Le renseignement obtenu, ils ne mirent pas longtemps à arriver à une grande place où tenaient des dizaines d'étals aux bâches colorées au milieu desquels une foule bigarrée se promenait. Les marchands hélaient les badauds, vantant les mérites de leurs produits. Toutes sortes de choses étaient vendues : des fruits, des légumes, des poissons, de la viande, des tissus, des armes, des meubles, des chats, des chevaux, mais aussi des orcéants, des trolls et gobelins, les trois espèces qui avaient été réduites en esclavage total par les humains. Leur œil éteint était pire que tout. C'était comme si toute intelligence les avaient déserté, qu'ils n'étaient plus que du bétail. Mais c'était faux, ils souffraient de cette situation.
Rouge aurait bien serré la main de Byll, pour le réconforter, mais cela aurait généré trop de problèmes.
Alors, à la place, il tenta de lui transmettre une pensée encourageante.
Les courses furent longues et ennuyeuses. Seule Élissande s'amusait, s'ingéniant à négocier les prix afin de payer le moins possible. Contre toute attente, ils dénichèrent des habits à la taille de Rouge sur le stand d'un marchand ayant affirmé, à raison, que chez lui, du nain au géant, tous trouvaient leur content.
Byll était chargé de leurs différents achats. Le dragon avait voulu l'aider, mais Pierrick l'en avait empêché.
Quand ils eurent enfin fini, c'était déjà le soir. Pierrick se prononça cependant contre l'auberge, jugeant avoir assez dépensé pour la journée.
Rouge se moquait de ses considérations matérielles. L'or n'avait que la valeur que les humains lui donnait. En revanche, il se doutait qu'une fois de plus, Byll aurait le droit à un traitement différent et ne bénéficierait pas de chambre, il approuva donc le rouquin.
Élissande émit quelques réserves, car elle n'aurait rien eu contre un bain chaud, mais elle n'avait pas détesté camper, aussi accepta-t-elle.
Byll et Korel ne pipèrent mot. Ils devaient avoir un avis sur la question et puisqu'ils étaient leurs compagnons de voyage, il eût été naturel qu'ils le donnent, mais ils étaient enfermés dans le rôle de l'esclave pour le premier et du serviteur pour le second.
Heureusement qu'ils s'étaient lancés dans une quête pour que cet état des choses changent et que la domination humaine ne soit plus qu'un souvenir au même titre que l'ère des dragons.
Rouge se sentit soulagé quand ils eurent laissés derrière eux la ville bruyante. L'air était plus pur et les chuchotis de la nature étaient infiniment plus jolis que le brouhaha de la foule.
Et surtout, il allait pouvoir retrouver son Byll.
Rouge aurait bien serré la main de Byll, pour le réconforter, mais cela aurait généré trop de problèmes.
Alors, à la place, il tenta de lui transmettre une pensée encourageante.
Les courses furent longues et ennuyeuses. Seule Élissande s'amusait, s'ingéniant à négocier les prix afin de payer le moins possible. Contre toute attente, ils dénichèrent des habits à la taille de Rouge sur le stand d'un marchand ayant affirmé, à raison, que chez lui, du nain au géant, tous trouvaient leur content.
Byll était chargé de leurs différents achats. Le dragon avait voulu l'aider, mais Pierrick l'en avait empêché.
Quand ils eurent enfin fini, c'était déjà le soir. Pierrick se prononça cependant contre l'auberge, jugeant avoir assez dépensé pour la journée.
Rouge se moquait de ses considérations matérielles. L'or n'avait que la valeur que les humains lui donnait. En revanche, il se doutait qu'une fois de plus, Byll aurait le droit à un traitement différent et ne bénéficierait pas de chambre, il approuva donc le rouquin.
Élissande émit quelques réserves, car elle n'aurait rien eu contre un bain chaud, mais elle n'avait pas détesté camper, aussi accepta-t-elle.
Byll et Korel ne pipèrent mot. Ils devaient avoir un avis sur la question et puisqu'ils étaient leurs compagnons de voyage, il eût été naturel qu'ils le donnent, mais ils étaient enfermés dans le rôle de l'esclave pour le premier et du serviteur pour le second.
Heureusement qu'ils s'étaient lancés dans une quête pour que cet état des choses changent et que la domination humaine ne soit plus qu'un souvenir au même titre que l'ère des dragons.
Rouge se sentit soulagé quand ils eurent laissés derrière eux la ville bruyante. L'air était plus pur et les chuchotis de la nature étaient infiniment plus jolis que le brouhaha de la foule.
Et surtout, il allait pouvoir retrouver son Byll.
2 commentaires:
C'est sur c'est pas facile pour korel et Byll ...
Mine de rien pierrick est soucieux de tt ça ^^
Il fait en sorte de pas rester dans la ville =)
Même si des fois c'est un petit con je l'apprécie de plus en plus ;P
Merci, bon début de semaine ;)
J'adore Rouge et sa façon de penser et de voir les choses ^o^
Merci pour l'épisode et bon début de semaine à toi :)
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