En début de matinée, Aoki était passé chercher Ludovic pour faire un footing dans le parc voisin. A présent, tout deux en survêtements, d'un blanc éclatant pour Aoki, d'un gris discret pour Ludovic, ils couraient sur l'allée bordée par des buissons et des arbrisseaux.
– Tony se met même à bosser même le dimanche matin maintenant, tu peux le croire ça ?
– Ne fais pas comme si tu découvrais qu'il est accro à son boulot. Et je le regrette autant que toi, j'aurais pu faire la grasse matinée si tu n'avais pas eu la bonne idée de venir me sortir du lit pour te tenir compagnie à sa place.
– Plains toi, ça te fait prendre l'air ! Ce n'est pas tous les ans que le mois de février est si doux et si ensoleillé.
– Tony sait que tu fais un footing avec moi ?
– Bien entendu. Si cela le rend jaloux, c'est tant mieux, car ces derniers mois, il privilégie trop son travail. Il n'était pas comme ça au début... Mais assez parlé de moi, toujours rien de neuf avec ton père d'élève ?
A cette question, Ludovic ralentit sa course, puis s'arrêta tout à fait. Aoki, lui, ne s'interrompit pas, mais se mit à faire du sur-place afin de rester à hauteur de son ami.
– Non, rien. On se téléphone, on se voit régulièrement le week-end, mais je commence à me demander si la nuit du 31 décembre au premier janvier a véritablement eu lieu.
– C'est curieux tout de même, contenu du fait qu'il a craqué une fois, peu de temps après t'avoir rencontré. Ce n'est pas trop dur pour toi quand vous passez du temps ensemble ?
– J'ai connu ça avec Jérôme. Enfin, en quelque sorte, parce que là, j'ai déjà couché avec lui. Chaque effleurement, chaque regard, je ne peux pas m'empêcher de frémir et d'espérer. Mais je préfère ça à ne pas le voir du tout.
Quand à la fin du mois de janvier, Vlad avait été très occupé par son travail de graphiste illustrateur freelance et qu'il n'avait donné aucun signe de vie pendant six jours, Ludovic avait cru dépérir. Le vendredi matin, à la récréation de dix heures, il avait même retenu Misha pour avoir des nouvelles. Le petit garçon lui avait doctement expliqué : « quand papa approche de la date de rendu final pour un de ses projets, le reste du monde n'existe plus. »
– Je te l'ai déjà dit, mais je te le répète. Je pense que la dernière carte que tu as à jouer, c'est l'absence, déclara Aoki.
– Ce n'est pas simple. Malgré tout, j'aime passer du temps avec lui et son fils. Quand Vlad m'invite à passer rendre visite, je ne sais pas résister.
Sur ces mots, Ludovic inspira à fond et reprit sa course, suivi par son ami.
– Tony se met même à bosser même le dimanche matin maintenant, tu peux le croire ça ?
– Ne fais pas comme si tu découvrais qu'il est accro à son boulot. Et je le regrette autant que toi, j'aurais pu faire la grasse matinée si tu n'avais pas eu la bonne idée de venir me sortir du lit pour te tenir compagnie à sa place.
– Plains toi, ça te fait prendre l'air ! Ce n'est pas tous les ans que le mois de février est si doux et si ensoleillé.
– Tony sait que tu fais un footing avec moi ?
– Bien entendu. Si cela le rend jaloux, c'est tant mieux, car ces derniers mois, il privilégie trop son travail. Il n'était pas comme ça au début... Mais assez parlé de moi, toujours rien de neuf avec ton père d'élève ?
A cette question, Ludovic ralentit sa course, puis s'arrêta tout à fait. Aoki, lui, ne s'interrompit pas, mais se mit à faire du sur-place afin de rester à hauteur de son ami.
– Non, rien. On se téléphone, on se voit régulièrement le week-end, mais je commence à me demander si la nuit du 31 décembre au premier janvier a véritablement eu lieu.
– C'est curieux tout de même, contenu du fait qu'il a craqué une fois, peu de temps après t'avoir rencontré. Ce n'est pas trop dur pour toi quand vous passez du temps ensemble ?
– J'ai connu ça avec Jérôme. Enfin, en quelque sorte, parce que là, j'ai déjà couché avec lui. Chaque effleurement, chaque regard, je ne peux pas m'empêcher de frémir et d'espérer. Mais je préfère ça à ne pas le voir du tout.
Quand à la fin du mois de janvier, Vlad avait été très occupé par son travail de graphiste illustrateur freelance et qu'il n'avait donné aucun signe de vie pendant six jours, Ludovic avait cru dépérir. Le vendredi matin, à la récréation de dix heures, il avait même retenu Misha pour avoir des nouvelles. Le petit garçon lui avait doctement expliqué : « quand papa approche de la date de rendu final pour un de ses projets, le reste du monde n'existe plus. »
– Je te l'ai déjà dit, mais je te le répète. Je pense que la dernière carte que tu as à jouer, c'est l'absence, déclara Aoki.
– Ce n'est pas simple. Malgré tout, j'aime passer du temps avec lui et son fils. Quand Vlad m'invite à passer rendre visite, je ne sais pas résister.
Sur ces mots, Ludovic inspira à fond et reprit sa course, suivi par son ami.
4 commentaires:
J'espères que ta pause a ete bénéfique ^^ merci de toujours ecrire, j'apprécies toujours autant te lire, vivement la suite =P
la pause a aidé pour l'écriture, par contre, je me suis cognée violemment hier dans un tabouret et aïe, aïe... j'espère que les épisodes suivants te plairont tout autant. :)
Whaou pinaise j'étais en stage du coup j'ai zappé ton retour -__-"
Du coup j'ai 2 épisodes à lire ^^
Merci pour celui-ci, on retrouve avec plaisir Aoki lol il me fais bien rire
J'espère aussi que ta pause aura été bénéfique, comme anonyme c'est toujours un plaisir de te lire et je vais de ce pas lire l'épisode suivant :)
Jeckyll -> contente de te retrouver fidèle au poste ! :)
Pour info, je pense que dans le livre Fleur Bleue, le bonus sera une histoire centrée sur Aoki. Le personnage m'est de plus en plus cher.
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