Merwan soupira. Cela fait désormais seize jours qu'il avait repris conscience dans la cage du zoo extraterrestre. Seize longues journées rythmées par l'ouverture et la fermeture du zoo, agrémentées de deux bouteilles balancées par l'alien Huit deux fois dans la journée. Pieuvre ne venait que tous les quatre jours. Ces visites, Anouchka les redoutait. Merwan, lui, ne savait pas trop. L'alien se montrait plus délicat dans son approche, moins invasif. Il évitait désormais de toucher son pénis, mais il lui fourrait toujours un tentacule dans le cul, lui palpant les jambes, le torse. Cela l'excitait et il finissait généralement par jouir malgré l'absence de stimulus direct de son sexe.
Toutes ses tentatives de communication avec Pieuvre s'étaient soldées par des échecs et avec Anouchka ce n'était guère mieux. La jeune femme restait prostrée la majeure partie du temps dans un coin de la cage. Elle s'alimentait à peine et avait maigrie. Il faut dire que c'était lassant, le même affreux cocktail jour après jour tandis que derrière les barreaux, défilaient les extraterrestres.
Il n'y avait rien à faire d'autre que les observer en retour, se souvenir de sa vie d'avant, de ses parents et amis et de déprimer.
Merwan avait constaté que certains types d'aliens étaient plus fréquents que d'autres. Des espèces de saucissons argentées avec de grandes oreilles semblables à celles des lapins avec en prime un œil géant sur chacune, voilà les extraterrestres qui revenaient le plus.
L'idée de passer le restant de ses jours ainsi était insupportable. Merwan ne voulait même pas le concevoir. Il en venait même à vouloir tenter une grève de la faim pour en finir. Le truc, c'était qu'il était à peu près sûr que Pieuvre le forcerait à se nourrir. Il y avait aussi la possibilité d'avaler un « cacahuète. » Des petits aliens leur jetaient en effet de temps en temps des trucs. Mais jusque là, l'espoir de s'en sortir l'avait retenu, même s'il n'était à dire vrai pas certain que cela l'empoisonne au point d'en mourir.
Cette nuit-là, sous la lumière orangée et verte du ciel, Merwan se réveilla brusquement, de même qu'Anouchka. L'engin vrombissant qui avait apporté la jeune femme était de retour. Il déversa son éblouissant rayon, déposant à ne pas en douter un nouvel arrivant humain, puis partit, laissant un homme brun et baraqué étendu sur le dos.
Il devait avoir une trentaine d'années. Il était très musclé et avait de sacré abdominaux. Il avait un nez épaté, une bouche bien dessiné et un pénis imposant. Physiquement, la nature l'avait bien doté et il était plaisant à regarder. Désirable même. Merwan se morigéna. La probabilité qu'il soit gay était plus que faible. Avec sa chance, il ne parlerait pas non plus la même langue que lui.
L'homme grogna et se redressa.
— Où suis-je ?
Merwan sourit largement. Il allait pouvoir enfin discuter avec quelqu'un, être compris.
Toutes ses tentatives de communication avec Pieuvre s'étaient soldées par des échecs et avec Anouchka ce n'était guère mieux. La jeune femme restait prostrée la majeure partie du temps dans un coin de la cage. Elle s'alimentait à peine et avait maigrie. Il faut dire que c'était lassant, le même affreux cocktail jour après jour tandis que derrière les barreaux, défilaient les extraterrestres.
Il n'y avait rien à faire d'autre que les observer en retour, se souvenir de sa vie d'avant, de ses parents et amis et de déprimer.
Merwan avait constaté que certains types d'aliens étaient plus fréquents que d'autres. Des espèces de saucissons argentées avec de grandes oreilles semblables à celles des lapins avec en prime un œil géant sur chacune, voilà les extraterrestres qui revenaient le plus.
L'idée de passer le restant de ses jours ainsi était insupportable. Merwan ne voulait même pas le concevoir. Il en venait même à vouloir tenter une grève de la faim pour en finir. Le truc, c'était qu'il était à peu près sûr que Pieuvre le forcerait à se nourrir. Il y avait aussi la possibilité d'avaler un « cacahuète. » Des petits aliens leur jetaient en effet de temps en temps des trucs. Mais jusque là, l'espoir de s'en sortir l'avait retenu, même s'il n'était à dire vrai pas certain que cela l'empoisonne au point d'en mourir.
Cette nuit-là, sous la lumière orangée et verte du ciel, Merwan se réveilla brusquement, de même qu'Anouchka. L'engin vrombissant qui avait apporté la jeune femme était de retour. Il déversa son éblouissant rayon, déposant à ne pas en douter un nouvel arrivant humain, puis partit, laissant un homme brun et baraqué étendu sur le dos.
Il devait avoir une trentaine d'années. Il était très musclé et avait de sacré abdominaux. Il avait un nez épaté, une bouche bien dessiné et un pénis imposant. Physiquement, la nature l'avait bien doté et il était plaisant à regarder. Désirable même. Merwan se morigéna. La probabilité qu'il soit gay était plus que faible. Avec sa chance, il ne parlerait pas non plus la même langue que lui.
L'homme grogna et se redressa.
— Où suis-je ?
Merwan sourit largement. Il allait pouvoir enfin discuter avec quelqu'un, être compris.
3 commentaires:
Enfin Merwan va pouvoir communiquer avec quelqu'un ^^ c'est cool au moins il déprimera peut-être moins
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de voir la réaction de ce nouvel arrivant et surtout s'il est gay ^o^ quoique j'aurais bien vu Merwan avec Zyxxx mais bon je suis tordue lol
Bonne semaine à toi XD
Tu n'es pas plus tordue que moi. ;o)
Oh excellent ce chapitre. Moi ce qui m'a fait marrer c'est les aliénés en forme de saucisson argenté. Mais mdr. Je les imagine trop. Je suis contente qu'il y ai enfin qqun d'autre qui arrive.
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