— Tu es toujours amoureux du directeur ? demanda Virk.
Matt opina d’un hochement de tête. Cela lui coûtait de ne pas pouvoir confier à son ami que son amour était enfin payé de retour.
Roknok ne lui avait pas interdit de parler de leur relation, mais c’était une question de bon sens de la garder secrète.
Matt était bien conscient qu’ils n’auraient pas dû. Il se demandait si c’était la raison pour laquelle Roknok avait voulu que cela reste en quelque sorte platonique entre eux après ce que l’orc devait jugé avoir été un moment de faiblesse.
Matt en rêvait encore et se masturbait régulièrement au souvenir de la verge de l’orc brûlante et palpitante contre sa langue.
— Matt, toujours avec moi ? Je ne comprends pas ce que tu lui trouves. Physiquement, il en impose, mais c’est à peine s’il aligne deux mots dans ses meilleurs jours !
Pour Matt, cela n’était pas inconvénient. Cela rendait précieux et important tout ce que Roknok disait. Il fallait aussi prendre en compte tout ce qui était passé sous silence et, en combinant les deux, on pouvait déduire beaucoup de choses.
Et puis, cela laissait à Matt le champ libre pour s’exprimer. Avant d’être accueilli dans cet orphelinat, il n’avait jamais pu. Il avait toujours été ignoré.
— Tu sais, Virk, je préfère autant que tu ne vois pas ce qui me plaît chez lui. Cela nous évite d’être rivaux en amour.
Virk grogna et rit.
— Aucune chance. Il est trop vieux et trop énorme de partout.
Matt se moquait bien de l’âge de Roknok et s’il était vrai que l’orc était impressionnant à bien des égards et même que c’est cela qui l’avait attiré au début, c’était de sa personnalité dont Matt était tombé amoureux. Roknok était calme et fiable, profondément gentil, même si fort brusque. Il était formidable et maintenant, il était à Matt.
C’était dommage que l’immense orc ne veuille pas qu’ils couchent ensemble, autrement que pour dormir, mais l’essentiel était ailleurs, et pouvoir se blottir contre lui était suffisant.
— Matt, où es-tu encore parti ? Toujours en train de penser à lui, hein !
— C’est toi qui a commencé à parler de lui.
— Bah oui, parce que depuis quelques jours, tu as cessé alors que d’habitude, tu le mentionnes à toutes les sauces. Et Roknok, ceci et Roknok, cela. Il a résolu un conflit, comme ci, comme ça et blablabla.
Matt grimaça. Avait-il été si terrible que cela ? Oui, il n’avait pu s’en empêcher, de même qu’il avait été incapable de ne pas tenter des manœuvres désespérées pour convaincre Roknok de leur donner une chance.
Se glisser dans le lit de l’orc et s’y masturber avait été extrême. A posteriori, il avait honte. Il avait voulu forcer Roknok à le regarder comme un partenaire possible et cela avait été somme toute un échec.
Retourner voir Roknok à la faveur de la nuit pour discuter à nouveau avec lui dans l’intimité avait été plus concluant. Il faut avouer que le surprendre en train de se donner du plaisir avait été une aubaine.
Matt repéra l’immense orc qui traversait la cour où tous les orphelins faisaient la pause avant de retourner à leurs tâches, leçons et devoirs. Il lui adressa un grand sourire et lui fit même un signe de la main que Roknok ne lui rendit pas, comme si rien n’avait changé entre eux.
— Toujours aussi désespérément mordu, mon pauvre. Et dire que tu vas bientôt quitter l’orphelinat…
Les dix-huit ans de Matt approchaient à grands pas et il était en effet supposé quitter les lieux après pour faire son chemin dans le monde. Il n’était pas pressé. Et c’était précisément la raison pour laquelle il en était venu à employer des méthodes extrêmes pour convaincre Roknok qu’ils étaient faits l’un pour l’autre…
— Tu me manqueras, dit Matt à l’intention de son ami orc qui était bien méritant de continuer à lui parler alors qu’il ne cessait de s’égarer dans ses pensées.
— Ah ça… Après ton départ, je ne serais plus qu’entouré de bébés.
Matt avait dix-sept, Virk, seize, et après cela, les orphelins les plus âgés avaient treize ans.
— Tu exagères, riposta-t-il, le coeur serré.
Il ne savait pas trop comment cela allait se passer entre lui et Roknok après son départ de l’orphelinat. Il n’avait pas eu le courage d’aborder le sujet. Il le faudrait pourtant avec son anniversaire qui approchait.
Être lâché dans le grand bain ne lui faisait pas trop peur. Le prince des orcs et son époux humain qui avaient fondé l’orphelinat Orchum avaient promis que chacun d’entre eux serait doté d’une bourse à la sortie.
L’éducation reçue à l’orphelinat devait leur permettre de dénicher un travail. Matt savait lire, écrire, compter, coudre, chasser, cuisiner et même cultiver. Il savait aussi se défendre grâce aux cours dispensés par Roknok.
Matt opina d’un hochement de tête. Cela lui coûtait de ne pas pouvoir confier à son ami que son amour était enfin payé de retour.
Roknok ne lui avait pas interdit de parler de leur relation, mais c’était une question de bon sens de la garder secrète.
Matt était bien conscient qu’ils n’auraient pas dû. Il se demandait si c’était la raison pour laquelle Roknok avait voulu que cela reste en quelque sorte platonique entre eux après ce que l’orc devait jugé avoir été un moment de faiblesse.
Matt en rêvait encore et se masturbait régulièrement au souvenir de la verge de l’orc brûlante et palpitante contre sa langue.
— Matt, toujours avec moi ? Je ne comprends pas ce que tu lui trouves. Physiquement, il en impose, mais c’est à peine s’il aligne deux mots dans ses meilleurs jours !
Pour Matt, cela n’était pas inconvénient. Cela rendait précieux et important tout ce que Roknok disait. Il fallait aussi prendre en compte tout ce qui était passé sous silence et, en combinant les deux, on pouvait déduire beaucoup de choses.
Et puis, cela laissait à Matt le champ libre pour s’exprimer. Avant d’être accueilli dans cet orphelinat, il n’avait jamais pu. Il avait toujours été ignoré.
— Tu sais, Virk, je préfère autant que tu ne vois pas ce qui me plaît chez lui. Cela nous évite d’être rivaux en amour.
Virk grogna et rit.
— Aucune chance. Il est trop vieux et trop énorme de partout.
Matt se moquait bien de l’âge de Roknok et s’il était vrai que l’orc était impressionnant à bien des égards et même que c’est cela qui l’avait attiré au début, c’était de sa personnalité dont Matt était tombé amoureux. Roknok était calme et fiable, profondément gentil, même si fort brusque. Il était formidable et maintenant, il était à Matt.
C’était dommage que l’immense orc ne veuille pas qu’ils couchent ensemble, autrement que pour dormir, mais l’essentiel était ailleurs, et pouvoir se blottir contre lui était suffisant.
— Matt, où es-tu encore parti ? Toujours en train de penser à lui, hein !
— C’est toi qui a commencé à parler de lui.
— Bah oui, parce que depuis quelques jours, tu as cessé alors que d’habitude, tu le mentionnes à toutes les sauces. Et Roknok, ceci et Roknok, cela. Il a résolu un conflit, comme ci, comme ça et blablabla.
Matt grimaça. Avait-il été si terrible que cela ? Oui, il n’avait pu s’en empêcher, de même qu’il avait été incapable de ne pas tenter des manœuvres désespérées pour convaincre Roknok de leur donner une chance.
Se glisser dans le lit de l’orc et s’y masturber avait été extrême. A posteriori, il avait honte. Il avait voulu forcer Roknok à le regarder comme un partenaire possible et cela avait été somme toute un échec.
Retourner voir Roknok à la faveur de la nuit pour discuter à nouveau avec lui dans l’intimité avait été plus concluant. Il faut avouer que le surprendre en train de se donner du plaisir avait été une aubaine.
Matt repéra l’immense orc qui traversait la cour où tous les orphelins faisaient la pause avant de retourner à leurs tâches, leçons et devoirs. Il lui adressa un grand sourire et lui fit même un signe de la main que Roknok ne lui rendit pas, comme si rien n’avait changé entre eux.
— Toujours aussi désespérément mordu, mon pauvre. Et dire que tu vas bientôt quitter l’orphelinat…
Les dix-huit ans de Matt approchaient à grands pas et il était en effet supposé quitter les lieux après pour faire son chemin dans le monde. Il n’était pas pressé. Et c’était précisément la raison pour laquelle il en était venu à employer des méthodes extrêmes pour convaincre Roknok qu’ils étaient faits l’un pour l’autre…
— Tu me manqueras, dit Matt à l’intention de son ami orc qui était bien méritant de continuer à lui parler alors qu’il ne cessait de s’égarer dans ses pensées.
— Ah ça… Après ton départ, je ne serais plus qu’entouré de bébés.
Matt avait dix-sept, Virk, seize, et après cela, les orphelins les plus âgés avaient treize ans.
— Tu exagères, riposta-t-il, le coeur serré.
Il ne savait pas trop comment cela allait se passer entre lui et Roknok après son départ de l’orphelinat. Il n’avait pas eu le courage d’aborder le sujet. Il le faudrait pourtant avec son anniversaire qui approchait.
Être lâché dans le grand bain ne lui faisait pas trop peur. Le prince des orcs et son époux humain qui avaient fondé l’orphelinat Orchum avaient promis que chacun d’entre eux serait doté d’une bourse à la sortie.
L’éducation reçue à l’orphelinat devait leur permettre de dénicher un travail. Matt savait lire, écrire, compter, coudre, chasser, cuisiner et même cultiver. Il savait aussi se défendre grâce aux cours dispensés par Roknok.
3 commentaires:
On dirait que l'idée de rapprocher orc et humain dès l'enfance marche.
J'aime bien l'idée d'une éducation aussi complète, talent multiple possibilité multiple de trouver un travail.
Est-ce que Matt et Roknok pourraient vivre au sein de l'orphelina en tant que couple ?
Merci pour cet épisode. ^^
Merci pour l'épisode, c'est toujours un plaisir de te lire et voir Matt aussi accro à Roknok c'est trop mignon :D
Peut-être que Matt pourra rester à l'orphelinat après sa majorité s'il se rapproche de Roknok et vivre avec lui tout en tenant l'orphelinat...
Je suis curieuse de voir si Roknok va offrir un cadeau à Matt pour son anniversaire.
Hâte de lire la suite XD
Ce serait bien, hein, si Matt pouvait rester à l'orphelinat... ;)
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