— Qui t'a ainsi roué de coups ? Est-ce pour cette raison que tu cherches refuge au château ?
Tim masqua son corps meurtri en enfilant hâte les vêtements moyenâgeux avant de répondre d'un ton amer :
— En quoi cela vous importe-t-il ?
Percival mit la main sur son cœur.
— Je suis un chevalier. J'ai juré de protéger les faibles.
— Je préférerai apprendre à me défendre seul, rétorqua Tim.
— Voilà parler en homme, répondit Percival avec un sourire approbateur.
— Vous accepteriez de m'entraîner, que je devienne fort ? voulut aussitôt savoir l'adolescent.
Percival prit la demande en considération avant de répondre.
— Eh bien, je suppose que je pourrais, tant que je suis au château, même si j'ai de nombreuses obligations remplir envers le seigneur des lieux. Je ne peux toutefois point te cacher cela ne va point être aisé, malingre comme tu es.
— Super ! s'écria Tim avec enthousiasme. Je ne sais pas encore comment je pourrais vous remercier…
— Je crois avoir été clair sur ce que j'escompte de ta part.
— Mais je ne vous plais même pas physiquement ! Votre dégoût ne m'a pas échappé, il y a un instant quand j'étais quasi-nu ! s'exclama Tim, sans réfléchir.
— Que me contes-tu là ? Ce qui m'a horrifié, ce sont les mauvais traitements qui t'ont été infligé. Je n'ai point pour habitude d'embrasser les gens que je juge repoussant. De surcroît, je m'arrête moins aux apparences qu'à l'âme et l'aperçu que j'ai eu de la tienne à travers notre échange est des plus attirantes.
Le cœur de Tim s'emballa dans sa poitrine. Finalement, il était peut-être bien train de rêver, un chevalier du XVIème siècle ne pouvait pas être en train de le complimenter de la sorte. Sans compter qu'être transporté dans un autre temps par le biais d'un simple souhait tenait du délire pur.
Et pourtant, c'était réel. Cela montrait juste que Percival était un beau parleur. Tim n'allait pas se faire avoir et tomber amoureux pour si peu.
— C'est comme ça que vous avez convaincu votre écuyer de coucher avec vous ?
— C'est ma queue qui l'a persuadé, s'esclaffa Percival. Les mots n'ont été nécessaires que pour apaiser sa crainte de la damnation, ajouta-t-il en reprenant son sérieux. Maintenant qu'il t'a pris pour une engeance du malin apparut pour nous confondre, je ne vais hélas plus pouvoir compter sur lui pour me satisfaire, conclut-il, sombrement.
Tim masqua son corps meurtri en enfilant hâte les vêtements moyenâgeux avant de répondre d'un ton amer :
— En quoi cela vous importe-t-il ?
Percival mit la main sur son cœur.
— Je suis un chevalier. J'ai juré de protéger les faibles.
— Je préférerai apprendre à me défendre seul, rétorqua Tim.
— Voilà parler en homme, répondit Percival avec un sourire approbateur.
— Vous accepteriez de m'entraîner, que je devienne fort ? voulut aussitôt savoir l'adolescent.
Percival prit la demande en considération avant de répondre.
— Eh bien, je suppose que je pourrais, tant que je suis au château, même si j'ai de nombreuses obligations remplir envers le seigneur des lieux. Je ne peux toutefois point te cacher cela ne va point être aisé, malingre comme tu es.
— Super ! s'écria Tim avec enthousiasme. Je ne sais pas encore comment je pourrais vous remercier…
— Je crois avoir été clair sur ce que j'escompte de ta part.
— Mais je ne vous plais même pas physiquement ! Votre dégoût ne m'a pas échappé, il y a un instant quand j'étais quasi-nu ! s'exclama Tim, sans réfléchir.
— Que me contes-tu là ? Ce qui m'a horrifié, ce sont les mauvais traitements qui t'ont été infligé. Je n'ai point pour habitude d'embrasser les gens que je juge repoussant. De surcroît, je m'arrête moins aux apparences qu'à l'âme et l'aperçu que j'ai eu de la tienne à travers notre échange est des plus attirantes.
Le cœur de Tim s'emballa dans sa poitrine. Finalement, il était peut-être bien train de rêver, un chevalier du XVIème siècle ne pouvait pas être en train de le complimenter de la sorte. Sans compter qu'être transporté dans un autre temps par le biais d'un simple souhait tenait du délire pur.
Et pourtant, c'était réel. Cela montrait juste que Percival était un beau parleur. Tim n'allait pas se faire avoir et tomber amoureux pour si peu.
— C'est comme ça que vous avez convaincu votre écuyer de coucher avec vous ?
— C'est ma queue qui l'a persuadé, s'esclaffa Percival. Les mots n'ont été nécessaires que pour apaiser sa crainte de la damnation, ajouta-t-il en reprenant son sérieux. Maintenant qu'il t'a pris pour une engeance du malin apparut pour nous confondre, je ne vais hélas plus pouvoir compter sur lui pour me satisfaire, conclut-il, sombrement.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Décidément Percival m’étonnera toujours avec son franc parler :) Pauvre Tim je sens qu'il va subir les assauts de Percival jusqu'à ce qu'il lui cède lol
Je suis curieuse de voir la vie de Tim à cette époque et les entrainements que Percival lui réserve si il le peut..
L'histoire est chaque jour plus passionnante et j'ai trop hâte de voir ce que tu réserves à nos héros pour la suite XD
Tu noteras que Tim non plus n'a pas vraiment la langue dans sa poche, même si bien sûr il n'est pas cru comme notre ami Percival. :)
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