L'empreinte de l'orc - Bonus - 1

A la différence de beaucoup d’orcs, Roknok n’avait rien contre les humains. Il lui paraissait petits et fragiles, mais cela avait plus tendance à réveiller son instinct protecteur qu’autre chose.
Être responsable de l’orphelinat mixte où vivaient ensemble orcs et humains lui convenait très bien. Cela le changeait après toutes ses années passées à garder des portes avec seulement quelques missions à l’extérieur.
C’était par ailleurs la preuve le prince lui accordait une confiance totale.
Évidemment, ce n’était pas sans difficulté. Certains jeunes orcs oubliaient que leurs camarades humains étaient moins forts qu’eux, humains qui parfois tenaient parfois des propos très blessants ou pire formulaient des promesses qu’ils ne tenaient pas, chose impensable pour un orc.
Les différences entre humains et orcs étaient nombreuses aussi bien physiquement que culturellement, cependant Roknok partageait l’avis du prince, plutôt que de vivre séparés, il était préférable qu’ils apprennent à se connaître et le plus tôt était le mieux.
Cela leur permettrait d’être plus tolérants les uns envers les autres, de trouver plus facilement des terrains d’entente.
Roknok fit un dernier tour dans les couloirs pour s’assurer que tout allait bien, que tout le monde dormait et gagna sa propre chambre qui était un peu à l’écart, mais au même étage que les dortoirs.
En poussant sa porte, il sentit presque tout de suite qu’il y avait un intrus dans la pièce et plus exactement dans son lit. Rien qu’à l’odeur, il reconnut qui c’était – Matt, le plus âgé des orphelins, dix-sept, bientôt dix-huit ans.
Le jeune humain avait déjà manifesté à plusieurs reprises à Roknok qu’il le trouvait à son goût. Il ne voulait pas comprendre que rien ne pouvait se passer entre lui et Roknok et avait apparemment décidé de passer à la vitesse supérieure.
Avec un soupir intérieur, Roknok s’approcha et souleva la couverture d’un seul coup.
Matt était entièrement nu, une main enroulée autour de son pénis au gland rouge comme un fruit mûr, deux doigts plongés dans son anus.
— Sors, grogna Roknok.
Le spectacle avait quelque chose de fascinant, mais il était absolument hors de question que Roknok touche à un des orphelins sous sa responsabilité, même si ce dernier serait bientôt considéré comme un adulte par la société.