Il s'endormit sans peine en dépit de la promiscuité avec des étrangers.
Bernon le secoua pour le réveiller et ce fut reparti pour de longues heures de labeur. Guillemin l'avait décidément pris en grippe et il ne cessa de critiquer son travail. Tim ne pétrissait ni ne coupait comme il faut. Malgré ses efforts, il ne semblait rien faire correctement et c'était déprimant.
— Je me débrouille vraiment si mal que cela ? demanda-t-il à mi-voix à Bernon en fin d'après-midi.
— Tu n'es point doué, mais il exagère.
Cela rassura un peu Tim et l'aida à supporter l'acharnement du sous-chef jusqu'au soir. C'était tout de même triste la manière dont il semblait attirer les tourmenteurs. Pour le moment, au moins, ce n'était que verbal.
Bien qu'il soit éreinté, Tim n'alla pas se coucher sur sa paillasse et partit comme convenu rejoindre Percival dans sa chambre. Il avait pris garde à bien mémoriser le chemin la veille et n'eut pas trop de peine pour y parvenir.
Le cœur battant, plein d'impatience, il toqua à la porte. Il avait beau se répéter que c'était la perspective de s'entraîner qui le rendait si content, il savait que c'était celle de le revoir.
Le chevalier brun lui ouvrit et le gratifia d'un sourire.
— Tout se passe bien pour toi en cuisine ?
— Ça va, dit Tim, jugeant que se plaindre d'entrée de jeu ne se faisait pas.
— Mettons-nous à l'ouvrage de suite, à moins que tu aies changé d'avis.
Percival lui tendit une épée de bois et l'invita à parer ses coups.
— Cela t'obligera à exercer tes bras et tes jambes à la fois, expliqua-t-il, comme Tim la prenait d'un air dubitatif.
Il vint rectifier la posture de l'adolescent qui se sentit tout chose à son contact à son grand désarroi. Trop vite cependant, Percival s'écarta. Le séduire n'était à priori pas au programme. Tim n'aurait pas dû le regretter. Ce qu'il voulait c'était devenir fort, pas perdre son pucelage.
Percival s'empara à son tour d'une épée de bois et l'attaqua.
Le premier coup bien que lent et retenu envoya des vibrations dans le corps Tim quand il le bloqua.
Les gestes précis et mesurés de Percival montraient sa maîtrise et son aisance du maniement d'une arme. S'il avait voulu le frapper lui et non le bout de bois, il y serait parvenu sans difficulté.
Bernon le secoua pour le réveiller et ce fut reparti pour de longues heures de labeur. Guillemin l'avait décidément pris en grippe et il ne cessa de critiquer son travail. Tim ne pétrissait ni ne coupait comme il faut. Malgré ses efforts, il ne semblait rien faire correctement et c'était déprimant.
— Je me débrouille vraiment si mal que cela ? demanda-t-il à mi-voix à Bernon en fin d'après-midi.
— Tu n'es point doué, mais il exagère.
Cela rassura un peu Tim et l'aida à supporter l'acharnement du sous-chef jusqu'au soir. C'était tout de même triste la manière dont il semblait attirer les tourmenteurs. Pour le moment, au moins, ce n'était que verbal.
Bien qu'il soit éreinté, Tim n'alla pas se coucher sur sa paillasse et partit comme convenu rejoindre Percival dans sa chambre. Il avait pris garde à bien mémoriser le chemin la veille et n'eut pas trop de peine pour y parvenir.
Le cœur battant, plein d'impatience, il toqua à la porte. Il avait beau se répéter que c'était la perspective de s'entraîner qui le rendait si content, il savait que c'était celle de le revoir.
Le chevalier brun lui ouvrit et le gratifia d'un sourire.
— Tout se passe bien pour toi en cuisine ?
— Ça va, dit Tim, jugeant que se plaindre d'entrée de jeu ne se faisait pas.
— Mettons-nous à l'ouvrage de suite, à moins que tu aies changé d'avis.
Percival lui tendit une épée de bois et l'invita à parer ses coups.
— Cela t'obligera à exercer tes bras et tes jambes à la fois, expliqua-t-il, comme Tim la prenait d'un air dubitatif.
Il vint rectifier la posture de l'adolescent qui se sentit tout chose à son contact à son grand désarroi. Trop vite cependant, Percival s'écarta. Le séduire n'était à priori pas au programme. Tim n'aurait pas dû le regretter. Ce qu'il voulait c'était devenir fort, pas perdre son pucelage.
Percival s'empara à son tour d'une épée de bois et l'attaqua.
Le premier coup bien que lent et retenu envoya des vibrations dans le corps Tim quand il le bloqua.
Les gestes précis et mesurés de Percival montraient sa maîtrise et son aisance du maniement d'une arme. S'il avait voulu le frapper lui et non le bout de bois, il y serait parvenu sans difficulté.
1 commentaire:
Oh oh Tim craquerait-il pour Percival malgré tout ^_^
Merci pour l'épisode, pauvre Tim même au moyen-âge il subit les brimades :( heureusement que ses rendez-vous avec Percival sont là ^o^
Très hâte de lire la suite comme toujours XD
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