– Menacer quelqu'un avec un cutter, c'est illégal, répliqua Bruno avec un calme surprenant.
Le nez sur les carreaux blancs du mur, Amélien ne pouvait rien voir. Il entendit toutefois Bruno se rapprocher. Il y eut un bruit de coup et un de chute accompagné d'un cri. Le cutter s'éloigna de son visage et Amélien se retourna juste à temps pour apercevoir Bruno prendre la lame de Dorian d'une main et le mettre au tapis de l'autre, l'envoyant bouler sur le corps déjà étendu de Loïc. Amélien en resta bouche bée, puis il se rappela dans quel état il se trouvait et il bafouilla des explications incohérentes, affreusement gêné, n'osant même pas retirer les marqueurs.
– Calme-toi. Tout est fini, dit Bruno.
Amélien, toujours figé, le regarda sortir un mouchoir en tissu de sa poche de jeans, le passer sous l'eau et avancer vers lui, comme dans un rêve. Bruno lui ôta les marqueurs, l'effleurant au passage et se mit à lui frotter le bas du dos et les fesses. Amélien poussa un gémissement d'embarras et de plaisir mêlés. Bruno lui plaisait depuis le début et autant d'intimité d'un coup, c'était troublant. Cela l'excitait.
– J'essaye d'effacer les horreurs qu'ils ont écrites, expliqua Bruno.
– Tu ferais mieux de t'arrêter, bégaya Amélien. Je me débrouillerai plus tard, ajouta-t-il, en mettant une main sur son pénis en érection dans une tentative dérisoire pour le cacher.
Il osa croiser le regard de Bruno et put constater que ce dernier était également très embarrassé.
– Désolé, j'ai agi sans réfléchir, murmura Bruno en s'écartant.
Amélien se baissa pour récupérer son caleçon et son pantalon à ses pieds. Il le remonta, mais peina à refermer la fermeture éclair en raison de son érection. Pendant ce temps, Bruno regardait le plafond fissuré d'un air concentré. Amélien, dans une tentative désespérée de s'ôter de la tête la pensée de Bruno le caressant, s'intéressa à ses deux agresseurs. Bruno les avait bien sonnés. Il avait dû se faire mal aux doigts – surtout avec le cutter. Le regard d'Amélien se reporta sur les mains de Bruno qui semblaient parfaitement intactes et le jeune homme ne put s'empêcher de les imaginer courir sur son corps.
– Il faudrait appeler la police et prévenir le patron, annonça Bruno.
– Hein ? Oh, non, surtout pas !
Amélien ne sentait pas le courage de raconter à qui que ce soit ce qui lui était arrivé. C'était déjà bien assez pénible que Bruno l'ait vu comme ça. Il devait avoir une bien piètre opinion de lui. Une similaire peut-être à Loïc et Dorian. Un gros dégoûtant qui bandait du moment qu'on lui fourrait un truc dans le cul. Sauf que là, c'était à cause de Bruno qu'il était excité et alors même qu'il ne le touchait plus...
Le nez sur les carreaux blancs du mur, Amélien ne pouvait rien voir. Il entendit toutefois Bruno se rapprocher. Il y eut un bruit de coup et un de chute accompagné d'un cri. Le cutter s'éloigna de son visage et Amélien se retourna juste à temps pour apercevoir Bruno prendre la lame de Dorian d'une main et le mettre au tapis de l'autre, l'envoyant bouler sur le corps déjà étendu de Loïc. Amélien en resta bouche bée, puis il se rappela dans quel état il se trouvait et il bafouilla des explications incohérentes, affreusement gêné, n'osant même pas retirer les marqueurs.
– Calme-toi. Tout est fini, dit Bruno.
Amélien, toujours figé, le regarda sortir un mouchoir en tissu de sa poche de jeans, le passer sous l'eau et avancer vers lui, comme dans un rêve. Bruno lui ôta les marqueurs, l'effleurant au passage et se mit à lui frotter le bas du dos et les fesses. Amélien poussa un gémissement d'embarras et de plaisir mêlés. Bruno lui plaisait depuis le début et autant d'intimité d'un coup, c'était troublant. Cela l'excitait.
– J'essaye d'effacer les horreurs qu'ils ont écrites, expliqua Bruno.
– Tu ferais mieux de t'arrêter, bégaya Amélien. Je me débrouillerai plus tard, ajouta-t-il, en mettant une main sur son pénis en érection dans une tentative dérisoire pour le cacher.
Il osa croiser le regard de Bruno et put constater que ce dernier était également très embarrassé.
– Désolé, j'ai agi sans réfléchir, murmura Bruno en s'écartant.
Amélien se baissa pour récupérer son caleçon et son pantalon à ses pieds. Il le remonta, mais peina à refermer la fermeture éclair en raison de son érection. Pendant ce temps, Bruno regardait le plafond fissuré d'un air concentré. Amélien, dans une tentative désespérée de s'ôter de la tête la pensée de Bruno le caressant, s'intéressa à ses deux agresseurs. Bruno les avait bien sonnés. Il avait dû se faire mal aux doigts – surtout avec le cutter. Le regard d'Amélien se reporta sur les mains de Bruno qui semblaient parfaitement intactes et le jeune homme ne put s'empêcher de les imaginer courir sur son corps.
– Il faudrait appeler la police et prévenir le patron, annonça Bruno.
– Hein ? Oh, non, surtout pas !
Amélien ne sentait pas le courage de raconter à qui que ce soit ce qui lui était arrivé. C'était déjà bien assez pénible que Bruno l'ait vu comme ça. Il devait avoir une bien piètre opinion de lui. Une similaire peut-être à Loïc et Dorian. Un gros dégoûtant qui bandait du moment qu'on lui fourrait un truc dans le cul. Sauf que là, c'était à cause de Bruno qu'il était excité et alors même qu'il ne le touchait plus...