Merwan avait peine à y croire. Il était en train d'avoir une conversation avec Pieuvre. Zyxxx. Il ne l'avait pas planifié, mais l'alien à tentacule l'ayant entendu, il avait bien été obligé de se jeter à l'eau. C'était si étrange. Son cœur tambourinait à toute vitesse dans sa poitrine.
— Puisque nous pouvons communiquer, je compte sur toi pour m'éclairer sur le fonctionnement de ton espèce.
Pieuvre, ou plutôt Zyxxx, parlait lentement, facilitant la compréhension.
— J'ai moi aussi des questions, répliqua Merwan.
— Vas-y en premier...
Merwan déglutit. Les mots lui échappaient et il ne savait pas par quoi commencer.
— Non, c'est bon. Toi d'abord...
— La nourriture te convient-elle ?
— Ce que je mangeais sur « Terre » était très différent. Je me suis habitué, même si le goût, ce n'est pas vraiment ça.
C'était un euphémisme pour ne pas vexer son interlocuteur, mais il était vrai qu'il s'était accoutumé aux bouteilles comme aux comprimés.
— Tu es plus porté sur le liquide ou le solide ?
— Les deux sont nécessaires.
— Quelque chose te manque-t-il ?
Des tas... Merwan choisit un truc simple auquel Pieuvre pourrait peut-être remédier, même si mot habit ne faisait à priori pas parti du vocabulaire des aliens à tentacules :
— De quoi couvrir mon corps.
— Tu appartiens donc à ces espèces qui éprouvent le besoin de porter des matériaux artificiels pour protéger leurs peaux. Je tâcherai de te procurer ça.
— Les Tappelniens n'ont pas... froid... sans rien ?
Merwan ne connaissait pas l'équivalent de « gênés » en Tappelnien.
— Notre température a un régulateur interne, répondit Zyxxx, avant d'enchaîner sur une question que Merwan ne comprit pas.
— Désolé. Je ne connais pas ce terme.
— Tant pis, ce n'est pas grave. Je suis déjà admiratif de ton niveau en Tappelnien.
Pieuvre monta un tentacule au-dessus de la tête de Merwan, mais le retira sans lui ébouriffer les cheveux. N'allait-il plus le toucher maintenant qu'il savait que Merwan n'était pas un animal ?
— Merci.
— Nous allons devoir retourner au zoo interplanétaire...
Bouleversé, Merwan ne parvint pas à saisir la fin de la phrase. Pieuvre n'allait-pas le ramener là-bas, c'était impossible.
— Je ne veux pas.
— Il faut bien prévenir le directeur que ceux de ton espèce n'ont pas leur place en cage et le plus simple est t'y ramener pour qu'il constate de lui-même ton intelligence.
Merwan s'en voulut de son mouvement de panique. Pieuvre, enfin Zyxxx, était comme toujours gentil. Merwan, lui, avait perdu de vue un de ses objectifs premiers en apprenant la langue de l'extraterrestre : celui de tirer d'affaire Anouchka.
— Est-ce qu'il libèrera ceux avec qui j'étais enfermé ?
C'est ce qu'il espérait pour Anouchka. Tom, il préférait le savoir derrière les barreaux. La simple idée de le revoir le glaçait.
— Je ne suis pas sûr. C'est un cas compliqué. Cela évitera surtout d'autres captures.
— Puisque nous pouvons communiquer, je compte sur toi pour m'éclairer sur le fonctionnement de ton espèce.
Pieuvre, ou plutôt Zyxxx, parlait lentement, facilitant la compréhension.
— J'ai moi aussi des questions, répliqua Merwan.
— Vas-y en premier...
Merwan déglutit. Les mots lui échappaient et il ne savait pas par quoi commencer.
— Non, c'est bon. Toi d'abord...
— La nourriture te convient-elle ?
— Ce que je mangeais sur « Terre » était très différent. Je me suis habitué, même si le goût, ce n'est pas vraiment ça.
C'était un euphémisme pour ne pas vexer son interlocuteur, mais il était vrai qu'il s'était accoutumé aux bouteilles comme aux comprimés.
— Tu es plus porté sur le liquide ou le solide ?
— Les deux sont nécessaires.
— Quelque chose te manque-t-il ?
Des tas... Merwan choisit un truc simple auquel Pieuvre pourrait peut-être remédier, même si mot habit ne faisait à priori pas parti du vocabulaire des aliens à tentacules :
— De quoi couvrir mon corps.
— Tu appartiens donc à ces espèces qui éprouvent le besoin de porter des matériaux artificiels pour protéger leurs peaux. Je tâcherai de te procurer ça.
— Les Tappelniens n'ont pas... froid... sans rien ?
Merwan ne connaissait pas l'équivalent de « gênés » en Tappelnien.
— Notre température a un régulateur interne, répondit Zyxxx, avant d'enchaîner sur une question que Merwan ne comprit pas.
— Désolé. Je ne connais pas ce terme.
— Tant pis, ce n'est pas grave. Je suis déjà admiratif de ton niveau en Tappelnien.
Pieuvre monta un tentacule au-dessus de la tête de Merwan, mais le retira sans lui ébouriffer les cheveux. N'allait-il plus le toucher maintenant qu'il savait que Merwan n'était pas un animal ?
— Merci.
— Nous allons devoir retourner au zoo interplanétaire...
Bouleversé, Merwan ne parvint pas à saisir la fin de la phrase. Pieuvre n'allait-pas le ramener là-bas, c'était impossible.
— Je ne veux pas.
— Il faut bien prévenir le directeur que ceux de ton espèce n'ont pas leur place en cage et le plus simple est t'y ramener pour qu'il constate de lui-même ton intelligence.
Merwan s'en voulut de son mouvement de panique. Pieuvre, enfin Zyxxx, était comme toujours gentil. Merwan, lui, avait perdu de vue un de ses objectifs premiers en apprenant la langue de l'extraterrestre : celui de tirer d'affaire Anouchka.
— Est-ce qu'il libèrera ceux avec qui j'étais enfermé ?
C'est ce qu'il espérait pour Anouchka. Tom, il préférait le savoir derrière les barreaux. La simple idée de le revoir le glaçait.
— Je ne suis pas sûr. C'est un cas compliqué. Cela évitera surtout d'autres captures.
2 commentaires:
Encore un super épisode, merci ^__^
Mon dieu repartir pour le zoo même s'il n'y reste pas c'est quand même une épreuve pour Merwan ^^'
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserve pour la suite :)
C'est sûr que retourner au Zoo, même de l'autre côté des barreaux, ne sera pas une partie de plaisir pour Merwan... mais c'est ça qui rend les choses intéressantes !
Merci comme toujours de commenter, dès fois, j'ai l'impression que tu es ma seule lectrice, même si je sais bien qu'il y en a d'autres.
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