– Lyonn, tu m'écoutes ?
Kilim avait réalisé que Léo n'aimait pas être appelé par son nom de famille, mais prenait un malin plaisir à le faire, rien que pour l'agacer. Léo soupira. Il aurait largement préféré partager une cellule avec le capitaine Schard, hélas, les centaures en avaient décidé autrement.
– Pour être franc, non. Tu répètes les mêmes choses depuis des semaines.
Kilim pesta.
– Je n'arrive toujours pas à croire que le plan était juste de parler avec les centaures et d'obtenir qu'ils se montrent désormais de bons voisins !
– Oui, nous sommes venus juste pour discuter. Mais je ne peux rien faire si les centaures refusent de m'écouter.
Ils avaient déjà eu cette conversation à maintes reprises, mais cela n'empêchait pas Kilim de revenir à la charge.
– Combien de temps va-t-on encore pourrir ici ? Tu es supposé être un grand Chevalier, débrouille-toi pour nous faire sortir d'ici.
– Je ne peux pas magiquement faire disparaître les barreaux. Je ne suis pas un elfe.
– Si les elfes sont capables de ça, nous aurions dû en emmener un avec nous, grommela Kilim.
– Je ne sais rien des pouvoirs elfiques. Tout ce que je voulais dire, c'est que j'ai déjà essayé de faire ce qui était dans mes moyens.
– Vraiment ? Laisse-moi te dire que c'était décevant. Proposer de te battre contre le centaure le plus valeureux d'Equilia pour prouver la valeur des Astriens... Quelle idée ridicule ! On voit que tu ne connais rien à rien aux centaures, mon pauvre !
Léo ne perdit pas son calme devant les reproches acerbes de Kilim, mais un sentiment de lassitude l'envahit. Le prêtre roux ressassait les mêmes griefs depuis des jours et des jours.
– Ce n'était pas plus ridicule que ta tentative d'assommer l'un de nos gardiens pour récupérer la clé de notre cellule.
– J'ai agi, moi, au moins.
Léo ne répliqua pas, mais repensa à la mine déconfite de Kilim quand il avait découvert que le garde n'avait pas la clef sur lui. Léo l'avait pourtant prévenu qu'il s'exposait à cette déconvenue en frappant le garde alors que ce dernier se trouvait à l'extérieur de la cellule. Toujours est-il que cet essai leur avait valu une cinquantaine de coups de bâtons chacun et une promesse de pire s'ils recommençaient.
Kilim se remit à parler :
– Ne veux-tu donc pas retrouver ton époux ? Fais quelque chose pour nous sortir de ce trou, bon sang !
Kilim avait réalisé que Léo n'aimait pas être appelé par son nom de famille, mais prenait un malin plaisir à le faire, rien que pour l'agacer. Léo soupira. Il aurait largement préféré partager une cellule avec le capitaine Schard, hélas, les centaures en avaient décidé autrement.
– Pour être franc, non. Tu répètes les mêmes choses depuis des semaines.
Kilim pesta.
– Je n'arrive toujours pas à croire que le plan était juste de parler avec les centaures et d'obtenir qu'ils se montrent désormais de bons voisins !
– Oui, nous sommes venus juste pour discuter. Mais je ne peux rien faire si les centaures refusent de m'écouter.
Ils avaient déjà eu cette conversation à maintes reprises, mais cela n'empêchait pas Kilim de revenir à la charge.
– Combien de temps va-t-on encore pourrir ici ? Tu es supposé être un grand Chevalier, débrouille-toi pour nous faire sortir d'ici.
– Je ne peux pas magiquement faire disparaître les barreaux. Je ne suis pas un elfe.
– Si les elfes sont capables de ça, nous aurions dû en emmener un avec nous, grommela Kilim.
– Je ne sais rien des pouvoirs elfiques. Tout ce que je voulais dire, c'est que j'ai déjà essayé de faire ce qui était dans mes moyens.
– Vraiment ? Laisse-moi te dire que c'était décevant. Proposer de te battre contre le centaure le plus valeureux d'Equilia pour prouver la valeur des Astriens... Quelle idée ridicule ! On voit que tu ne connais rien à rien aux centaures, mon pauvre !
Léo ne perdit pas son calme devant les reproches acerbes de Kilim, mais un sentiment de lassitude l'envahit. Le prêtre roux ressassait les mêmes griefs depuis des jours et des jours.
– Ce n'était pas plus ridicule que ta tentative d'assommer l'un de nos gardiens pour récupérer la clé de notre cellule.
– J'ai agi, moi, au moins.
Léo ne répliqua pas, mais repensa à la mine déconfite de Kilim quand il avait découvert que le garde n'avait pas la clef sur lui. Léo l'avait pourtant prévenu qu'il s'exposait à cette déconvenue en frappant le garde alors que ce dernier se trouvait à l'extérieur de la cellule. Toujours est-il que cet essai leur avait valu une cinquantaine de coups de bâtons chacun et une promesse de pire s'ils recommençaient.
Kilim se remit à parler :
– Ne veux-tu donc pas retrouver ton époux ? Fais quelque chose pour nous sortir de ce trou, bon sang !
2 commentaires:
Ah qu'est ce qu'il est impatient Kilim lol Bien sûr que Léo veux retrouver son époux et nous aussi ^______^
Merci du temps que tuprends pour nous offrir cette histoire toujours aussi passionnante :) A chaque épisode on n'est jamais déçu ^^
Vivement la suite :)
Merci pour tes gentils commentaires ^^
L'histoire du Suivant du Prince touche à sa fin : le prochain chapitre devrait être le dernier.
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