Et puis, enfin, ils aboutirent : le plafond se fendit et une pluie terreuse se répandit dans la pièce. Zibulinion se dépêcha de les protéger tous afin d'éviter que tout ne s'effondre sur eux, ne les ensevelissant.
Le ciel bleu apparut et une brise glaciale souffla sur leurs visages.
L'oiseau arc-en-ciel grandissait toujours et ne tarderait pas à reprendre sa véritable taille.
– Grimpons dessus, suggéra Folebiol.
L'idée était bonne et ils s'installèrent sur l'animal. En trois battement d'ailes, ils furent sortis de la pièce souterraine, et en trois supplémentaires, ils se retrouvèrent au-dessus des arbres. L'oiseau achevait d'atteindre sa taille et dans ses conditions, se tenir dessus n'était pas aisé. Relhnad aurait glissé si Zibulinion ne l'avait pas maintenu.
– Fais le voler au-dessus de l'école que tout le monde nous voit. Cela en serait fini des secrets, ainsi, déclara Relhnad.
– Ma mère me croira peut-être après cela ! s'exclama Waltharan.
L'oiseau arc-en-ciel pépia son contentement. Malgré ses quatre passagers, il était ravi de se dégourdir les ailes après pratiquement deux années d'enfermement. Il passa au-dessus des tourelles de l'école, effectuant plusieurs cercles jusqu'à ce qu'aux fenêtres, apparaissent plein de fées intriguées.
Suivant les consignes de Zibulinion, il fit la même chose au-dessus de l'aire des bus où il y avait foule.
Neyenje avait bel et bien réussi à créer une émeute et à obliger la directrice elle-même à intervenir. Il lui faisait face ainsi qu'à plusieurs professeurs, mais la grande majorité des élèves ne s'était pas pour autant dispersée.
L'attention était désormais divisée entre ce qui se passait à terre et dans les airs.
Le gigantesque oiseau était partant pour des acrobaties face à autant de spectateurs, mais Zibulinion le dissuada.
– Il n'y a pas de place pour que l'on se pose avec tout le monde qu'il y a, dit Folebiol.
– Nous aussi, nous avons des ailes, répliqua Waltharan.
– Relhnad, tu peux voler ? demanda Zibulinion.
– Mes ailes sont intactes, c'est bon.
Zibulinion informa leur monture de leurs intentions, lui proposant de se poser plus loin, à un endroit dégagé, mais ce dernier lui répondit qu'il préférait continuer à virevolter dans le ciel et effectuer des figures dès qu'ils auraient quitté son dos.
Ils prirent tous les quatre le parti d'atterrir au milieu du cercle, à côté de Neyenje, tout près de Validocielle. C'était ironique, après avoir voulu l'éviter, mais la donne avait changé. Elle n'avait plus d'otage à sa disposition, plus de moyen de pression... et même si elle abreuvait de mensonges l'assemblée pendant leur descente, elle ne pourrait plus faire d'eux des prisonniers en toute discrétion.
Le ciel bleu apparut et une brise glaciale souffla sur leurs visages.
L'oiseau arc-en-ciel grandissait toujours et ne tarderait pas à reprendre sa véritable taille.
– Grimpons dessus, suggéra Folebiol.
L'idée était bonne et ils s'installèrent sur l'animal. En trois battement d'ailes, ils furent sortis de la pièce souterraine, et en trois supplémentaires, ils se retrouvèrent au-dessus des arbres. L'oiseau achevait d'atteindre sa taille et dans ses conditions, se tenir dessus n'était pas aisé. Relhnad aurait glissé si Zibulinion ne l'avait pas maintenu.
– Fais le voler au-dessus de l'école que tout le monde nous voit. Cela en serait fini des secrets, ainsi, déclara Relhnad.
– Ma mère me croira peut-être après cela ! s'exclama Waltharan.
L'oiseau arc-en-ciel pépia son contentement. Malgré ses quatre passagers, il était ravi de se dégourdir les ailes après pratiquement deux années d'enfermement. Il passa au-dessus des tourelles de l'école, effectuant plusieurs cercles jusqu'à ce qu'aux fenêtres, apparaissent plein de fées intriguées.
Suivant les consignes de Zibulinion, il fit la même chose au-dessus de l'aire des bus où il y avait foule.
Neyenje avait bel et bien réussi à créer une émeute et à obliger la directrice elle-même à intervenir. Il lui faisait face ainsi qu'à plusieurs professeurs, mais la grande majorité des élèves ne s'était pas pour autant dispersée.
L'attention était désormais divisée entre ce qui se passait à terre et dans les airs.
Le gigantesque oiseau était partant pour des acrobaties face à autant de spectateurs, mais Zibulinion le dissuada.
– Il n'y a pas de place pour que l'on se pose avec tout le monde qu'il y a, dit Folebiol.
– Nous aussi, nous avons des ailes, répliqua Waltharan.
– Relhnad, tu peux voler ? demanda Zibulinion.
– Mes ailes sont intactes, c'est bon.
Zibulinion informa leur monture de leurs intentions, lui proposant de se poser plus loin, à un endroit dégagé, mais ce dernier lui répondit qu'il préférait continuer à virevolter dans le ciel et effectuer des figures dès qu'ils auraient quitté son dos.
Ils prirent tous les quatre le parti d'atterrir au milieu du cercle, à côté de Neyenje, tout près de Validocielle. C'était ironique, après avoir voulu l'éviter, mais la donne avait changé. Elle n'avait plus d'otage à sa disposition, plus de moyen de pression... et même si elle abreuvait de mensonges l'assemblée pendant leur descente, elle ne pourrait plus faire d'eux des prisonniers en toute discrétion.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^^
Oh oh serait-ce la fin du règne tyrannique de Validocielle... j'espère qu'elle ne leur fera plus de mal et que Relhnad et Zibu pourront enfin être réunis sans encombres ^__^
Vivement la suite XD
Avant que Validocielle ne morde la poussière, on va retourner visiter le Zoo demain. :)
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