Kembou pivota.
— Tu ne lui diras rien, promis ?
— Bien sûr que non, c’est à toi de le faire, déclara Dominique en rejetant ses cheveux en arrière d’un geste fier.
— Je ne sais pas si j’en aurais le courage…
— Tu dois être au courant qu’il n’a pas mal pris ma déclaration et crois-moi d’expérience, avouer son attirance à un mec hétéro peut fort mal tourner.
Dominique se remit en marche et Kembou lui emboîta le pas, en ne pouvant s’empêcher d’admirer la manière dont il ne faisait pas de mystère de son orientation sexuelle. Il se demandait si Dominique avait toujours été aussi flamboyant et à l’aise.
— Cela fait des années maintenant que je lui cache… Être son ami, c’est déjà formidable.
Cela lui suffisait, même si c’était parfois très dur et ce, dans tous les sens du terme.
— Tu as envie d’être témoin à son mariage ?
Kembou eut un frisson d’horreur. Il avait surtout envie d’attraper le voile de l’imaginaire fille toute vêtue de blanc et l’entraîner hors de la mairie ou de l’église.
— Si Wyatt est heureux…, parvint-il à marmonner.
— Tu devrais penser à ton propre bonheur. Et honnêtement, cela m’étonnerait qu’une fille supporte à quel point toi et lui vous êtes proches…
— Pas autant que toi, maintenant que je travaille tandis que vous étudiez ensemble.
Sa jalousie absurde ressortait, incontrôlable. Dominique ne l’envoya pas promener comme il le méritait.
— J’ai arrêté de compter le nombre de fois où il parlait de toi parce qu’un truc lui rappelait quelque chose que vous aviez partagé. Et Kembou par ci, Kembou par là… Je suis content de pouvoir mettre enfin un visage sur ton nom, d’ailleurs, même si je ne t’imaginais pas du tout ainsi.
— Non ? Toi, tu corresponds bien au portait qu’il a dressé de toi…
— Déjà, je ne savais pas que tu étais noir et je te voyais plus grand et plus musclé.
— Désolé de te décevoir, grommela Kembou.
— Ne le sois pas. Tu n’es certes pas aussi extraordinaire que t’a dépeint Wyatt, mais tu n’es pas mal du tout dans ton genre. Et tu es plutôt cool maintenant que tu as cessé me foudroyer du regard pour un oui, pour un non. Que nous soyons du même bord ne gâche rien. Je suis certain que nous allons bien nous entendre.
Kembou était d’accord avec ça, aussi quand leurs chemins bifurquèrent, il lui fila son adresse mail, précisant qu’il n’avait pas de mobile.
Dominique ne s’écria pas, comme beaucoup, que c’était rare de nos jours et lui donna son numéro en plus de son mail, l’invitant à le contacter quand il le voulait.
— Tu ne lui diras rien, promis ?
— Bien sûr que non, c’est à toi de le faire, déclara Dominique en rejetant ses cheveux en arrière d’un geste fier.
— Je ne sais pas si j’en aurais le courage…
— Tu dois être au courant qu’il n’a pas mal pris ma déclaration et crois-moi d’expérience, avouer son attirance à un mec hétéro peut fort mal tourner.
Dominique se remit en marche et Kembou lui emboîta le pas, en ne pouvant s’empêcher d’admirer la manière dont il ne faisait pas de mystère de son orientation sexuelle. Il se demandait si Dominique avait toujours été aussi flamboyant et à l’aise.
— Cela fait des années maintenant que je lui cache… Être son ami, c’est déjà formidable.
Cela lui suffisait, même si c’était parfois très dur et ce, dans tous les sens du terme.
— Tu as envie d’être témoin à son mariage ?
Kembou eut un frisson d’horreur. Il avait surtout envie d’attraper le voile de l’imaginaire fille toute vêtue de blanc et l’entraîner hors de la mairie ou de l’église.
— Si Wyatt est heureux…, parvint-il à marmonner.
— Tu devrais penser à ton propre bonheur. Et honnêtement, cela m’étonnerait qu’une fille supporte à quel point toi et lui vous êtes proches…
— Pas autant que toi, maintenant que je travaille tandis que vous étudiez ensemble.
Sa jalousie absurde ressortait, incontrôlable. Dominique ne l’envoya pas promener comme il le méritait.
— J’ai arrêté de compter le nombre de fois où il parlait de toi parce qu’un truc lui rappelait quelque chose que vous aviez partagé. Et Kembou par ci, Kembou par là… Je suis content de pouvoir mettre enfin un visage sur ton nom, d’ailleurs, même si je ne t’imaginais pas du tout ainsi.
— Non ? Toi, tu corresponds bien au portait qu’il a dressé de toi…
— Déjà, je ne savais pas que tu étais noir et je te voyais plus grand et plus musclé.
— Désolé de te décevoir, grommela Kembou.
— Ne le sois pas. Tu n’es certes pas aussi extraordinaire que t’a dépeint Wyatt, mais tu n’es pas mal du tout dans ton genre. Et tu es plutôt cool maintenant que tu as cessé me foudroyer du regard pour un oui, pour un non. Que nous soyons du même bord ne gâche rien. Je suis certain que nous allons bien nous entendre.
Kembou était d’accord avec ça, aussi quand leurs chemins bifurquèrent, il lui fila son adresse mail, précisant qu’il n’avait pas de mobile.
Dominique ne s’écria pas, comme beaucoup, que c’était rare de nos jours et lui donna son numéro en plus de son mail, l’invitant à le contacter quand il le voulait.
1 commentaire:
Un épisode excellent ^___^
Maintenant que Kembou est sûr que Dominique n'a pas de vue sur Wyatt je les imagine bien comploter pour faire avouer ses sentiments cachés à Wyatt :)
Curieuse de lire la suite ^o^
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