Demian... Ses grands yeux bleus purs comme le cristal... Le cœur de Léo se serra en songeant qu'il ne reverrait peut-être jamais l'adolescent. Oui, il était probable qu'il ne voit jamais ce dernier devenir un homme.
Kilim continua, en agitant furieusement les bras :
– Tout ça me rend malade ! Malade !
Léo qui écoutait d'une oreille distraite le prêtre roux, commenta :
– Tu as déjà essayé ce coup-là le mois dernier. Le garde du moment t'a ri au nez, en te disant que tu pouvais crever, il s'en moquait.
L'énervement de Kilim retomba et c'est d'un ton calme qu'il répondit :
– Je sais. Mais cela me tue de rester les bras ballants sans savoir.
Léo avait fini par comprendre que c'était moins leur sort dont se souciait Kilim que de celui de Galad et il compatissait aux inquiétudes du prêtre, mais avait tout de même du mal à supporter le caractère lunatique de ce dernier.
– Appelons un garde. Ce n'est jamais le même qui vient. Peut-être que nous finirons par tomber sur un qui est ouvert à la discussion.
Kilim secoua la tête, l'air désabusé et s'éloigna dans le fond de la cellule.
– Garde ! Garde ! cria Léo.
Un long moment s'écoula avant qu'un centaure n'arrive. C'était un jeune, court sur pattes.
– Que voulez-vous ?
Sa voix manquait d'assurance et l'un de ses sabots vernis martelait nerveusement le sol. Léo se prit à espérer qu'il arriverait à lui soutirer des informations.
– Nous aimerions savoir s'il y a du nouveau quant à ce que l'on va faire de nous.
– Je n'ai rien à vous dire.
– Ou plutôt tu ne sais rien.
La queue du jeune centaure fouetta l'air.
– Ne nous dérangez plus pour rien, déclara-t-il avant de partir.
– Et voilà, nouvel échec, soupira Kilim.
Léo ne voulait pas se laisser gagner par le découragement du prêtre roux.
– Garde ! Garde !
Après un temps d'attente plus important, un centaure arriva. Cette fois, c'était une vieux à qui il manquait un œil. Cela s'annonçait mal...
– Un problème ? demanda-t-il d'un ton revêche.
– Pourrions-nous avoir une audience avec Purulin III ?
– Non. Et ce n'est pas la peine d'appeler une nouvelle fois, personne ne viendra.
En disant ces mots, le vieux centaure fit tomber quelque chose dans leur cellule, puis s'en fut. Léo attendit quelques instants avant de ramasser ce qui se révéla être un morceau de papier soigneusement plié.
Kilim continua, en agitant furieusement les bras :
– Tout ça me rend malade ! Malade !
Léo qui écoutait d'une oreille distraite le prêtre roux, commenta :
– Tu as déjà essayé ce coup-là le mois dernier. Le garde du moment t'a ri au nez, en te disant que tu pouvais crever, il s'en moquait.
L'énervement de Kilim retomba et c'est d'un ton calme qu'il répondit :
– Je sais. Mais cela me tue de rester les bras ballants sans savoir.
Léo avait fini par comprendre que c'était moins leur sort dont se souciait Kilim que de celui de Galad et il compatissait aux inquiétudes du prêtre, mais avait tout de même du mal à supporter le caractère lunatique de ce dernier.
– Appelons un garde. Ce n'est jamais le même qui vient. Peut-être que nous finirons par tomber sur un qui est ouvert à la discussion.
Kilim secoua la tête, l'air désabusé et s'éloigna dans le fond de la cellule.
– Garde ! Garde ! cria Léo.
Un long moment s'écoula avant qu'un centaure n'arrive. C'était un jeune, court sur pattes.
– Que voulez-vous ?
Sa voix manquait d'assurance et l'un de ses sabots vernis martelait nerveusement le sol. Léo se prit à espérer qu'il arriverait à lui soutirer des informations.
– Nous aimerions savoir s'il y a du nouveau quant à ce que l'on va faire de nous.
– Je n'ai rien à vous dire.
– Ou plutôt tu ne sais rien.
La queue du jeune centaure fouetta l'air.
– Ne nous dérangez plus pour rien, déclara-t-il avant de partir.
– Et voilà, nouvel échec, soupira Kilim.
Léo ne voulait pas se laisser gagner par le découragement du prêtre roux.
– Garde ! Garde !
Après un temps d'attente plus important, un centaure arriva. Cette fois, c'était une vieux à qui il manquait un œil. Cela s'annonçait mal...
– Un problème ? demanda-t-il d'un ton revêche.
– Pourrions-nous avoir une audience avec Purulin III ?
– Non. Et ce n'est pas la peine d'appeler une nouvelle fois, personne ne viendra.
En disant ces mots, le vieux centaure fit tomber quelque chose dans leur cellule, puis s'en fut. Léo attendit quelques instants avant de ramasser ce qui se révéla être un morceau de papier soigneusement plié.
1 commentaire:
^________^ Ça sent l'action qui arrive ça
Il faut bien s'attendre à ce que la fin arrive après toutes ces joies et peines mais c'est quand même triste que l'histoire finisse bientôt :)
En même temps une autre histoire nous attends après et puis quand la version papier du suivant sortira je me dépêcherais de l'acheter pour pouvoir la relire :)
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