La dernière copie fut rendue et enfin ce fut les vacances. Devant l'école qui se vidait, Zibulinion ne ressentit aucune mélancolie, plutôt de l'impatience. Bientôt lui aussi, il partirait, mais pas en bus.
Avec Relhnad, ils avaient planifié de se téléporter dans la librairie « La plume des fées », un endroit connu de Zibulinion et où ils pouvaient se matérialiser sans risquer de choquer, avant de se rendre à la maison du père de l'adolescent en bus.
Quand ils arrivèrent devant la maison paternelle, Zibulinion se sentait vaguement nauséeux et incapable de dire si c'était lié à sa première longue téléportation distance qui s'était révélée plus coûteuse en énergie qu'il ne pensait, à la conduite brusque du chauffeur de bus ou bien au stress de revoir son père et peut-être enfin être reconnu.
Son cher professeur lui prit la main et la lui pressa doucement. L'adolescent se sentit réconforté. Relhnad, zombie ou pas, était à ses côtés et il saurait rendre la mémoire au père de Zibulinion.
Alors que l'adolescent hésitait devant la sonnette, Relhnad agit à sa place. Personne cependant ne vint ouvrir. Le professeur de sorts appuya une seconde fois. Ils attendirent encore, mais rien ne se passa et il fallut se rendre à l'évidence : la maison était vide.
Tout le stress de Zibulinion retomba pour laisser place à la déception.
– Si ça se trouve, ils sont partis pour toutes les vacances. Ce n'est pas que l'été pour les fées...
– Ils ne se sont pas forcément absentés pour longtemps. Je vais placer un sort qui me préviendra du retour des occupants de la maison. La prochaine fois sera la bonne. A présent, que veux-tu faire ? Visiter tes amis ? Nous pouvons aussi aller chez moi.
Zibulinion, même s'il avait envie de voir ses amis, était encore plus curieux de découvrir où logeait Relhnad quand il n'était pas à Valeaiage, aussi choisit-il la seconde option.
Relhnad habitait dans un immeuble ultra-moderne dans un appartement étrangement impersonnel, parfait pour figurer dans des catalogues de vente : des murs d'une blancheur éclatante, une cuisine américaine grise et noire brillante comme un sous neuf, une bibliothèque aux livres parfaitement alignés, une douche étincelante, un lit stylisé métallisé rutilant à la couverture parfaitement tirée, une moquette bleutée qui semblait n'avoir jamais été foulée du pied.
– C'est super propre, murmura Zibulinion tandis que Relhnad refermait la porte de la chambre et l'enjoignait à s'asseoir sur le canapé blanc.
– Ce n'est que pour donner le change quand j'ai des invités humains.
– Hein ? Ça ne fait pas vraiment normal, vous savez...
– Plus que des nuages flottants partout. Je trouve ça plus confortable pour s'asseoir ou s'allonger.
– Oh...
Avec Relhnad, ils avaient planifié de se téléporter dans la librairie « La plume des fées », un endroit connu de Zibulinion et où ils pouvaient se matérialiser sans risquer de choquer, avant de se rendre à la maison du père de l'adolescent en bus.
Quand ils arrivèrent devant la maison paternelle, Zibulinion se sentait vaguement nauséeux et incapable de dire si c'était lié à sa première longue téléportation distance qui s'était révélée plus coûteuse en énergie qu'il ne pensait, à la conduite brusque du chauffeur de bus ou bien au stress de revoir son père et peut-être enfin être reconnu.
Son cher professeur lui prit la main et la lui pressa doucement. L'adolescent se sentit réconforté. Relhnad, zombie ou pas, était à ses côtés et il saurait rendre la mémoire au père de Zibulinion.
Alors que l'adolescent hésitait devant la sonnette, Relhnad agit à sa place. Personne cependant ne vint ouvrir. Le professeur de sorts appuya une seconde fois. Ils attendirent encore, mais rien ne se passa et il fallut se rendre à l'évidence : la maison était vide.
Tout le stress de Zibulinion retomba pour laisser place à la déception.
– Si ça se trouve, ils sont partis pour toutes les vacances. Ce n'est pas que l'été pour les fées...
– Ils ne se sont pas forcément absentés pour longtemps. Je vais placer un sort qui me préviendra du retour des occupants de la maison. La prochaine fois sera la bonne. A présent, que veux-tu faire ? Visiter tes amis ? Nous pouvons aussi aller chez moi.
Zibulinion, même s'il avait envie de voir ses amis, était encore plus curieux de découvrir où logeait Relhnad quand il n'était pas à Valeaiage, aussi choisit-il la seconde option.
Relhnad habitait dans un immeuble ultra-moderne dans un appartement étrangement impersonnel, parfait pour figurer dans des catalogues de vente : des murs d'une blancheur éclatante, une cuisine américaine grise et noire brillante comme un sous neuf, une bibliothèque aux livres parfaitement alignés, une douche étincelante, un lit stylisé métallisé rutilant à la couverture parfaitement tirée, une moquette bleutée qui semblait n'avoir jamais été foulée du pied.
– C'est super propre, murmura Zibulinion tandis que Relhnad refermait la porte de la chambre et l'enjoignait à s'asseoir sur le canapé blanc.
– Ce n'est que pour donner le change quand j'ai des invités humains.
– Hein ? Ça ne fait pas vraiment normal, vous savez...
– Plus que des nuages flottants partout. Je trouve ça plus confortable pour s'asseoir ou s'allonger.
– Oh...