Quelques instants plus tard, ils étaient tous dehors. Le visage émerveillé de Rouge en voyant le ciel pour la première fois remua Byll.
— C'est comme tu l'avais décrit, déclara le dragon.
— C'est pas le moment de jouer les touristes ! s'écria Pierrick avec humeur. Byll, reconduis-nous à l'endroit où nous avons laissé les chevaux.
L'orcéant resta aux côtés de Rouge sans se soucier de lui. Le ton employé lui avait déplu et il lui semblait que le dragon avait bien le droit de prendre le temps de s'accoutumer au monde extérieur.
Pierrick s'énerva, pestant entre ses dents.
— Ce que tu peux être soupe-au-lait, c'est bien un tempérament de roux, ça... commenta Élissande.
Le rouquin devint tout rouge et explosa :
— Tu ne serais peut-être pas aussi tranquille si c'était ton sosie version géante qui se promenait sans rien sur le dos !
— Ah, c'est donc cela qui te dérange, s'amusa la jeune fille.
Byll pouvait comprendre la gêne de Pierrick, car lui-même avait souffert de ne jamais bénéficier d'aucune intimité au dortoir, le sommet ayant été d'avoir failli être obligé de s'unir avec une orcéant en public, mais il avait du mal à plaindre l'humain.
— L'air est frais. Je n'aurais rien contre me couvrir, alors allons-y, dit Rouge.
Byll prit la tête du groupe, tout en jetant de fréquent scoups d'œil en arrière pour s'assurer que cela allait pour Rouge qui avait une curieuse démarche chaloupée.
Dès qu'ils furent arrivés aux chevaux attachés à un tronc d'arbre, Korel, sans que Pierrick lui ait demandé quoi que ce soit, se chargea de fouiller leurs paquetages afin d'habiller Rouge. Aucun des vêtements du rouquin n'avait évidemment la bonne taille, aussi bricolèrent-ils une tenue à l'aide d'une cape et d'une couverture.
Après une nouvelle discussion mouvementée, Pierrick et Korel montèrent sur un cheval, Élissande sur l'autre et ils s'éloignèrent au petit trot, Byll et Rouge à pieds derrière eux, ce qui convenait à merveille à l'orcéant qui avait ainsi le loisir de bavarder avec son ami sans être entendu des autres.
— La lumière du soleil est éblouissante, murmura Rouge.
— Et encore nous sommes sous la frondaison des arbres.
— Je n'en connaissais que les racines, mais leurs feuillages sont d'un vert magnifique.
— Je suis content que tu puisses enfin être dehors.
— Moi aussi, mais elles ont beau ne plus être là, j'aspire à déployer mes ailes.
— Un jour, tu pourras, si notre quête aboutit, assura Byll.
— Et tu viendras avec moi, sur mon dos, comme tu en as toujours rêvé, compléta Rouge avec un sourire humain.
— C'est comme tu l'avais décrit, déclara le dragon.
— C'est pas le moment de jouer les touristes ! s'écria Pierrick avec humeur. Byll, reconduis-nous à l'endroit où nous avons laissé les chevaux.
L'orcéant resta aux côtés de Rouge sans se soucier de lui. Le ton employé lui avait déplu et il lui semblait que le dragon avait bien le droit de prendre le temps de s'accoutumer au monde extérieur.
Pierrick s'énerva, pestant entre ses dents.
— Ce que tu peux être soupe-au-lait, c'est bien un tempérament de roux, ça... commenta Élissande.
Le rouquin devint tout rouge et explosa :
— Tu ne serais peut-être pas aussi tranquille si c'était ton sosie version géante qui se promenait sans rien sur le dos !
— Ah, c'est donc cela qui te dérange, s'amusa la jeune fille.
Byll pouvait comprendre la gêne de Pierrick, car lui-même avait souffert de ne jamais bénéficier d'aucune intimité au dortoir, le sommet ayant été d'avoir failli être obligé de s'unir avec une orcéant en public, mais il avait du mal à plaindre l'humain.
— L'air est frais. Je n'aurais rien contre me couvrir, alors allons-y, dit Rouge.
Byll prit la tête du groupe, tout en jetant de fréquent scoups d'œil en arrière pour s'assurer que cela allait pour Rouge qui avait une curieuse démarche chaloupée.
Dès qu'ils furent arrivés aux chevaux attachés à un tronc d'arbre, Korel, sans que Pierrick lui ait demandé quoi que ce soit, se chargea de fouiller leurs paquetages afin d'habiller Rouge. Aucun des vêtements du rouquin n'avait évidemment la bonne taille, aussi bricolèrent-ils une tenue à l'aide d'une cape et d'une couverture.
Après une nouvelle discussion mouvementée, Pierrick et Korel montèrent sur un cheval, Élissande sur l'autre et ils s'éloignèrent au petit trot, Byll et Rouge à pieds derrière eux, ce qui convenait à merveille à l'orcéant qui avait ainsi le loisir de bavarder avec son ami sans être entendu des autres.
— La lumière du soleil est éblouissante, murmura Rouge.
— Et encore nous sommes sous la frondaison des arbres.
— Je n'en connaissais que les racines, mais leurs feuillages sont d'un vert magnifique.
— Je suis content que tu puisses enfin être dehors.
— Moi aussi, mais elles ont beau ne plus être là, j'aspire à déployer mes ailes.
— Un jour, tu pourras, si notre quête aboutit, assura Byll.
— Et tu viendras avec moi, sur mon dos, comme tu en as toujours rêvé, compléta Rouge avec un sourire humain.
5 commentaires:
Byll et Rouge sont trop mignon :)
Merci pour l'épisode, j'adore quand Pierrick et Élissande se chamaille lol
Je sens que le chemin sera parcouru d'embûche pour que nos héros mène leur quête à son but ^^
Vivement la suite XD
La quête ne fait que commencer ! :)
Pour info, jeudi, il y aura un épisode d'A travers les millénaires, avant de continuer sur Orcéant.
Ils sont trop mimi tous les deux ^^
Je l'ai déjà dit mais elissande me plait bcp j'adore ses piques =)
Merci, bon début de semaine ;)
Wah, ils sont tellement choux Byll et Rouge <3 ! J'ai tellement hâte de les voir nouer des liens tout les deux, haha!
Elissande a vraiment un caractère bien trempé... A ce demander si, aux yeux de Korel, elle ne deviendra pas une rivale potentielle. Tout est possible après tout :D !
Byll et Rouge, remporteront-ils la coupe du couple le plus mignon ? Vous le saurez en lisant la suite d'Orcéant. ;)
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