Kembou demeura tard à l’appartement de Wyatt dans l’espoir que Dominique ne s’en aille avant lui et qu’il ait un moment seul avec son ami, mais finalement, il lui fallut partir.
Comme s’il avait donné le signal du départ, Dominique annonça qu’il allait lui aussi rentrer – Kembou lui aurait volontiers tordu le cou. Pourtant, au cours de l’après-midi, il avait été obligé de reconnaître que Dominique était sympathique, ni prétentieux ni capricieux : quand il avait fait la pause en même temps que Wyatt, il avait toujours pris soin d’inclure Kembou dans la conversation, même quand elle portait sur leurs cours et professeurs d’école d’ingénieur.
Wyatt dit simplement au revoir à Dominique et comme la dernière fois, serra brièvement Kembou dans ses bras. La différence de traitement ravit Kembou, puis la porte se referma et il se retrouva en tête à tête avec Dominique.
— Tu habites où ? demanda Kembou afin de déterminer jusqu’où leurs trajets étaient identiques.
Dominique lui expliqua en détail et Kembou ne fut pas fâché d’apprendre que leurs chemins se sépareraient rapidement.
Ils étaient encore dans le hall de l’immeuble quand Dominique lança :
— Tu es amoureux de lui, n’est-ce pas ?
Kembou ralentit le pas malgré lui et son cœur s’affola dans sa poitrine. Comment Dominique avait-il réalisé en aussi peu de temps ce dont Wyatt ne s’était pas aperçu depuis des années ? Sûrement parce qu’il avait dévoré son ami des yeux tout en montrant la jalousie qu’il ressentait à l’égard de Dominique.
— Hein ? Mais qu’est-ce que tu racontes ?
— Tu devrais le lui dire, répliqua Dominique comme si Kembou ne venait pas de prétendre n’avoir pas compris de quoi il parlait.
— Nous sommes amis, déclara Kembou dans un murmure, sans trop savoir s’il niait être homosexuel ou s’il se justifiait de garder pour lui ses véritables sentiments.
Il sortit dans la rue, talonné par Dominique.
— Vous êtes plus comme un couple platonique, même si de toute évidence, toi, tu le désires.
Kembou s’arrêta brusquement.
Dominique qui n’avait apparemment pas prévu qu’il pile net, le heurta dans le dos.
Ils s’excusèrent dans un bel ensemble.
Dominique pouffa. C’est vrai que c’était quand même la troisième fois de la journée.
Kembou déglutit nerveusement. Deux options s’offraient à lui : soit il envoyait Dominique promener et continuait à le jalouser, soit il le prenait pour confident et devenait ami avec lui.
Comme s’il avait donné le signal du départ, Dominique annonça qu’il allait lui aussi rentrer – Kembou lui aurait volontiers tordu le cou. Pourtant, au cours de l’après-midi, il avait été obligé de reconnaître que Dominique était sympathique, ni prétentieux ni capricieux : quand il avait fait la pause en même temps que Wyatt, il avait toujours pris soin d’inclure Kembou dans la conversation, même quand elle portait sur leurs cours et professeurs d’école d’ingénieur.
Wyatt dit simplement au revoir à Dominique et comme la dernière fois, serra brièvement Kembou dans ses bras. La différence de traitement ravit Kembou, puis la porte se referma et il se retrouva en tête à tête avec Dominique.
— Tu habites où ? demanda Kembou afin de déterminer jusqu’où leurs trajets étaient identiques.
Dominique lui expliqua en détail et Kembou ne fut pas fâché d’apprendre que leurs chemins se sépareraient rapidement.
Ils étaient encore dans le hall de l’immeuble quand Dominique lança :
— Tu es amoureux de lui, n’est-ce pas ?
Kembou ralentit le pas malgré lui et son cœur s’affola dans sa poitrine. Comment Dominique avait-il réalisé en aussi peu de temps ce dont Wyatt ne s’était pas aperçu depuis des années ? Sûrement parce qu’il avait dévoré son ami des yeux tout en montrant la jalousie qu’il ressentait à l’égard de Dominique.
— Hein ? Mais qu’est-ce que tu racontes ?
— Tu devrais le lui dire, répliqua Dominique comme si Kembou ne venait pas de prétendre n’avoir pas compris de quoi il parlait.
— Nous sommes amis, déclara Kembou dans un murmure, sans trop savoir s’il niait être homosexuel ou s’il se justifiait de garder pour lui ses véritables sentiments.
Il sortit dans la rue, talonné par Dominique.
— Vous êtes plus comme un couple platonique, même si de toute évidence, toi, tu le désires.
Kembou s’arrêta brusquement.
Dominique qui n’avait apparemment pas prévu qu’il pile net, le heurta dans le dos.
Ils s’excusèrent dans un bel ensemble.
Dominique pouffa. C’est vrai que c’était quand même la troisième fois de la journée.
Kembou déglutit nerveusement. Deux options s’offraient à lui : soit il envoyait Dominique promener et continuait à le jalouser, soit il le prenait pour confident et devenait ami avec lui.
2 commentaires:
J'espère que Kembou choisira l'option confident, je suis sûre qu'ils seraient de bons amis Dominique et lui ^__^
Merci pour l'épisode, j'ai adoré voir Dominique mettre les pieds dans le plat XD
Je t'avouerai que je commence à avoir idée d'une histoire dont Dominique serait le personnage principal. :)
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