Merwan était tout sauf ravi. Pas moins de cinq autres aliens tentaculaires avaient débarqué en même temps que Pieuvre. Un à la peau verdâtre avait d'entrée de jeu voulut l'atteindre, mais il l'avait esquivé.
La dernière fois que Pieuvre avait reçu, il s'était accouplé avec son invitée et Merwan se demanda si la petite réunion n'allait pas tourner à l'orgie. C'était d'autant plus frustrant que d'après ses calculs, c'était normalement le soir où Pieuvre aurait dû l'examiner.
Gardant ses distances, il ne s'éloigna toutefois pas trop afin de pouvoir tester ses connaissances grandissantes en ce qu'il savait désormais s'appeler le « Tappelnien. »
S'il comprenait le sens de plusieurs mots tels « zoo », « animal » et « vétérinaire », il peinait hélas encore à saisir le sens des phrases. Il fallait qu'il étudie davantage, accumule du vocabulaire, s'améliore en grammaire, et s'entraîne à parler. C'était ardu, mais cela l'occupait durant les longues heures solitaires où Pieuvre s'absentait. La notion de week-end ne semblait pas exister en « Tappelnie. »
Il pressait ses lèvres sur la tête triangulaire de Pieuvre désormais tous les soirs. L'alien le laissait faire. Pour lui, c'était sans doute l'équivalent d'un coup de langue d'un chien pour un humain, mais pour Merwan, c'était tout autre chose : c'était une marque d'amour.
Par moments encore, il le niait. Il ne ressentait pas ça pour cette créature à tentacules qui le traitait comme un animal. Seulement il lui manquait dans la journée. Il avait envie de l'embrasser et cédait désormais à ce désir dès que Pieuvre rentrait. Il comptait les jours qui le séparait du moment où l'alien à tentacules l'examinait en profondeur. Il appréciait chacune des affectueuses caresses qui lui ébouriffaient les cheveux. Il l'aimait, qu'il le veuille ou non, que cela fasse de lui quelqu'un de dégoûtant ou pas.
Les six Tappelniens aspirèrent par un tentacule tube sur tube de liquides colorés, tout en discutant de choses dont Merwan ne saisissait que des bribes.
Et puis, finalement, les invités souhaitèrent bonne nuit et quittèrent les lieux. Deux d'entre eux avaient une démarche chancelante comme s'ils étaient ivres, ce qui était peut-être le cas. Les extraterrestres à tentacules n'avaient peut-être pas de jour de repos, mais cela ne voulaient pas dire qu'ils ne connaissaient pas l'alcool. Apprendre une langue, ce n'était juste des mots et des structures de phrases, c'était aussi toute une culture.
La dernière fois que Pieuvre avait reçu, il s'était accouplé avec son invitée et Merwan se demanda si la petite réunion n'allait pas tourner à l'orgie. C'était d'autant plus frustrant que d'après ses calculs, c'était normalement le soir où Pieuvre aurait dû l'examiner.
Gardant ses distances, il ne s'éloigna toutefois pas trop afin de pouvoir tester ses connaissances grandissantes en ce qu'il savait désormais s'appeler le « Tappelnien. »
S'il comprenait le sens de plusieurs mots tels « zoo », « animal » et « vétérinaire », il peinait hélas encore à saisir le sens des phrases. Il fallait qu'il étudie davantage, accumule du vocabulaire, s'améliore en grammaire, et s'entraîne à parler. C'était ardu, mais cela l'occupait durant les longues heures solitaires où Pieuvre s'absentait. La notion de week-end ne semblait pas exister en « Tappelnie. »
Il pressait ses lèvres sur la tête triangulaire de Pieuvre désormais tous les soirs. L'alien le laissait faire. Pour lui, c'était sans doute l'équivalent d'un coup de langue d'un chien pour un humain, mais pour Merwan, c'était tout autre chose : c'était une marque d'amour.
Par moments encore, il le niait. Il ne ressentait pas ça pour cette créature à tentacules qui le traitait comme un animal. Seulement il lui manquait dans la journée. Il avait envie de l'embrasser et cédait désormais à ce désir dès que Pieuvre rentrait. Il comptait les jours qui le séparait du moment où l'alien à tentacules l'examinait en profondeur. Il appréciait chacune des affectueuses caresses qui lui ébouriffaient les cheveux. Il l'aimait, qu'il le veuille ou non, que cela fasse de lui quelqu'un de dégoûtant ou pas.
Les six Tappelniens aspirèrent par un tentacule tube sur tube de liquides colorés, tout en discutant de choses dont Merwan ne saisissait que des bribes.
Et puis, finalement, les invités souhaitèrent bonne nuit et quittèrent les lieux. Deux d'entre eux avaient une démarche chancelante comme s'ils étaient ivres, ce qui était peut-être le cas. Les extraterrestres à tentacules n'avaient peut-être pas de jour de repos, mais cela ne voulaient pas dire qu'ils ne connaissaient pas l'alcool. Apprendre une langue, ce n'était juste des mots et des structures de phrases, c'était aussi toute une culture.
2 commentaires:
Génial comme toujours c'est un pur moment de plaisir que de lire tes histoires ^o^ merci du mal que tu te donnes
Merwan est trop mignon avec ses doutes en ce qui concerne Zyxxx, j'espère que ces deux là pourront enfin discuter quand Merwan en saura plus sur cette langue ^^
vivement la suite XD
il compte les jours entre les examens.... quel petit coquin ^^
Hâte de lire la suite ! merci pour ce chapitre
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