L’entrevue avec son père terminée, Gulrik dut résister au désir d’emmener Cyan dans son lit.
Il était urgent de s’occuper du complot découvert par Rurk et pour commencer, il fallait se rendre aux cuisines.
Le vieux Polnuk avec son humour pince-sans-rire était dur à cerner. Il était mordant avec tout le monde si bien que la plupart avait du mal à saisir où allait sa loyauté, mais Gulrik, lui, savait à quoi s’en tenir, et c’est pour quoi il voulait le mettre dans le secret.
Sous prétexte de discuter avec lui du menu de leur mariage, ils le prirent à part.
— J’ai renvoyé Vaknor, annonça le vieux.
Gulrik sentit Cyan frémir. Il aurait voulu l’enlacer et l’embrasser pour le réconforter, mais se contenta de lui attraper la main et la serrer dans la sienne. Il s’agissait de ne pas se montrer trop protecteur et s’il était plaisant de faire rougir Cyan, il n’était pas question de le mettre mal à l’aise.
— C’est une bonne nouvelle, grogna Gulrik qui n’avait même pas envisagé que son père laisse ce maudit orc retourner au travail.
— Il s’occupe des cochons désormais.
Même si Gulrik lui avait filé une raclée, c’était encore trop bon pour lui. Il aurait dû croupir dans un cachot ou six pieds sous terre.
— Plus pour longtemps.
Il ne voulait pas que Cyan ait jamais à le revoir.
— Oui, sa place n’est plus à la forteresse, approuva le vieil orc.
— Et il n’est pas le seul, dit Gulrik avant de révéler la découverte de Rurk.
Le vieux Polnuk tira sur sa barbe blanche pensivement.
— Qu’attends-tu de moi, mon prince ? Que j’infiltre l’opération ? J’ai passé l’âge. Enfin… C’est d’accord.
Gulrik ne fut pas surpris que le vieux ait compris où il voulait en venir. Et Polnuk avait beau être âgé, il avait toujours bon pied, bon œil et était aussi rusé qu’un renard.
Le projet d’infiltration enclenché, il fallut entamer les préparatifs du mariage, notamment envoyer des invitations à droite à gauche. Le plus agréable était assurément de s’exercer pour la nuit de noces. Au minimum deux fois par jour.
Au bout d’une petite semaine, par l’intermédiaire de Polnuk et Rurk qui avait recommencé à s’informer discrètement, Gulrik eut le soulagement d’avoir la confirmation que son père n’avait aucun lien avec les orcs qui amassaient des armes. Il s’avéra que ni sa tante ni sa cousine ni qui que ce soit de haut placé n’était impliqués.
Une semaine supplémentaire permit au vieux Polnuk de découvrir le meneur : c’était un garde des remparts, avide de gloire et de batailles.
Gulrik, secondé par Rurk, s’empressa d’exposer le complot à son père. A partir de là, le groupe d’orcs anti-humains ne mit pas longtemps à être démantelé. Ses trente participants dont Vaknor faisait partie furent punis et emprisonnés, et les armes qu’ils avaient amassées détruites.
Il était urgent de s’occuper du complot découvert par Rurk et pour commencer, il fallait se rendre aux cuisines.
Le vieux Polnuk avec son humour pince-sans-rire était dur à cerner. Il était mordant avec tout le monde si bien que la plupart avait du mal à saisir où allait sa loyauté, mais Gulrik, lui, savait à quoi s’en tenir, et c’est pour quoi il voulait le mettre dans le secret.
Sous prétexte de discuter avec lui du menu de leur mariage, ils le prirent à part.
— J’ai renvoyé Vaknor, annonça le vieux.
Gulrik sentit Cyan frémir. Il aurait voulu l’enlacer et l’embrasser pour le réconforter, mais se contenta de lui attraper la main et la serrer dans la sienne. Il s’agissait de ne pas se montrer trop protecteur et s’il était plaisant de faire rougir Cyan, il n’était pas question de le mettre mal à l’aise.
— C’est une bonne nouvelle, grogna Gulrik qui n’avait même pas envisagé que son père laisse ce maudit orc retourner au travail.
— Il s’occupe des cochons désormais.
Même si Gulrik lui avait filé une raclée, c’était encore trop bon pour lui. Il aurait dû croupir dans un cachot ou six pieds sous terre.
— Plus pour longtemps.
Il ne voulait pas que Cyan ait jamais à le revoir.
— Oui, sa place n’est plus à la forteresse, approuva le vieil orc.
— Et il n’est pas le seul, dit Gulrik avant de révéler la découverte de Rurk.
Le vieux Polnuk tira sur sa barbe blanche pensivement.
— Qu’attends-tu de moi, mon prince ? Que j’infiltre l’opération ? J’ai passé l’âge. Enfin… C’est d’accord.
Gulrik ne fut pas surpris que le vieux ait compris où il voulait en venir. Et Polnuk avait beau être âgé, il avait toujours bon pied, bon œil et était aussi rusé qu’un renard.
Le projet d’infiltration enclenché, il fallut entamer les préparatifs du mariage, notamment envoyer des invitations à droite à gauche. Le plus agréable était assurément de s’exercer pour la nuit de noces. Au minimum deux fois par jour.
Au bout d’une petite semaine, par l’intermédiaire de Polnuk et Rurk qui avait recommencé à s’informer discrètement, Gulrik eut le soulagement d’avoir la confirmation que son père n’avait aucun lien avec les orcs qui amassaient des armes. Il s’avéra que ni sa tante ni sa cousine ni qui que ce soit de haut placé n’était impliqués.
Une semaine supplémentaire permit au vieux Polnuk de découvrir le meneur : c’était un garde des remparts, avide de gloire et de batailles.
Gulrik, secondé par Rurk, s’empressa d’exposer le complot à son père. A partir de là, le groupe d’orcs anti-humains ne mit pas longtemps à être démantelé. Ses trente participants dont Vaknor faisait partie furent punis et emprisonnés, et les armes qu’ils avaient amassées détruites.
3 commentaires:
Machination terminé, plus que le mariage. ;D
Merci pour cet épisode. ^^
Exactement ! :)
Maintenant que tout est réglé reste plus qu'à profiter du mariage ^o^
Merci pour l'épisode, vivement demain :D
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