Pour Tim, c'était le matin, il n'était donc pas le moins du monde fatigué. Il regarda Percival s'allonger sur le lit, notant qu'il plaçait son épée à son côté. N'y avait-il pas une légende arthurienne comme ça ?
Avec agacement, l'adolescent se rendit compte que puisqu'il n'était pas question de bouger avant l'aube, il aurait pu se dispenser de changer de vêtements de suite. Percival s'était cependant bien gardé de le décourager. Sans doute avait-il vu dans son déshabillage, une occasion de parvenir à ses fins. Eh bien, c'était raté ! Tim ne pouvait toutefois nier qu'il avait bien failli céder. Percival était peut-être un poil arrogant, mais pas méchant, il était même aimable, dans tous les sens du terme.
Tim contempla longuement le chevalier endormi. S'il avait été dans la peau du prince de la Belle au Bois Dormant, nul doute qu'il serait allé l'embrasser.
Il se força à détourner les yeux pour s'intéresser à la tapisserie. Comme il n'avait rien de mieux à faire, il renfila ses habits modernes, se concentra et tenta très fort de réintégrer son époque, mais rien n'y fit, et quand la lumière du jour filtra à travers le voilage qui recouvrait l'unique et étroite fenêtre de la chambre, il était toujours là.
Constatant que Percival commençait à remuer, il remit en vitesse les chausses et la tunique.
Le chevalier s'étira, le salua, se leva et lui fit signe de le suivre.
Ils traversèrent des couloirs sombres, croisant quelques hommes et femmes dont certains étaient richement vêtus.
Les habits prêtés par Percival étaient entre-deux. La fabrique était de qualité, mais usée et les couleurs passées. C'était aussi bien, sinon, personne n'aurait compris que Tim brigue une position de marmiton.
Ce furent les bonnes odeurs de pain et de légumes qui signalèrent à l'adolescent qu'ils étaient presque arrivés.
— Si tu n'es point embauché, reviens me voir ce soir, nous aviserons. Autrement, je t'attends demain, dans ma chambre, à la nuit tombée pour ton entraînement, déclara Percival avant de tourner les talons.
Tim faillit courir après lui. C'était dans la chambre du chevalier qu'il était apparu, c'était là-bas qu'il avait laissé son jeans, ses baskets, son sweat-shirt et son sous-pull et d'une façon bizarre, il représentait son lien avec son époque. Il avait du mal à croire qu'il était en train de chercher à se dégoter un job au XIVème au lieu de tenter à tout prix de regagner le XXIème.
Avec agacement, l'adolescent se rendit compte que puisqu'il n'était pas question de bouger avant l'aube, il aurait pu se dispenser de changer de vêtements de suite. Percival s'était cependant bien gardé de le décourager. Sans doute avait-il vu dans son déshabillage, une occasion de parvenir à ses fins. Eh bien, c'était raté ! Tim ne pouvait toutefois nier qu'il avait bien failli céder. Percival était peut-être un poil arrogant, mais pas méchant, il était même aimable, dans tous les sens du terme.
Tim contempla longuement le chevalier endormi. S'il avait été dans la peau du prince de la Belle au Bois Dormant, nul doute qu'il serait allé l'embrasser.
Il se força à détourner les yeux pour s'intéresser à la tapisserie. Comme il n'avait rien de mieux à faire, il renfila ses habits modernes, se concentra et tenta très fort de réintégrer son époque, mais rien n'y fit, et quand la lumière du jour filtra à travers le voilage qui recouvrait l'unique et étroite fenêtre de la chambre, il était toujours là.
Constatant que Percival commençait à remuer, il remit en vitesse les chausses et la tunique.
Le chevalier s'étira, le salua, se leva et lui fit signe de le suivre.
Ils traversèrent des couloirs sombres, croisant quelques hommes et femmes dont certains étaient richement vêtus.
Les habits prêtés par Percival étaient entre-deux. La fabrique était de qualité, mais usée et les couleurs passées. C'était aussi bien, sinon, personne n'aurait compris que Tim brigue une position de marmiton.
Ce furent les bonnes odeurs de pain et de légumes qui signalèrent à l'adolescent qu'ils étaient presque arrivés.
— Si tu n'es point embauché, reviens me voir ce soir, nous aviserons. Autrement, je t'attends demain, dans ma chambre, à la nuit tombée pour ton entraînement, déclara Percival avant de tourner les talons.
Tim faillit courir après lui. C'était dans la chambre du chevalier qu'il était apparu, c'était là-bas qu'il avait laissé son jeans, ses baskets, son sweat-shirt et son sous-pull et d'une façon bizarre, il représentait son lien avec son époque. Il avait du mal à croire qu'il était en train de chercher à se dégoter un job au XIVème au lieu de tenter à tout prix de regagner le XXIème.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode qui clôt la semaine ^__^
J'ai hâte de voir Tim en cuisine s'il réussi à se faire embaucher mais aussi son entrainement avec Percival ^^
Bien des surprises qui nous attendent :) vivement la suite et bon week-end
Oh ça non, la suite ne manque pas de surprises. Bon week-end à toi aussi et merci pour tes commentaires ! :)
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