Tim demanda grâce après quelques échanges seulement.
— Tu dois persévérer et endurer, répliqua Percival.
L'adolescent encaissa encore deux chocs avant de perdre son arme. C'était trop physique pour lui, surtout après une longue journée où il n'avait pas ménagé sa peine.
— Reprends-la, exigea le chevalier.
Tim secoua la tête.
— Je n'en peux vraiment plus.
— Si tu renonces aussi vite, il n'est pas surprenant que tu sois si chétif.
L'adolescent fut piqué au vif. Il faisait des efforts. Toute la journée, il s'était donné à fond alors même que Guillemin l'avait poursuivi de son hostilité et il fallait encore qu'il essuie des reproches.
Au XXIème siècle, aussi, il n'accordait qu'un temps limité aux exercices pour se muscler, parce qu'il était moulu après avoir servi de punching-ball vivant à Harvey, Côme et Lisle et qu'il était las d'avoir étudié. Comme tout un chacun, il avait besoin de se détendre. C'était agréable de se défouler dans un jeu vidéo où il pouvait pulvériser d'un clic furieux de souris ses adversaires sans faire de mal à personne.
— Je n'ai pas exactement été oisif, aujourd'hui.
— Moi non plus. J'ai déjà accompli de nombreux exercices à cheval et avec mon armure sur le dos.
Et elle pesait son poids, Tim l'avait lu dans plusieurs bouquins.
— Mais vous avez l'habitude, vous ! protesta-t-il néanmoins.
— Encore faut-il la prendre.
Tim se baissa courageusement pour récupérer son arme, mais ne parvint pas à la soulever, ses bras le trahissant.
Percival prit pitié de lui.
— Tu as raison, il vaut mieux y aller en douceur. Tu n'es point accoutumé à ton nouveau métier. Va donc dormir. Nous reprendrons demain.
Tim aurait bien tenté une fois encore de retrouver son époque en allant derrière la tapisserie, mais sentant qu'il était congédié, il ne voulut pas s'imposer et s'en fut.
Cette nuit-là, il rêva que le chevalier l'embrassait encore et encore et il se réveilla avec une érection douloureuse. Pas moyen cependant d'y faire quoique ce soit vu comme il était entouré. Heureusement qu'il n'avait pas mouillé ses vêtements dans la mesure où il n'avait que ceux qu'il portait sur le dos.
— Tu dois persévérer et endurer, répliqua Percival.
L'adolescent encaissa encore deux chocs avant de perdre son arme. C'était trop physique pour lui, surtout après une longue journée où il n'avait pas ménagé sa peine.
— Reprends-la, exigea le chevalier.
Tim secoua la tête.
— Je n'en peux vraiment plus.
— Si tu renonces aussi vite, il n'est pas surprenant que tu sois si chétif.
L'adolescent fut piqué au vif. Il faisait des efforts. Toute la journée, il s'était donné à fond alors même que Guillemin l'avait poursuivi de son hostilité et il fallait encore qu'il essuie des reproches.
Au XXIème siècle, aussi, il n'accordait qu'un temps limité aux exercices pour se muscler, parce qu'il était moulu après avoir servi de punching-ball vivant à Harvey, Côme et Lisle et qu'il était las d'avoir étudié. Comme tout un chacun, il avait besoin de se détendre. C'était agréable de se défouler dans un jeu vidéo où il pouvait pulvériser d'un clic furieux de souris ses adversaires sans faire de mal à personne.
— Je n'ai pas exactement été oisif, aujourd'hui.
— Moi non plus. J'ai déjà accompli de nombreux exercices à cheval et avec mon armure sur le dos.
Et elle pesait son poids, Tim l'avait lu dans plusieurs bouquins.
— Mais vous avez l'habitude, vous ! protesta-t-il néanmoins.
— Encore faut-il la prendre.
Tim se baissa courageusement pour récupérer son arme, mais ne parvint pas à la soulever, ses bras le trahissant.
Percival prit pitié de lui.
— Tu as raison, il vaut mieux y aller en douceur. Tu n'es point accoutumé à ton nouveau métier. Va donc dormir. Nous reprendrons demain.
Tim aurait bien tenté une fois encore de retrouver son époque en allant derrière la tapisserie, mais sentant qu'il était congédié, il ne voulut pas s'imposer et s'en fut.
Cette nuit-là, il rêva que le chevalier l'embrassait encore et encore et il se réveilla avec une érection douloureuse. Pas moyen cependant d'y faire quoique ce soit vu comme il était entouré. Heureusement qu'il n'avait pas mouillé ses vêtements dans la mesure où il n'avait que ceux qu'il portait sur le dos.