— Comment va le malade ? s’enquit Kewyn.
— Mieux. Mais pas assez pour venir en cours cet après-midi, dit Wycka. Tu vas rater la séance de vol !
C’était dommage en effet, car Xavy s’en était fait une joie. Il n’avait jamais eu l’opportunité de vraiment voler.
Wycka commença à lui détailler les cours qu’il avait raté le matin, se lançant dans une description enthousiaste de la beauté de la professeur d’élégance.
— Tu ne t’arrêtes jamais de parler ? demanda soudain Kewyn. Tu n’as donc pas peur de fatiguer Xavy ?
Wycka s’empourpra.
— Cela me distrait, argua Xavy.
Kewyn leva les deux mains devant lui, en signe de défense.
— Je ne sais pas comment tu fais pour supporter. Je connais pas mal de fées qui évitent la demoiselle à cause de cela.
Wycka vira à l’écarlate.
Xavy se redressa sur ses oreillers et s’énerva :
— Va-t-en ! C’est toi qui est pénible !
Kewyn apparemment piqué dans son orgueil, pivota sur ses talons, à priori prêt à partir, puis fit volte-face.
— Je regrette de m’être fatigué à te défendre auprès de nos camarades, lança-t-il avant de s’éloigner à grandes enjambées, les ailes frémissantes.
— Tu n’auras pas dû te le mettre à dos. Même si c’est gentil de l’avoir remis à sa place, il est dans le vrai. Je ne suis pas très populaire, tout l’inverse de lui.
— Cela ne lui donne pas le droit de dire et faire tout ce qui lui chante.
— Je crains que si… Enfin, il doit quand même se plier au règlement sous peine d’encourir les foudres du directeur. Il paraît d’ailleurs que certaines fées font exprès de mal se comporter pour aller le voir...
Wycka s’attarda jusqu’à la dernière minute, puis s’en fut, laissant Xavy seul avec ses pensées.
Le reste de l’après-midi se tira en longueur et Xavy fut bien content quand vint l’heure de prendre le bus scolaire. Il plaignait les élèves qui ne rentraient chez eux que pour les vacances.
Il ne s’assit pas au fond du bus, mais à côté de Wycka qui évoqua des plans pour le week-end. Kewyn passa dans l’allée entre les sièges sans leur adresser un mot ou un regard.
— A lundi, dit Xavy à Wycka quand ce fut son arrêt.
Il descendit et se dépêcha de gagner la maison familiale.
— Mieux. Mais pas assez pour venir en cours cet après-midi, dit Wycka. Tu vas rater la séance de vol !
C’était dommage en effet, car Xavy s’en était fait une joie. Il n’avait jamais eu l’opportunité de vraiment voler.
Wycka commença à lui détailler les cours qu’il avait raté le matin, se lançant dans une description enthousiaste de la beauté de la professeur d’élégance.
— Tu ne t’arrêtes jamais de parler ? demanda soudain Kewyn. Tu n’as donc pas peur de fatiguer Xavy ?
Wycka s’empourpra.
— Cela me distrait, argua Xavy.
Kewyn leva les deux mains devant lui, en signe de défense.
— Je ne sais pas comment tu fais pour supporter. Je connais pas mal de fées qui évitent la demoiselle à cause de cela.
Wycka vira à l’écarlate.
Xavy se redressa sur ses oreillers et s’énerva :
— Va-t-en ! C’est toi qui est pénible !
Kewyn apparemment piqué dans son orgueil, pivota sur ses talons, à priori prêt à partir, puis fit volte-face.
— Je regrette de m’être fatigué à te défendre auprès de nos camarades, lança-t-il avant de s’éloigner à grandes enjambées, les ailes frémissantes.
— Tu n’auras pas dû te le mettre à dos. Même si c’est gentil de l’avoir remis à sa place, il est dans le vrai. Je ne suis pas très populaire, tout l’inverse de lui.
— Cela ne lui donne pas le droit de dire et faire tout ce qui lui chante.
— Je crains que si… Enfin, il doit quand même se plier au règlement sous peine d’encourir les foudres du directeur. Il paraît d’ailleurs que certaines fées font exprès de mal se comporter pour aller le voir...
Wycka s’attarda jusqu’à la dernière minute, puis s’en fut, laissant Xavy seul avec ses pensées.
Le reste de l’après-midi se tira en longueur et Xavy fut bien content quand vint l’heure de prendre le bus scolaire. Il plaignait les élèves qui ne rentraient chez eux que pour les vacances.
Il ne s’assit pas au fond du bus, mais à côté de Wycka qui évoqua des plans pour le week-end. Kewyn passa dans l’allée entre les sièges sans leur adresser un mot ou un regard.
— A lundi, dit Xavy à Wycka quand ce fut son arrêt.
Il descendit et se dépêcha de gagner la maison familiale.