Et d’ailleurs, même s’il avait été plus âgé et n’avait pas été sous sa garde, il ne l’aurait pas pris pour partenaire de baise. Voilà des années que Roknok avait renoncé au sexe.
Il avait eu trop de mauvaises expériences dans sa jeunesse, trop d’orcs qui avaient manifesté leur désir pour lui, attirés par sa carrure pour finalement se rétracter.
Ils fantasmaient d’être pris pénétré par un immense orc bien membré, mais la réalité de la chose en effrayait plus d’un. Les téméraires qui persévéraient finissait déchirés et plein de regrets. Le pénis de Roknok était trop large, trop massif. Et à priori, personne ne voulait se passer de sexe avec pénétration.
Avec un humain, cela avait encore moins de chance de bien se passer. Cela collait à merveille entre le prince et son humain, mais Gulrik était moins imposant que Roknok.
En attendant, ce têtu de Matt n’avait pas quitté son lit. Il continuait à se donner du plaisir.
— Tu me vois, même dans le noir, n’est-ce pas ? haleta-t-il.
— Oui, confirma Roknok.
Comme en plein jour. Les orcs avaient une parfaite vision nocturne à la différence des humains.
Matt jouit dans un râle étranglé.
Maintenant les draps de Roknok allait avoir une odeur de sexe et de Matt, ce qui risquait de l’empêcher de dormir, car dans le secret de son cœur, il pouvait bien admettre que l’humain lui plaisait. D’accord, il avait la peau rose et non verte voire ocre, de mignonnes oreilles rondes au lieu de pointues, et de jolies petites dents toutes cachées à l’intérieur de sa bouche, mais il était à croquer malgré tout, plus pour son tempérament que son physique. Il avait quelque chose de solaire.
Roknok alla à sa commode, versa un peu d’eau du broc sur un linge et l’apporta à Matt.
— Merci, dit l’adolescent avec un sourire éblouissant en commençant à se nettoyer comme s’il était naturel que Roknok s’occupe de lui. Il était d’un sans gêne confondant. Le propre de la jeunesse.
Quand il eut terminé de s’essuyer, il ne fit pas mine pour autant de partir.
Roknok se demanda si réitérer sa demande qu’il s’en aille servirait à quelque chose. Excepté que le pénis de Matt était en train de s’allonger à nouveau. L’énergie de la jeunesse.
Roknok rabattit la couverture sur lui. Il n’était pas sûr de ce qu’il ferait au juste s’il le touchait directement, puis attrapa Matt et le balança sur son épaule.
Il allait le ramener lui-même à son dortoir.
— Eh ! s’écria Matt. Où m’emmènes-tu ?
Roknok ne se fatigua pas à lui répondre. C’était assez évident.
Matt protesta encore et se tortilla sans doute avec l’intention de s’échapper.
Il allait réveiller le reste de l’établissement s’il continuait ses bêtises.
— Silence, lui intima Roknok, en ajustant sa prise.
A travers l’épaisseur du tissu, il sentit le distrayant moelleux des fesses de Matt.
L’adolescent se calma et se mit à murmurer :
— S’il-te-plaît, Roknok. Pourquoi tu ne veux pas coucher avec moi ? Au moins une fois, pour voir ? Je sais que je suis jeune, mais je t’aime.
Ce ne pouvait pas être de l’amour, pas vraiment. De l’infatuation, peut-être. Du désir, pour sûr, mais c’était tout.
— Pourquoi tu ne veux pas de moi… continua Matt.
Ce n’était pas tout à fait vrai, mais au bout du compte, cela ne changeait rien, alors Roknok ne voyait pas l’utilité de s’expliquer.
Ils étaient arrivés à la porte de la pièce que Matt partageait avec dix autres adolescents.
— Tu es impuissant ? demanda Matt.
Roknok retint un grognement.
Après tout, si cela soulageait l’adolescent de le croire et le faisait renoncer, c’était aussi bien.
Roknok le posa à terre et s’en fut à grandes enjambées, espérant que Matt, enfin découragé, cesserait de le poursuivre de ses assiduités. Trop, c’était trop. Même s’il était mignon et pas méchant pour un sou, l’adolescent avait dépassé les bornes.
Il avait eu trop de mauvaises expériences dans sa jeunesse, trop d’orcs qui avaient manifesté leur désir pour lui, attirés par sa carrure pour finalement se rétracter.
Ils fantasmaient d’être pris pénétré par un immense orc bien membré, mais la réalité de la chose en effrayait plus d’un. Les téméraires qui persévéraient finissait déchirés et plein de regrets. Le pénis de Roknok était trop large, trop massif. Et à priori, personne ne voulait se passer de sexe avec pénétration.
Avec un humain, cela avait encore moins de chance de bien se passer. Cela collait à merveille entre le prince et son humain, mais Gulrik était moins imposant que Roknok.
En attendant, ce têtu de Matt n’avait pas quitté son lit. Il continuait à se donner du plaisir.
— Tu me vois, même dans le noir, n’est-ce pas ? haleta-t-il.
— Oui, confirma Roknok.
Comme en plein jour. Les orcs avaient une parfaite vision nocturne à la différence des humains.
Matt jouit dans un râle étranglé.
Maintenant les draps de Roknok allait avoir une odeur de sexe et de Matt, ce qui risquait de l’empêcher de dormir, car dans le secret de son cœur, il pouvait bien admettre que l’humain lui plaisait. D’accord, il avait la peau rose et non verte voire ocre, de mignonnes oreilles rondes au lieu de pointues, et de jolies petites dents toutes cachées à l’intérieur de sa bouche, mais il était à croquer malgré tout, plus pour son tempérament que son physique. Il avait quelque chose de solaire.
Roknok alla à sa commode, versa un peu d’eau du broc sur un linge et l’apporta à Matt.
— Merci, dit l’adolescent avec un sourire éblouissant en commençant à se nettoyer comme s’il était naturel que Roknok s’occupe de lui. Il était d’un sans gêne confondant. Le propre de la jeunesse.
Quand il eut terminé de s’essuyer, il ne fit pas mine pour autant de partir.
Roknok se demanda si réitérer sa demande qu’il s’en aille servirait à quelque chose. Excepté que le pénis de Matt était en train de s’allonger à nouveau. L’énergie de la jeunesse.
Roknok rabattit la couverture sur lui. Il n’était pas sûr de ce qu’il ferait au juste s’il le touchait directement, puis attrapa Matt et le balança sur son épaule.
Il allait le ramener lui-même à son dortoir.
— Eh ! s’écria Matt. Où m’emmènes-tu ?
Roknok ne se fatigua pas à lui répondre. C’était assez évident.
Matt protesta encore et se tortilla sans doute avec l’intention de s’échapper.
Il allait réveiller le reste de l’établissement s’il continuait ses bêtises.
— Silence, lui intima Roknok, en ajustant sa prise.
A travers l’épaisseur du tissu, il sentit le distrayant moelleux des fesses de Matt.
L’adolescent se calma et se mit à murmurer :
— S’il-te-plaît, Roknok. Pourquoi tu ne veux pas coucher avec moi ? Au moins une fois, pour voir ? Je sais que je suis jeune, mais je t’aime.
Ce ne pouvait pas être de l’amour, pas vraiment. De l’infatuation, peut-être. Du désir, pour sûr, mais c’était tout.
— Pourquoi tu ne veux pas de moi… continua Matt.
Ce n’était pas tout à fait vrai, mais au bout du compte, cela ne changeait rien, alors Roknok ne voyait pas l’utilité de s’expliquer.
Ils étaient arrivés à la porte de la pièce que Matt partageait avec dix autres adolescents.
— Tu es impuissant ? demanda Matt.
Roknok retint un grognement.
Après tout, si cela soulageait l’adolescent de le croire et le faisait renoncer, c’était aussi bien.
Roknok le posa à terre et s’en fut à grandes enjambées, espérant que Matt, enfin découragé, cesserait de le poursuivre de ses assiduités. Trop, c’était trop. Même s’il était mignon et pas méchant pour un sou, l’adolescent avait dépassé les bornes.
3 commentaires:
Hé bien la patience de Roknok est mise à rude épreuve avec Matt ^__^
Merci pour l'épisode, je sens que Matt ne va pas lâcher l'affaire aussi facilement :D
Trop hâte de lire la suite ^o^
Héhé ! Contente que le couple Roknok & Matt te plaise ! :)
Pauvre Roknok toutes ces années seuls. ><
Mais Matt, une fois majeur, te rendra heureux alors encore un peu de patience. :D
Matt persiste tu vas finir par l'avoir !
Merci pour cet épisode. ^^
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