— Si vous n’êtes pas responsable, qui donc ? insista Adam le sixième.
Gaston du Pilchet s’enfonçait davantage à chaque réponse évasive, se contredisant même complètement sur certains points. Il était évident qu’il n’était pas le cerveau de l’opération.
Gulrik ne put s’empêcher de remarquer qu’il coulait de plus en plus de regards nerveux à la gauche d’Adam le sixième où se tenait assis le fils cadet, comme s’il cherchait son aide.
C’était possiblement lui le coupable, mais il n’appartenait pas à Gulrik de porter cette accusation. Elle était trop grave.
Jugeant sans doute qu’il était bon de laisser le vieux noble mariner dans son jus, Adam le sixième daigna enfin interroger les agresseurs de Cyan et leurs amis.
Les cinq affreux jouèrent les innocents, prétendant à une plaisanterie, l’enlèvement de Cyan comme leur débarquement durant le thé de la jeune veuve.
— Ils étaient masqués et armés, souligna cette dernière, indignée.
— Ils avaient l’intention de tuer Cyan et l’ont blessé, rappela Gulrik.
Son humain avait gardé des cicatrices.
— Messieurs, je crains qu’un séjour au cachot vous attende, décréta Adam le sixième.
— Nous n’avons rien fait de mal ! C’est ce boiteux et cette femme qui méritent d’être punis pour oser écarter leurs cuisses pour des orcs !
— Vous oubliez que mes ancêtres en ont épousé.
— Contraints et forcés !
— Peut-être. Mais en ce cas, vous crachez sur leur sacrifice qui avait pour but d’amener la paix.
— Nous ne sommes pas attaqués aux orcs !
Gulrik aurait préféré. Plutôt être empoisonné encore une fois que Cyan soit capturé et brutalisé de la sorte.
Le roi reporte son attention sur le vieux noble.
— Monsieur du Pilchet, souhaitez-vous donc la guerre ?
— Majesté, nous ne pouvons vivre en bonne entente avec ses bêtes qui laissent leurs terres en friche.
S’ensuivit un long et ennuyeux échange jusqu’à ce que finalement, le vieux bedonnant, en se tamponnant le visage avec un mouchoir en dentelle, ne craque d’épuisement et pointe un doigt vers le fils cadet.
— C’est absurde ! s’écria aussitôt le jeune homme blond.
Adam le sixième lui donna raison et le fils cadet eut un sourire si satisfait que Gulrik vit rouge.
— Si vous êtes si partial envers vos enfants, comment avez-vous pu abandonner l’un d’entre eux sur les marches d’un temple ?!
— Gulrik… murmura Cyan d’une voix étranglée, à ses côtés.
Gaston du Pilchet s’enfonçait davantage à chaque réponse évasive, se contredisant même complètement sur certains points. Il était évident qu’il n’était pas le cerveau de l’opération.
Gulrik ne put s’empêcher de remarquer qu’il coulait de plus en plus de regards nerveux à la gauche d’Adam le sixième où se tenait assis le fils cadet, comme s’il cherchait son aide.
C’était possiblement lui le coupable, mais il n’appartenait pas à Gulrik de porter cette accusation. Elle était trop grave.
Jugeant sans doute qu’il était bon de laisser le vieux noble mariner dans son jus, Adam le sixième daigna enfin interroger les agresseurs de Cyan et leurs amis.
Les cinq affreux jouèrent les innocents, prétendant à une plaisanterie, l’enlèvement de Cyan comme leur débarquement durant le thé de la jeune veuve.
— Ils étaient masqués et armés, souligna cette dernière, indignée.
— Ils avaient l’intention de tuer Cyan et l’ont blessé, rappela Gulrik.
Son humain avait gardé des cicatrices.
— Messieurs, je crains qu’un séjour au cachot vous attende, décréta Adam le sixième.
— Nous n’avons rien fait de mal ! C’est ce boiteux et cette femme qui méritent d’être punis pour oser écarter leurs cuisses pour des orcs !
— Vous oubliez que mes ancêtres en ont épousé.
— Contraints et forcés !
— Peut-être. Mais en ce cas, vous crachez sur leur sacrifice qui avait pour but d’amener la paix.
— Nous ne sommes pas attaqués aux orcs !
Gulrik aurait préféré. Plutôt être empoisonné encore une fois que Cyan soit capturé et brutalisé de la sorte.
Le roi reporte son attention sur le vieux noble.
— Monsieur du Pilchet, souhaitez-vous donc la guerre ?
— Majesté, nous ne pouvons vivre en bonne entente avec ses bêtes qui laissent leurs terres en friche.
S’ensuivit un long et ennuyeux échange jusqu’à ce que finalement, le vieux bedonnant, en se tamponnant le visage avec un mouchoir en dentelle, ne craque d’épuisement et pointe un doigt vers le fils cadet.
— C’est absurde ! s’écria aussitôt le jeune homme blond.
Adam le sixième lui donna raison et le fils cadet eut un sourire si satisfait que Gulrik vit rouge.
— Si vous êtes si partial envers vos enfants, comment avez-vous pu abandonner l’un d’entre eux sur les marches d’un temple ?!
— Gulrik… murmura Cyan d’une voix étranglée, à ses côtés.
3 commentaires:
OH MON DIEU !!! Gulrik à tout balancé sous le coup de la colère , le choc que ça va faire à Cyan ...
Merci pour l'épisode, maintenant je suis curieuse d'entendre les explications d'Adam, si ça se trouve il n'est même pas au courant...
Que de suspens, passe un bon week-end et vivement la suite ^___^
Que de révélation ces derniers épisodes.
Que va dire le roi pour Cyan ?
Merci pour cet épisode. ^^
Bonne fête et bon Week-end à vous. :D
J'avoue, c'est un peu le feu d'artifice côté révélations...
Plein de choses prévues jusqu'à la fin...
Bon week-end ! :)
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