Byll n'éprouvait pas de désir à son endroit alors que le corps humain de Rouge, lui, manifestait son envie de l'enlacer plus étroitement. Pierrick serré contre Korel devait ressentir les mêmes affres puisqu'il aimait le licornéen de tout son âme – sa façon de le couver du regard le prouvait. Il n'avait en revanche pas conscience que Korel était intéressé par lui. Le licornéen cachait mieux son jeu, sans doute parce qu'il n'avait pas réalisé lui-même ce qu'il ressentait pour le rouquin. Heureusement que Élissande n'était pas à la recherche d'un prince charmant, car avec ses compagnons de voyage, elle n'avait aucune chance.
Rouge se releva avec précaution. Il ne parvenait pas à se calmer. Être humain n'était pas facile. Une fois suffisamment à l'écart de ses compagnons, il souleva son pagne de fortune et empoigna son membre dur comme de la pierre. D'instinct, son esprit empli de l'orcéant, il monta et descendit sa main sur son sexe jusqu'à un épais jet blanc en jaillisse, le laissant pantelant.
Dès que sa respiration eut repris son rythme normal, il regagna discrètement le lit de feuilles.
Le lendemain matin, aux aurores, Pierrick voulut qu'ils lèvent le camp. Seule Élissande protesta. Elle était fatiguée, sale et vermoulue et commençait à regretter d'être partie sur un coup de tête sans rien d'autre qu'une combinaison sur le dos. Le rouquin sut la motiver en lui promettant qu'à la première ville venue, elle pourrait procurer ce qu'elle jugeait nécessaire à son confort, dans les limites du raisonnable bien sûr, autrement son pécule fondrait comme neige au soleil, surtout qu'il comptait aussi payer de vrais habits à Rouge, même s'il y avait des chances qu'il doive en faire confectionner des sur-mesures.
Byll, en déduisit Rouge, devrait lui se satisfaire de son pagne en lambeaux. Cela le contraria, même s'il se doutait que derrière cette injustice se cachait aussi une affaire de bon sens : sur Erret, à cause des humains, les licornéens n'étaient plus supposés posséder de cornes et les orcéants porter autre chose qu'un bout de tissu usé ; Byll, vêtu autrement aurait trop suscité l'attention.
Élissande, plutôt que de trotter à l'avant avec Korel et Pierrick, choisit de chevaucher aux côtés de Byll et Rouge.
Le dragon trouvait intéressant de converser avec elle, car cela lui permettait d'en apprendre davantage sur les humains et leur façon de penser, mais il regrettait tout de même de ne pas être juste avec l'orcéant. Le pauvre Byll était mal à l'aise avec la jeune fille. Il ne parlait que s'ils s'adressaient spécifiquement à lui et avec brièveté comme s'il craignait que ce qu'il dirait pourrait se retourner contre lui. C'était logique puisque jusque là sa relation avec les humains s'était borné à leur obéir ou souffrir. L'amabilité de Élissande n'y pouvait rien, quand bien même elle semblait dépourvue de préjugés à l'égard des orcéants, à la différence de Pierrick. C'est d'ailleurs son indignation sur la façon dont ils étaient traités qui l'avait amenée à se joindre à eux.
Rouge se releva avec précaution. Il ne parvenait pas à se calmer. Être humain n'était pas facile. Une fois suffisamment à l'écart de ses compagnons, il souleva son pagne de fortune et empoigna son membre dur comme de la pierre. D'instinct, son esprit empli de l'orcéant, il monta et descendit sa main sur son sexe jusqu'à un épais jet blanc en jaillisse, le laissant pantelant.
Dès que sa respiration eut repris son rythme normal, il regagna discrètement le lit de feuilles.
Le lendemain matin, aux aurores, Pierrick voulut qu'ils lèvent le camp. Seule Élissande protesta. Elle était fatiguée, sale et vermoulue et commençait à regretter d'être partie sur un coup de tête sans rien d'autre qu'une combinaison sur le dos. Le rouquin sut la motiver en lui promettant qu'à la première ville venue, elle pourrait procurer ce qu'elle jugeait nécessaire à son confort, dans les limites du raisonnable bien sûr, autrement son pécule fondrait comme neige au soleil, surtout qu'il comptait aussi payer de vrais habits à Rouge, même s'il y avait des chances qu'il doive en faire confectionner des sur-mesures.
Byll, en déduisit Rouge, devrait lui se satisfaire de son pagne en lambeaux. Cela le contraria, même s'il se doutait que derrière cette injustice se cachait aussi une affaire de bon sens : sur Erret, à cause des humains, les licornéens n'étaient plus supposés posséder de cornes et les orcéants porter autre chose qu'un bout de tissu usé ; Byll, vêtu autrement aurait trop suscité l'attention.
Élissande, plutôt que de trotter à l'avant avec Korel et Pierrick, choisit de chevaucher aux côtés de Byll et Rouge.
Le dragon trouvait intéressant de converser avec elle, car cela lui permettait d'en apprendre davantage sur les humains et leur façon de penser, mais il regrettait tout de même de ne pas être juste avec l'orcéant. Le pauvre Byll était mal à l'aise avec la jeune fille. Il ne parlait que s'ils s'adressaient spécifiquement à lui et avec brièveté comme s'il craignait que ce qu'il dirait pourrait se retourner contre lui. C'était logique puisque jusque là sa relation avec les humains s'était borné à leur obéir ou souffrir. L'amabilité de Élissande n'y pouvait rien, quand bien même elle semblait dépourvue de préjugés à l'égard des orcéants, à la différence de Pierrick. C'est d'ailleurs son indignation sur la façon dont ils étaient traités qui l'avait amenée à se joindre à eux.
3 commentaires:
Une belle équipe que voilà :)
Merci pour l'épisode ^^ ah la la que de non-dit entre nos héros qui solutionnerais leurs relations si chacun avait le courage de se confier à sa moitié lol
Vivement la suite XD
C'est pas faux que s'ils se parlaient, cela arrangerait des choses. Mais bon parler n'est pas le seul mode de communication... ;)
Pauvre Byll c'est un traumatisé de la vie ...
J'espère qu'avec le temps ça ira mieux....
Merci ^^
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