Duel à mort. A mort.
– Je ne veux tuer personne ! s'écria Zibulinion.
– C'est ça ou mourir.
Zibulinion n'en avait pas plus envie.
– Je préfère encore, déclara-t-il malgré tout, bravache.
– Vraiment ? Ce serait pourtant dommage qu'il arrive malheur à votre délicieuse petite sœur ou à votre professeur adoré, surtout qu'il s'agit d'un duel à la loyale et le sorcier connaît les risques et les accepte.
Il n'était peut-être pas forcé de participer, lui...
– Pas moi ! Et vous ne pouvez pas m'obliger à me battre.
– Au risque de me répéter, le bien-être de Rozélita et Relhnad dépend de vous, je vous conseille de bien réfléchir.
L'adolescent protesta encore sans que la directrice ne réagisse, il la rappela mais Validocielle ne répondit plus.
Zibulinion, anéanti, ne parvint pas à lire ne serait-ce qu'une seule ligne et bientôt, ce fut comme si des centaines d'aiguilles lui rentraient dans le corps. Cette douleur, cependant, n'était rien comparé au déchirement de son cœur. Il ne voulait pas ôter la vie de quelqu'un, mais comment ne pas être inquiet pour Relhnad et Rozélita. Le professeur de sorts était capable de se protéger, mais certainement pas sa petite sœur...
Le lendemain, Zibulinion était toujours torturé, mais étudiait tout de même, quand un « alors ? » de Validocielle, le fit sursauter si fort qu'il en envoya en l'air son livre qui retomba avec fracas sur le sol.
– Je vous en prie, ne faîtes pas de mal à ceux qui me sont chers.
– Dans ce cas, battez-vous et gagnez !
– Mais je...
– Vous n'aimez guère votre demi-sœur en fait, et pas tant que ça Relhnad non plus... Cet idiot, lui, n'a pas hésité quand je l'ai informé des sévices que j'allais vous faire subir s'il ne se laissait pas faire bien gentiment et il est à présent en mon pouvoir.
Zibulinion blanchit.
– Non...
– C'était aussi bien, il était devenu extrêmement pénible et l'empêcher de vous atteindre et de fourrer son nez partout n'avait rien d'une sinécure.
C'était bien à cause de la directrice que Relhnad n'avait plus réussi à s'introduire dans sa chambre de prisonnier. Zibulinion espéra très fort qu'elle se jouait de lui et il le dit :
– Vous bluffez. Vous n'avez pas Relhnad. Comment justifierez-vous son absence ?
– Même les fées peuvent tomber malades ou avoir besoin d'un congé exceptionnel pour raisons familiales.
– Je ne vous crois pas ! cria encore Zibulinion, continuant à prétendre qu'elle mentait alors qu'il était bien placé pour savoir que parvenir à ses fins, elle était capable de tout, car il escomptait qu'elle le conduise à Relhnad.
– Puisque c'est comme ça, je vais vous montrer...
Zibulinion n'eut pas le temps de se réjouir que son astuce ait fonctionné, il fut brusquement paralysé et transféré dans une autre pièce sans ouverture, éclairée seulement par la brillance des murs. Au centre, Relhnad se tenait debout enchaîné par d'épais et multiples cordons ondoyants dont certains montaient vers le plafond et d'autres descendaient vers le sol. Ses cheveux dorés pendaient tristement, ses vêtements étaient déchirés et son torse dénudé était zébré de vilaines estafilades rouges.
– Zibu...
Sa voix était presque éteinte.
L'adolescent se retrouva dans sa propre prison, libre de bouger.
– Qu'est-ce que vous lui avez fait ? demanda-t-il, bouleversé.
– Juste quelques coups de fouets magiques pour qu'il se tienne tranquille.
– Vous êtes infâme !
– Je poursuis un noble but et rien d'autre n'a d'importance : prouver la suprématie des fées sur les sorcières. Je compte sur toi pour le duel. Si tu ne te montres pas la hauteur, Dame Nature m'en témoigne, Relhnad en paiera le prix.
– Je ne veux tuer personne ! s'écria Zibulinion.
– C'est ça ou mourir.
Zibulinion n'en avait pas plus envie.
– Je préfère encore, déclara-t-il malgré tout, bravache.
– Vraiment ? Ce serait pourtant dommage qu'il arrive malheur à votre délicieuse petite sœur ou à votre professeur adoré, surtout qu'il s'agit d'un duel à la loyale et le sorcier connaît les risques et les accepte.
Il n'était peut-être pas forcé de participer, lui...
– Pas moi ! Et vous ne pouvez pas m'obliger à me battre.
– Au risque de me répéter, le bien-être de Rozélita et Relhnad dépend de vous, je vous conseille de bien réfléchir.
L'adolescent protesta encore sans que la directrice ne réagisse, il la rappela mais Validocielle ne répondit plus.
Zibulinion, anéanti, ne parvint pas à lire ne serait-ce qu'une seule ligne et bientôt, ce fut comme si des centaines d'aiguilles lui rentraient dans le corps. Cette douleur, cependant, n'était rien comparé au déchirement de son cœur. Il ne voulait pas ôter la vie de quelqu'un, mais comment ne pas être inquiet pour Relhnad et Rozélita. Le professeur de sorts était capable de se protéger, mais certainement pas sa petite sœur...
Le lendemain, Zibulinion était toujours torturé, mais étudiait tout de même, quand un « alors ? » de Validocielle, le fit sursauter si fort qu'il en envoya en l'air son livre qui retomba avec fracas sur le sol.
– Je vous en prie, ne faîtes pas de mal à ceux qui me sont chers.
– Dans ce cas, battez-vous et gagnez !
– Mais je...
– Vous n'aimez guère votre demi-sœur en fait, et pas tant que ça Relhnad non plus... Cet idiot, lui, n'a pas hésité quand je l'ai informé des sévices que j'allais vous faire subir s'il ne se laissait pas faire bien gentiment et il est à présent en mon pouvoir.
Zibulinion blanchit.
– Non...
– C'était aussi bien, il était devenu extrêmement pénible et l'empêcher de vous atteindre et de fourrer son nez partout n'avait rien d'une sinécure.
C'était bien à cause de la directrice que Relhnad n'avait plus réussi à s'introduire dans sa chambre de prisonnier. Zibulinion espéra très fort qu'elle se jouait de lui et il le dit :
– Vous bluffez. Vous n'avez pas Relhnad. Comment justifierez-vous son absence ?
– Même les fées peuvent tomber malades ou avoir besoin d'un congé exceptionnel pour raisons familiales.
– Je ne vous crois pas ! cria encore Zibulinion, continuant à prétendre qu'elle mentait alors qu'il était bien placé pour savoir que parvenir à ses fins, elle était capable de tout, car il escomptait qu'elle le conduise à Relhnad.
– Puisque c'est comme ça, je vais vous montrer...
Zibulinion n'eut pas le temps de se réjouir que son astuce ait fonctionné, il fut brusquement paralysé et transféré dans une autre pièce sans ouverture, éclairée seulement par la brillance des murs. Au centre, Relhnad se tenait debout enchaîné par d'épais et multiples cordons ondoyants dont certains montaient vers le plafond et d'autres descendaient vers le sol. Ses cheveux dorés pendaient tristement, ses vêtements étaient déchirés et son torse dénudé était zébré de vilaines estafilades rouges.
– Zibu...
Sa voix était presque éteinte.
L'adolescent se retrouva dans sa propre prison, libre de bouger.
– Qu'est-ce que vous lui avez fait ? demanda-t-il, bouleversé.
– Juste quelques coups de fouets magiques pour qu'il se tienne tranquille.
– Vous êtes infâme !
– Je poursuis un noble but et rien d'autre n'a d'importance : prouver la suprématie des fées sur les sorcières. Je compte sur toi pour le duel. Si tu ne te montres pas la hauteur, Dame Nature m'en témoigne, Relhnad en paiera le prix.
1 commentaire:
Décidément cette directrice j'espère qu'à la fin de l'histoire elle va en baver grave, je ne peux plus supporter sa cruauté envers Zibu >_<
Merci pour cet épisode, au moins maintenant on sait où est Relhnad ^^ c'est tellement captivant que je suis encore plus impatiente de lire la suite XD
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