Cela
faisait quatre jours que Zibulinion vivait avec le professeur de sorts,
sans se soucier du reste du monde quand une fée du Comité leur rendit
visite, les rappelant à la réalité. Elle venait chercher l'adolescent
car nul baiser n'avait réveillé les deux adversaires de Zibulinion, ce
qui était fort mauvais diplomatiquement parlant vis à vis des sorcières.
Même si Zibulinion avait agi sous contrainte, son acte demeurait
criminel. Bien sûr, les fées du Comité avaient calmé le jeu en émettant
la possibilité que seul un des baisers du fée puissent tirer les deux
victimes de leur apparent sommeil éternel, mais cela restait à prouver.
Relhnad voulut accompagner Zibulinion, mais la fée du Comité refusa. Il revint à la charge.
– Vous n'êtes pas concerné, répéta-t-elle comme une machine, lui opposant une fin de non recevoir.
– Je ne vois pas en quoi ma présence dérangera qui que ce soit, insista Relhnad.
La fée du Comité l'ignora et transmit l'image du lieu à Zibulinion afin qu'il puisse se téléporter.
– Je reviens vite, promit l'adolescent, même si une part de lui craignait que son sort ait échoué et qu'en fait de fausse mort, il ait vraiment tué deux personnes.
Dans une chambre mauve, Antenhyo et la sorcière âgé d'une quarantaine d'années étaient chacun immobiles sur un lit, le corps recouvert d'une couverture tricotée comme des toiles d'araignées. De nombreux personnes étaient présentes à leur chevet. Zibulinion reconnut la directrice de Daroilak.
La fée du Comité ne l'avait pas prévenu qu'il y aurait autant de monde et Zibulinion se sentit au bord de la panique.
– C'est normal que...
– Oui, nous étions attendus...
Et s'il n'avait pas été disposé à venir, l'aurait-elle contraint ? Décidément, les fées du Comité se comportaient de manière bien cavalières. Elles ne l'avaient toutefois pas obligées à prendre une autre apparence pour faire plus fée.
Zibulinion, regrettant l'absence de Relhnad, s'avança dans une atmosphère lourde de reproches. Qu'on ait voulu le tuer et que l'un des coupables à présent étendu sur un lit, ait failli réussir, tout cela importait peu à l'assemblée.
Zibulinion se rendit d'abord auprès d'Antenhyo, sous le feu des regards. Le sorcier mal peigné était figé, les yeux fixes, comme une poupée. Zibulinion se pencha pour déposer un baiser sur son front, mais fut arrêté dans son geste par une sorcière qui clama :
– Nous l'avons déjà embrassé de partout ! Et comme nous savons que vous les fées, vous aimez ce genre de stupidité, nous avons même pris la peine de faire venir les personnes amoureuses d'eux pour qu'elles leur donnent un baiser ! En pure perte !
Zibulinion se mordit la lèvre. Un rire nerveux montait en lui. Il espéra qu'il n'aurait pas à jouer le rôle du prince charmant, il n'en avait pas l'étoffe et surtout, il avait déjà le sien qui était du genre jaloux. Entendre le nom de Neyenje continuait à le mettre de mauvaise humeur.
Relhnad voulut accompagner Zibulinion, mais la fée du Comité refusa. Il revint à la charge.
– Vous n'êtes pas concerné, répéta-t-elle comme une machine, lui opposant une fin de non recevoir.
– Je ne vois pas en quoi ma présence dérangera qui que ce soit, insista Relhnad.
La fée du Comité l'ignora et transmit l'image du lieu à Zibulinion afin qu'il puisse se téléporter.
– Je reviens vite, promit l'adolescent, même si une part de lui craignait que son sort ait échoué et qu'en fait de fausse mort, il ait vraiment tué deux personnes.
Dans une chambre mauve, Antenhyo et la sorcière âgé d'une quarantaine d'années étaient chacun immobiles sur un lit, le corps recouvert d'une couverture tricotée comme des toiles d'araignées. De nombreux personnes étaient présentes à leur chevet. Zibulinion reconnut la directrice de Daroilak.
La fée du Comité ne l'avait pas prévenu qu'il y aurait autant de monde et Zibulinion se sentit au bord de la panique.
– C'est normal que...
– Oui, nous étions attendus...
Et s'il n'avait pas été disposé à venir, l'aurait-elle contraint ? Décidément, les fées du Comité se comportaient de manière bien cavalières. Elles ne l'avaient toutefois pas obligées à prendre une autre apparence pour faire plus fée.
Zibulinion, regrettant l'absence de Relhnad, s'avança dans une atmosphère lourde de reproches. Qu'on ait voulu le tuer et que l'un des coupables à présent étendu sur un lit, ait failli réussir, tout cela importait peu à l'assemblée.
Zibulinion se rendit d'abord auprès d'Antenhyo, sous le feu des regards. Le sorcier mal peigné était figé, les yeux fixes, comme une poupée. Zibulinion se pencha pour déposer un baiser sur son front, mais fut arrêté dans son geste par une sorcière qui clama :
– Nous l'avons déjà embrassé de partout ! Et comme nous savons que vous les fées, vous aimez ce genre de stupidité, nous avons même pris la peine de faire venir les personnes amoureuses d'eux pour qu'elles leur donnent un baiser ! En pure perte !
Zibulinion se mordit la lèvre. Un rire nerveux montait en lui. Il espéra qu'il n'aurait pas à jouer le rôle du prince charmant, il n'en avait pas l'étoffe et surtout, il avait déjà le sien qui était du genre jaloux. Entendre le nom de Neyenje continuait à le mettre de mauvaise humeur.
2 commentaires:
Alors là génial, bravo pour cet épisode ^^
J'espère que Zibu réussira à les réveiller sinon cela lui causera encore des ennuis ^^'
Relhnad est trop mignon quand il est jaloux lol
vivement la suite XD
L'ultime rebondissement. :)
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