Relhnad lui sourit d'un air mélancolique.
– Je voudrais pouvoir te libérer immédiatement et te prendre dans mes bras...
Il s'interrompit et changeant brusquement d'humeur, jeta d'un ton rageur :
– Ma propre impuissance me dégoûte. J'ai toujours su que Validocielle n'était pas une tendre, mais je m'en veux de ne pas avoir réalisé à quel point elle était noire et retorse.
– Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi elle tient tant à ce que ce soit moi qui participe à cette épreuve contre une sorcière. D'autres fées seraient plus à même de le faire et sans avoir besoin d'une illusion pour être présentable !
– Aucune n'a ta puissance. Tu es des bois, des rêves et des plantes, tu as trouvé de toi-même comment te lier à ta baguette et tu crées des sorts comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Quelque soit ton adversaire, tu as l'avantage. Tu es unique en ton genre, mon amour.
Zibulinion rougit. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas croire Relhnad, mais pendant des années sa mère lui avait répété qu'il était nul en magie et comme il n'arrivait à rien, il l'avait cru. Ce n'est qu'en entrant à Valeaige, grâce à Relhnad, qu'il avait découvert qu'il n'était pas plus incapable qu'un autre fée. Désormais, il reconnaissait même se débrouiller un peu mieux que la moyenne, seulement, il était impossible de se sentir super doué alors qu'il n'était pas fichu de quitter cette maudite chambre où la directrice l'avait enfermée sans mal. Être complimenté lui faisait toutefois plaisir, mais le mot doux le ravissait davantage.
– Merci.
Relhnad s'approcha comme pour l'embrasser, effleurant ses lèvres sans que Zibulinion ne sente rien, Relhnad n'étant qu'une image sans substance.
– Je reviens demain avec, je l'espère, une solution.
– Restez, s'il-vous-plaît. Reste.
– Je voudrais bien, mais avec les multiples barrières, c'est impossible.
Le fantomatique Relhnad pâlit encore et s'estompa complètement.
« Désolé » entendit encore Zibulinion, puis ce fut le silence. La pièce bien que petite lui parut immensément vide.
Ne pouvant se rendormir, la première chose que fit Zibulinion fut de tenter une fois encore de quitter les lieux, mais son sort tout juste crée échoua, comme tout ceux tirés des livres qu'il avait pu essayer. Les sorts semblaient être absorbés par les murs brillants.
Comme le sommeil le fuyait toujours, Zibulinion, malgré son épuisement, se résigna à étudier.
– Je voudrais pouvoir te libérer immédiatement et te prendre dans mes bras...
Il s'interrompit et changeant brusquement d'humeur, jeta d'un ton rageur :
– Ma propre impuissance me dégoûte. J'ai toujours su que Validocielle n'était pas une tendre, mais je m'en veux de ne pas avoir réalisé à quel point elle était noire et retorse.
– Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi elle tient tant à ce que ce soit moi qui participe à cette épreuve contre une sorcière. D'autres fées seraient plus à même de le faire et sans avoir besoin d'une illusion pour être présentable !
– Aucune n'a ta puissance. Tu es des bois, des rêves et des plantes, tu as trouvé de toi-même comment te lier à ta baguette et tu crées des sorts comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Quelque soit ton adversaire, tu as l'avantage. Tu es unique en ton genre, mon amour.
Zibulinion rougit. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas croire Relhnad, mais pendant des années sa mère lui avait répété qu'il était nul en magie et comme il n'arrivait à rien, il l'avait cru. Ce n'est qu'en entrant à Valeaige, grâce à Relhnad, qu'il avait découvert qu'il n'était pas plus incapable qu'un autre fée. Désormais, il reconnaissait même se débrouiller un peu mieux que la moyenne, seulement, il était impossible de se sentir super doué alors qu'il n'était pas fichu de quitter cette maudite chambre où la directrice l'avait enfermée sans mal. Être complimenté lui faisait toutefois plaisir, mais le mot doux le ravissait davantage.
– Merci.
Relhnad s'approcha comme pour l'embrasser, effleurant ses lèvres sans que Zibulinion ne sente rien, Relhnad n'étant qu'une image sans substance.
– Je reviens demain avec, je l'espère, une solution.
– Restez, s'il-vous-plaît. Reste.
– Je voudrais bien, mais avec les multiples barrières, c'est impossible.
Le fantomatique Relhnad pâlit encore et s'estompa complètement.
« Désolé » entendit encore Zibulinion, puis ce fut le silence. La pièce bien que petite lui parut immensément vide.
Ne pouvant se rendormir, la première chose que fit Zibulinion fut de tenter une fois encore de quitter les lieux, mais son sort tout juste crée échoua, comme tout ceux tirés des livres qu'il avait pu essayer. Les sorts semblaient être absorbés par les murs brillants.
Comme le sommeil le fuyait toujours, Zibulinion, malgré son épuisement, se résigna à étudier.
2 commentaires:
Encore un super épisode que tu nous offre merci à toi ^^
Je me demande si un jour Zibu tutoiera Relhnad lol après tout ils sont un couple maintenant ^^
vivement la suite pour savoir comment Zibu va sortir de là et qui sait mettre la directrice HS XD
Je trouve que le fait que Zibu ne le tutoie pas a du charme et s'explique par le fait qu'à l'origine ils étaient prof/élève... Et c'est donc la première fois que Zibu le fait dans cet épisode, preuve qu'il y viendra un jour. :)
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