Quand ils arrivèrent au campement des elfes, Mell fit un signe de tête au prince elfe et s'éloigna en direction du château avec l'intention de revenir avec le matériel dont il avait besoin pour soigner l'elfe et ce malgré, ses protestations. Safriki le retint :
– Où allez-vous ?
– Récupérer ce qu'il faut pour votre aile.
– Elle guérira toute seule.
– Ce n'est pas faux, mais elle risque de se ressouder de travers et vous ne pourrez plus voler. Et puis, pourquoi souffrir inutilement ?
– Cela ne vous concerne pas.
– Hélas, si. On m'a demandé de m'occuper de vous. Toutefois, si vous persistez dans votre refus, je ne reviendrai pas vous importuner.
Mell s'attendait à ce que le prince elfe continue à se montrer déraisonnable, mais il n'en fut rien.
– Revenez donc me soigner.
Le prêtre acquiesça, se disant que Safriki n'était pas aussi pénible que la rumeur le prétendait.
Safriki regarda le prêtre s'éloigner, se retenant de justesse le suivre. Bien que son corps et son cœur est reconnu cet homme comme son âme sœur, son esprit avait dû mal à admettre qu'un humain, un de ces primates Astriens possède la moitié manquante de son âme. Comment était-ce seulement possible ? Il se sentait partagé entre la joie et la tristesse. Le plus pénible de l'histoire est que le prêtre n'avait visiblement pas ressenti les émotions violentes qui avait agité l'âme de Safriki. Peut-être les humains en étaient-ils incapables... Safriki se mordit la lèvre. Son aile était douloureuse, mais pas autant que son cœur. Mell lui manquait physiquement. Comme dans la légende, les âmes qui avaient retrouvé leurs moitiés peinaient à s'en séparer. Après un gros soupir, Safriki entra dans la tente principale. Là, il se jeta dans les bras de sa sœur et lui confia tout ce qui lui était arrivé. Quand il eut fini, Paprika eut l'air songeuse.
– Cela me semble à peine croyable... Le problème, c'est que lui ne t'a pas reconnu... et puis, c'est un humain déjà assez âgé.
– Ça, je m'en moque... Je ne veux pas que mon âme sœur soit dans le corps d'un humain.
– Ne sois pas idiot ! Ce n'est pas comme s'il était en ton pouvoir d'en décider...
– Je voudrais avoir rêvé... Non, ne l'avoir jamais rencontré.
– Pense à tous nos semblables qui recherchent en vain durant des années leur âmes sœur, tu devrais te réjouir. Je vais me renseigner plus en détails sur ce prêtre soignant auprès de Aldrick.
Safriki soupira à nouveau. Malgré tout, malgré lui, il lui tardait de revoir Mell.
– Où allez-vous ?
– Récupérer ce qu'il faut pour votre aile.
– Elle guérira toute seule.
– Ce n'est pas faux, mais elle risque de se ressouder de travers et vous ne pourrez plus voler. Et puis, pourquoi souffrir inutilement ?
– Cela ne vous concerne pas.
– Hélas, si. On m'a demandé de m'occuper de vous. Toutefois, si vous persistez dans votre refus, je ne reviendrai pas vous importuner.
Mell s'attendait à ce que le prince elfe continue à se montrer déraisonnable, mais il n'en fut rien.
– Revenez donc me soigner.
Le prêtre acquiesça, se disant que Safriki n'était pas aussi pénible que la rumeur le prétendait.
Safriki regarda le prêtre s'éloigner, se retenant de justesse le suivre. Bien que son corps et son cœur est reconnu cet homme comme son âme sœur, son esprit avait dû mal à admettre qu'un humain, un de ces primates Astriens possède la moitié manquante de son âme. Comment était-ce seulement possible ? Il se sentait partagé entre la joie et la tristesse. Le plus pénible de l'histoire est que le prêtre n'avait visiblement pas ressenti les émotions violentes qui avait agité l'âme de Safriki. Peut-être les humains en étaient-ils incapables... Safriki se mordit la lèvre. Son aile était douloureuse, mais pas autant que son cœur. Mell lui manquait physiquement. Comme dans la légende, les âmes qui avaient retrouvé leurs moitiés peinaient à s'en séparer. Après un gros soupir, Safriki entra dans la tente principale. Là, il se jeta dans les bras de sa sœur et lui confia tout ce qui lui était arrivé. Quand il eut fini, Paprika eut l'air songeuse.
– Cela me semble à peine croyable... Le problème, c'est que lui ne t'a pas reconnu... et puis, c'est un humain déjà assez âgé.
– Ça, je m'en moque... Je ne veux pas que mon âme sœur soit dans le corps d'un humain.
– Ne sois pas idiot ! Ce n'est pas comme s'il était en ton pouvoir d'en décider...
– Je voudrais avoir rêvé... Non, ne l'avoir jamais rencontré.
– Pense à tous nos semblables qui recherchent en vain durant des années leur âmes sœur, tu devrais te réjouir. Je vais me renseigner plus en détails sur ce prêtre soignant auprès de Aldrick.
Safriki soupira à nouveau. Malgré tout, malgré lui, il lui tardait de revoir Mell.
(Fin chapitre 13)
2 commentaires:
Trop triste cet épisode, les sentiments de Safriki envers Mell, tout ça...^^
J'espère que cela va s'arranger pour lui car ce serait dommage qu'il perde son âme soeur :)
Merci pour l'épisode et j'ai envie de dire encore et toujours "vivement la suite" lol :)
Cela me fait plaisir que tu aies toujours envie de lire la suite. :)
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