– Laisse-moi t'examiner, déclara Relhnad en s'approchant.
Zibulinion eut un mouvement instinctif de recul. Il refit aussitôt un pas en avant, mais s'en voulut tout de même. Il était impossible de lire sur les traits du zombie si Relhnad en avait été peiné ou non.
– Embrassons-nous d'abord, suggéra-t-il précipitamment, désireux de réparer les choses.
– Inutile de demander la permission... ou de te forcer si je te parais désormais répugnant.
Relhnad n'allait pas faire le premier pas, comprit Zibulinion. Quelque chose dans le ton de sa voix laissait supposer qu'il avait été blessé.
Zibulinion, surmontant la peur mêlée de dégoût que lui inspirait le zombie à la peau déchiquetée, se mit sur la pointe des pieds et ses lèvres frémissantes entrèrent en contact avec la bouche tordue qui se révéla aussi douce qu'à l'accoutumée. Relhnad sentait toujours la pomme et la cannelle et avait toujours un goût vanillé. Les paupières de Zibulinion se clore et il prolongea le baiser auquel Relhnad répondit avec fougue.
Quand leurs lèvres se détachèrent, Zibulinion se retrouva nez à nez avec l'hideux visage, mais se força à soutenir le regard vide du zombie.
Relhnad au bout d'un moment à le fixer pesta :
– Quelle sorcière ! C'est un sort punitif sur ta vision protégé par un sceau qui lui signalera toute altération ou tentative pour le défaire, ce qui lui permettra de le relancer.
– Il n'existe aucun moyen de contourner ce genre de choses ?
– Non, pas que je sache, et j'en connais un rayon en sort.
Zibulinion eut de suite l'idée d'en inventer un, mais rien ne lui vint spontanément à l'esprit. Il garda ça pour lui parce qu'il ne voulait pas que Relhnad le croit désespéré de revoir son extraordinaire beauté.
– Ce n'est pas grave. Les choses peuvent rester comme ça, assura-t-il.
– Certes, mais je suis curieux. A quoi est-ce que je ressemble pour toi désormais ?
En même temps qu'il posait la question, Relhnad agita sa baguette et un miroir ovale bordé d'argent surgit du néant. Soudain, pour Zibulinion, il n'y eut plus un, mais deux zombies.
Relhnad contempla son reflet.
– A ce stade, ce n'est plus de la laideur, mais une franche horreur, commenta-t-il. C'est courageux de ta part de te résigner à ce que j'ai une telle apparence juste pour toi.
– L'amour rend aveugle, c'est bien connu, répondit Zibulinion avec un sourire, heureux du compliment.
Relhnad rit. Un son cristallin et enchanteur.
Au final, malgré ses aspects négatifs, la punition de la directrice ne faisait que davantage les rapprocher.
Zibulinion eut un mouvement instinctif de recul. Il refit aussitôt un pas en avant, mais s'en voulut tout de même. Il était impossible de lire sur les traits du zombie si Relhnad en avait été peiné ou non.
– Embrassons-nous d'abord, suggéra-t-il précipitamment, désireux de réparer les choses.
– Inutile de demander la permission... ou de te forcer si je te parais désormais répugnant.
Relhnad n'allait pas faire le premier pas, comprit Zibulinion. Quelque chose dans le ton de sa voix laissait supposer qu'il avait été blessé.
Zibulinion, surmontant la peur mêlée de dégoût que lui inspirait le zombie à la peau déchiquetée, se mit sur la pointe des pieds et ses lèvres frémissantes entrèrent en contact avec la bouche tordue qui se révéla aussi douce qu'à l'accoutumée. Relhnad sentait toujours la pomme et la cannelle et avait toujours un goût vanillé. Les paupières de Zibulinion se clore et il prolongea le baiser auquel Relhnad répondit avec fougue.
Quand leurs lèvres se détachèrent, Zibulinion se retrouva nez à nez avec l'hideux visage, mais se força à soutenir le regard vide du zombie.
Relhnad au bout d'un moment à le fixer pesta :
– Quelle sorcière ! C'est un sort punitif sur ta vision protégé par un sceau qui lui signalera toute altération ou tentative pour le défaire, ce qui lui permettra de le relancer.
– Il n'existe aucun moyen de contourner ce genre de choses ?
– Non, pas que je sache, et j'en connais un rayon en sort.
Zibulinion eut de suite l'idée d'en inventer un, mais rien ne lui vint spontanément à l'esprit. Il garda ça pour lui parce qu'il ne voulait pas que Relhnad le croit désespéré de revoir son extraordinaire beauté.
– Ce n'est pas grave. Les choses peuvent rester comme ça, assura-t-il.
– Certes, mais je suis curieux. A quoi est-ce que je ressemble pour toi désormais ?
En même temps qu'il posait la question, Relhnad agita sa baguette et un miroir ovale bordé d'argent surgit du néant. Soudain, pour Zibulinion, il n'y eut plus un, mais deux zombies.
Relhnad contempla son reflet.
– A ce stade, ce n'est plus de la laideur, mais une franche horreur, commenta-t-il. C'est courageux de ta part de te résigner à ce que j'ai une telle apparence juste pour toi.
– L'amour rend aveugle, c'est bien connu, répondit Zibulinion avec un sourire, heureux du compliment.
Relhnad rit. Un son cristallin et enchanteur.
Au final, malgré ses aspects négatifs, la punition de la directrice ne faisait que davantage les rapprocher.
1 commentaire:
Yeah!! bien fais Mme la directrice vous ne séparerez pas Zibu et Relhnad comme ça ^o^
Merci pour cet épisode, en effet l'amour rend aveugle lol mais bon au moins on sait que Zibu ne craque pas uniquement pour le physique de Relhnad ^^
Vivement la suite XD
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