Le sort fonctionna toutefois à merveille et lui et Relhnad se retrouvèrent sur le canapé du chaleureux salon du père de Zibulinion, enfin libres. Dehors, un pâle soleil brillait.
– Zibu... Nous sommes chez ton père ?
– Oui. C'est le premier lieu qui m'est venu à l'esprit et qu'elle ne connaissait pas à la différence de l'appartement de ma mère ou du vôtre.
– Il faut qu'on sorte le plus vite possible. Validocielle ne tardera pas à nous rejoindre. Je vais brouiller les pistes pour lui faire croire que notre point de chute était dans l'épicerie féerique qui est tout près d'ici. Sinon, ton père risque gros.
Zibulinion se mordit la lèvre. Il n'avait pas pensé qu'elle pourrait le suivre aussi facilement.
– Tiens, prends ma tunique et partons d'ici.
Il l'ôta, dévoilant son torse d'albâtre zébré de vilaines marques rouges ainsi qu'un large bandage ensanglanté autour de sa taille.
– Vous... commença Zibulinion.
– Je nous téléporte dans l'épicerie, coupa Relhnad, en l'attirant contre lui.
En un instant, le décor autour d'eux changea et ils furent le point de mire de tous les regards des clientes ailées de la boutique aux étagères remplit de bocaux colorés.
– Tu dois fuir, Zibu. C'est toi qu'elle veut. Je ne suis pas en état de te suivre, j'ai dû prendre une partie de ta blessure sur moi pour te soigner, car elle ne voulait pas se résorber, expliqua Relhnad précipitamment d'une voix altérée. Ne t'en fais pas pour moi, ajouta-t-il avant de l'embrasser.
Et de le téléporter.
Zibulinion cligna des yeux. Il reconnut les étagères de fer tordu avec art de la librairie « La plume des fées. » Il était à nouveau le centre d'attention des fées présentes, excepté qu'il était seul désormais. Relhnad s'était sacrifié pour lui. Revenir en arrière pour lui ? C'était difficile, car il ne se représentait pas clairement l'épicerie... Se téléporter chez son père ? Cela aurait compromis le brouillage de piste et le mettre en danger ? Et si jamais Validocielle avait déjà recapturé Relhnad ?
Zibulinion aurait aimé remonter le temps et choisir un autre point de chute que la maison de son père ou bien avoir fait goûter à Validocielle son sort de fausse mort plutôt que prendre la fuite, seulement la magie elle-même avait ses limites et s'il l'on pouvait voyager dans le temps pour quelques minutes, on ne pouvait revenir dans sa propre ligne de vie.
– Tout va bien ? vint-lui demander une vendeuse.
C'est sûr qu'il avait une drôle d'allure en tunique et pieds nus. Zibulinion hocha la tête et quitta en hâte les lieux, suivi de commentaires auxquels il ne prêta pas attention. Il essayait de se persuader que même s'il avait pris des décisions différentes, le résultat n'aurait pas été forcément meilleur. Relhnad, dans tout les cas, eut été en mauvais état et Validocielle aurait pu déjouer son sort.
Dans la rue, il faisait froid et sous ses pieds, le trottoir était rugueux et glacial. Il se mit à grelotter.
– Zibu... Nous sommes chez ton père ?
– Oui. C'est le premier lieu qui m'est venu à l'esprit et qu'elle ne connaissait pas à la différence de l'appartement de ma mère ou du vôtre.
– Il faut qu'on sorte le plus vite possible. Validocielle ne tardera pas à nous rejoindre. Je vais brouiller les pistes pour lui faire croire que notre point de chute était dans l'épicerie féerique qui est tout près d'ici. Sinon, ton père risque gros.
Zibulinion se mordit la lèvre. Il n'avait pas pensé qu'elle pourrait le suivre aussi facilement.
– Tiens, prends ma tunique et partons d'ici.
Il l'ôta, dévoilant son torse d'albâtre zébré de vilaines marques rouges ainsi qu'un large bandage ensanglanté autour de sa taille.
– Vous... commença Zibulinion.
– Je nous téléporte dans l'épicerie, coupa Relhnad, en l'attirant contre lui.
En un instant, le décor autour d'eux changea et ils furent le point de mire de tous les regards des clientes ailées de la boutique aux étagères remplit de bocaux colorés.
– Tu dois fuir, Zibu. C'est toi qu'elle veut. Je ne suis pas en état de te suivre, j'ai dû prendre une partie de ta blessure sur moi pour te soigner, car elle ne voulait pas se résorber, expliqua Relhnad précipitamment d'une voix altérée. Ne t'en fais pas pour moi, ajouta-t-il avant de l'embrasser.
Et de le téléporter.
Zibulinion cligna des yeux. Il reconnut les étagères de fer tordu avec art de la librairie « La plume des fées. » Il était à nouveau le centre d'attention des fées présentes, excepté qu'il était seul désormais. Relhnad s'était sacrifié pour lui. Revenir en arrière pour lui ? C'était difficile, car il ne se représentait pas clairement l'épicerie... Se téléporter chez son père ? Cela aurait compromis le brouillage de piste et le mettre en danger ? Et si jamais Validocielle avait déjà recapturé Relhnad ?
Zibulinion aurait aimé remonter le temps et choisir un autre point de chute que la maison de son père ou bien avoir fait goûter à Validocielle son sort de fausse mort plutôt que prendre la fuite, seulement la magie elle-même avait ses limites et s'il l'on pouvait voyager dans le temps pour quelques minutes, on ne pouvait revenir dans sa propre ligne de vie.
– Tout va bien ? vint-lui demander une vendeuse.
C'est sûr qu'il avait une drôle d'allure en tunique et pieds nus. Zibulinion hocha la tête et quitta en hâte les lieux, suivi de commentaires auxquels il ne prêta pas attention. Il essayait de se persuader que même s'il avait pris des décisions différentes, le résultat n'aurait pas été forcément meilleur. Relhnad, dans tout les cas, eut été en mauvais état et Validocielle aurait pu déjouer son sort.
Dans la rue, il faisait froid et sous ses pieds, le trottoir était rugueux et glacial. Il se mit à grelotter.
1 commentaire:
Hé bien quel épisode ^__^ merci à toi
Je suis contente que Zibu s'en soit sortit mais je m'inquiète pour Relhnad, que va t-il lui arriver si la directrice le capture à nouveau et comment toute cette histoire va se terminer ^^
vivement la suite quoi XD
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