— Les orcéants ne sont peut-être pas attractifs à tes yeux, mais ce n'est pas le cas pour moi et l'essentiel est de toute façon ailleurs. Byll est gentil et sensible.
Pierrick ne sut que répliquer à cela. Il restait gêné que Rouge qui lui ressemble autant puisse avoir une relation avec un orcéant. La teinture qui avait rendu noir ses cheveux du roux ne changeait rien : il avait le même visage que lui. Regarder Rouge s'était comme contempler un miroir grossissant et c'était fort désagréable.
— En tout le cas, je refuse que toi et l'orcéant vous vous fassiez des mamours tant que tu seras mon portrait craché, cela me file des boutons, finit-il par déclarer.
— Cela ne te concerne pas. Mais si cela peut te rassurer, ce n'est pas à l'ordre du jour.
— Parfait ! s'exclama Pierrick et il planta là Rouge.
Une pensée le taraudait à présent : si le dragon avait remarqué son amour pour le licornéen, Korel lui-même ne s'en était-il pas rendu compte ? Et si jamais c'était le cas, est-ce que cela le dégoûtait ? Il ne lui en avait pas parlé, mais ce n'était pas comme s'il était du genre bavard.
Pierrick se maudit d'être aussi lâche et de ne pas confronter Korel. S'il en avait été capable, il n'aurait pas été sur les routes dans cette quête folle pour transformer le monde d'Erret.
Il s'était embarqué dans une tâche qui le dépassait et quand il voyait ses camarades si motivés, il éprouvait un malaise diffus. Il était certes logique que Byll veuille que les siens ne soient plus des esclaves et Pierrick était obligé de reconnaître que sous leurs dehors frustres, les orcéants étaient plutôt intelligents. Il était également normal que Korel souhaite que la servitude des licornéens prenne fin et naturel que Rouge espère pouvoir se promener au grand jour sans emprunter une apparence qui n'était pas la sienne et sans pour autant être bombardé de projectiles mortels, mais Élissande, elle, n'avait aucun intérêt à ce que le règne des humains se termine et pourtant, elle brûlait d'enthousiasme. D'après elle, il était injuste que tant d'espèces soient aussi mal considérées. D'ailleurs, toujours selon elle, tout cela, c'était à cause des hommes. Si les femmes avaient eu le pouvoir, affirmait-elle, les choses auraient été différentes. Pierrick en doutait et de toute façon s'en moquait.
Pierrick ne sut que répliquer à cela. Il restait gêné que Rouge qui lui ressemble autant puisse avoir une relation avec un orcéant. La teinture qui avait rendu noir ses cheveux du roux ne changeait rien : il avait le même visage que lui. Regarder Rouge s'était comme contempler un miroir grossissant et c'était fort désagréable.
— En tout le cas, je refuse que toi et l'orcéant vous vous fassiez des mamours tant que tu seras mon portrait craché, cela me file des boutons, finit-il par déclarer.
— Cela ne te concerne pas. Mais si cela peut te rassurer, ce n'est pas à l'ordre du jour.
— Parfait ! s'exclama Pierrick et il planta là Rouge.
Une pensée le taraudait à présent : si le dragon avait remarqué son amour pour le licornéen, Korel lui-même ne s'en était-il pas rendu compte ? Et si jamais c'était le cas, est-ce que cela le dégoûtait ? Il ne lui en avait pas parlé, mais ce n'était pas comme s'il était du genre bavard.
Pierrick se maudit d'être aussi lâche et de ne pas confronter Korel. S'il en avait été capable, il n'aurait pas été sur les routes dans cette quête folle pour transformer le monde d'Erret.
Il s'était embarqué dans une tâche qui le dépassait et quand il voyait ses camarades si motivés, il éprouvait un malaise diffus. Il était certes logique que Byll veuille que les siens ne soient plus des esclaves et Pierrick était obligé de reconnaître que sous leurs dehors frustres, les orcéants étaient plutôt intelligents. Il était également normal que Korel souhaite que la servitude des licornéens prenne fin et naturel que Rouge espère pouvoir se promener au grand jour sans emprunter une apparence qui n'était pas la sienne et sans pour autant être bombardé de projectiles mortels, mais Élissande, elle, n'avait aucun intérêt à ce que le règne des humains se termine et pourtant, elle brûlait d'enthousiasme. D'après elle, il était injuste que tant d'espèces soient aussi mal considérées. D'ailleurs, toujours selon elle, tout cela, c'était à cause des hommes. Si les femmes avaient eu le pouvoir, affirmait-elle, les choses auraient été différentes. Pierrick en doutait et de toute façon s'en moquait.
2 commentaires:
Après ces paroles de Rouge, j'espère que Pierrick va réfléchir sur son comportement vis à vis de Byll ^^
C'est bien qu'il est des doutes par rapport à Korel, il mérite de galérer un peu avant de trouver le bonheur lol
Merci pour l'épisode du jour XD
Mine de rien pierrick est quand même lucide face à sa situation...
Je me demande comment il va évoluer...
Merci.
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