— Tu n’es pas comme lui, tout de même ? demanda sa mère avec une moue dégoûtée.
— Il ne manquerait plus que cela ! Pas notre fils ! s’exclama son père.
Wyatt se représenta ce qu’il arriverait s’il dévoilait à cet instant son amour pour Kembou : le visage horrifié de sa mère, la fureur de son père qui réclamerait la clef du studio, le renierait et le jetterait dehors, l’obligeant à se réfugier chez Kembou où Rokia n’accepterait sa présence que s’il se mettait à genoux...
Le tableau ne plaisait pas à Wyatt. Il n’eut aucun scrupule à mentir.
— Qu’est-ce que vous allez imaginer là ? Il y a des gars qui laissent faire tout le travail et lui, c’est un bon binôme, c’est tout.
Ses parents se calmèrent un peu.
— Ce n’est pas ton ami ? insista sa mère.
Wyatt chercha à se rappeler ce qu’il avait pu à raconter à ses parents au sujet de Dominique… Pas grand-chose en vérité vu qu’ils s’intéressaient surtout à ses résultats.
Il demanda pardon à Dominique en son for intérieur.
— Non, répondit-il en la regardant droit dans les yeux.
Ils le crurent et se détendirent.
Son père fit son laïus habituel pour l’encourager à bien étudier et avoir de bonnes fréquentations.
Wyatt, même s’il bouillonnait intérieurement, l’écouta, un sourire plaqué sur ses lèvres.
Enfin, ses parents retournèrent à leurs occupations respectives.
Wyatt monta dans sa chambre où il eut vite la sensation d’étouffer. Il comprit qu’il avait besoin de s’aérer sous peine d’exploser. Il dévala l’escalier à toute vitesse, manquant de de bousculer sa sœur.
Il s’excusa, mais cela ne suffit pas à Marina qui râla. Il n’était pas en état de supporter ses humeurs, aussi la coupa-t-il :
— Je sors faire une course. Informe les parents.
— Préviens-les toi-même, répliqua-t-elle.
Wyatt en était incapable. Il était dans un état tel qu’il risquait de leur dire leurs quatre vérités et de tout perdre. Cela suffisait bien que Marina soit au courant.
Il enfila ses chaussures et son manteau, ne prenant pas la peine d’enfiler gants, bonnet et écharpe dans son impatience à partir.
Il marcha longtemps, la conversation avec ses parents tournant en boucle dans sa tête, et décida en chemin de se rendre au magasin où travaillait Kembou. Il n’était pas sûr d’arriver à le voir, mais il en avait besoin, alors il tenta sa chance.
— Il ne manquerait plus que cela ! Pas notre fils ! s’exclama son père.
Wyatt se représenta ce qu’il arriverait s’il dévoilait à cet instant son amour pour Kembou : le visage horrifié de sa mère, la fureur de son père qui réclamerait la clef du studio, le renierait et le jetterait dehors, l’obligeant à se réfugier chez Kembou où Rokia n’accepterait sa présence que s’il se mettait à genoux...
Le tableau ne plaisait pas à Wyatt. Il n’eut aucun scrupule à mentir.
— Qu’est-ce que vous allez imaginer là ? Il y a des gars qui laissent faire tout le travail et lui, c’est un bon binôme, c’est tout.
Ses parents se calmèrent un peu.
— Ce n’est pas ton ami ? insista sa mère.
Wyatt chercha à se rappeler ce qu’il avait pu à raconter à ses parents au sujet de Dominique… Pas grand-chose en vérité vu qu’ils s’intéressaient surtout à ses résultats.
Il demanda pardon à Dominique en son for intérieur.
— Non, répondit-il en la regardant droit dans les yeux.
Ils le crurent et se détendirent.
Son père fit son laïus habituel pour l’encourager à bien étudier et avoir de bonnes fréquentations.
Wyatt, même s’il bouillonnait intérieurement, l’écouta, un sourire plaqué sur ses lèvres.
Enfin, ses parents retournèrent à leurs occupations respectives.
Wyatt monta dans sa chambre où il eut vite la sensation d’étouffer. Il comprit qu’il avait besoin de s’aérer sous peine d’exploser. Il dévala l’escalier à toute vitesse, manquant de de bousculer sa sœur.
Il s’excusa, mais cela ne suffit pas à Marina qui râla. Il n’était pas en état de supporter ses humeurs, aussi la coupa-t-il :
— Je sors faire une course. Informe les parents.
— Préviens-les toi-même, répliqua-t-elle.
Wyatt en était incapable. Il était dans un état tel qu’il risquait de leur dire leurs quatre vérités et de tout perdre. Cela suffisait bien que Marina soit au courant.
Il enfila ses chaussures et son manteau, ne prenant pas la peine d’enfiler gants, bonnet et écharpe dans son impatience à partir.
Il marcha longtemps, la conversation avec ses parents tournant en boucle dans sa tête, et décida en chemin de se rendre au magasin où travaillait Kembou. Il n’était pas sûr d’arriver à le voir, mais il en avait besoin, alors il tenta sa chance.
2 commentaires:
Bon retour ^__^
Merci pour ce nouvel épisode, j'ai beaucoup de peine pour Wyatt qu'il soit obligé de renier son amitié avec Dominique devant ses parents :(
Voir Kembou lui remontera bien le moral :)
Hâte de lire la suite ^o^
Merci ! J'ai écrit cela au fond de mon lit dans la nuit parce que je toussais trop - fichue maladie ! Enfin, ça commence à aller mieux quand même ! :)
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