Wyatt peina à se remettre au travail et ne ferma presque pas l’œil de la nuit.
Le lendemain matin, Dominique ne manqua pas de remarquer sa mine de papier mâché.
— Qu’est-ce qui t’arrive ?
— J’ai juste mal dormi.
Dominique pencha la tête sur le côté.
— Cela n’aurait pas rapport avec Kembou par hasard ?
— Tout n’est pas lié à lui, grommela Wyatt, même s’il avait raison.
Seulement, il ne voulait pas lui expliquer ce qu’il avait découvert sur ses sentiments, pas tant qu’il avait décidé s’il en ferait part ou non au principal intéressé. Et puis annoncer qu’il était pansexuel risquait de donner de faux-espoirs à Dominique. Enfin, pas vraiment, vu qu’il lui confierait dans la foulée son amour pour Kembou. Toujours est-il qu’il préférait garder cela pour lui pour le moment.
— Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, en tout cas, n’hésite pas.
Wyatt le remercia, touché par son soutien.
Se concentrer en cours se révéla une gageure et Wyatt fut bon pour emprunter les notes de Dominique à la fin de la journée.
Ce dernier les lui passa, sans chercher à savoir ce qui le perturbait.
Son absence de curiosité faillit pousser Wyatt à dévoiler ce qu’il avait sur le cœur, mais il rentra finalement chez lui, tout en continuant à se prendre la tête tout seul.
Rien ne l’obligeait à se déclarer à Kembou. Leur relation lui convenait comme elle était, si on exceptait qu’il ne le voyait pas assez. En même temps, l’idée qu’il se mette en couple avec quelqu’un le rendait malade tandis qu’il avait des papillons dans le ventre à la perspective de le serrer contre lui et d’essayer de l’embrasser.
Le problème, c’est qu’il doutait que Kembou soit enchanté d’apprendre qu’il l’aimait ainsi. Cela risquait de sonner le glas de leur amitié. Se taire semblait plus sage. Tant que Kembou ne rencontrait personnage, rien n’avait besoin de changer. Et pourtant que Wyatt le veuille ou non, depuis que leurs chemins avaient divergé, qu’ils étaient géographiquement éloignés, leur relation avait pris un visage nouveau. Dans la vie, rien n’était immuable.
Au bout du compte, il était perdu, de quoi regretter avoir pris conscience de la véritable nature de ses sentiments.
Le lendemain matin, Dominique ne manqua pas de remarquer sa mine de papier mâché.
— Qu’est-ce qui t’arrive ?
— J’ai juste mal dormi.
Dominique pencha la tête sur le côté.
— Cela n’aurait pas rapport avec Kembou par hasard ?
— Tout n’est pas lié à lui, grommela Wyatt, même s’il avait raison.
Seulement, il ne voulait pas lui expliquer ce qu’il avait découvert sur ses sentiments, pas tant qu’il avait décidé s’il en ferait part ou non au principal intéressé. Et puis annoncer qu’il était pansexuel risquait de donner de faux-espoirs à Dominique. Enfin, pas vraiment, vu qu’il lui confierait dans la foulée son amour pour Kembou. Toujours est-il qu’il préférait garder cela pour lui pour le moment.
— Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, en tout cas, n’hésite pas.
Wyatt le remercia, touché par son soutien.
Se concentrer en cours se révéla une gageure et Wyatt fut bon pour emprunter les notes de Dominique à la fin de la journée.
Ce dernier les lui passa, sans chercher à savoir ce qui le perturbait.
Son absence de curiosité faillit pousser Wyatt à dévoiler ce qu’il avait sur le cœur, mais il rentra finalement chez lui, tout en continuant à se prendre la tête tout seul.
Rien ne l’obligeait à se déclarer à Kembou. Leur relation lui convenait comme elle était, si on exceptait qu’il ne le voyait pas assez. En même temps, l’idée qu’il se mette en couple avec quelqu’un le rendait malade tandis qu’il avait des papillons dans le ventre à la perspective de le serrer contre lui et d’essayer de l’embrasser.
Le problème, c’est qu’il doutait que Kembou soit enchanté d’apprendre qu’il l’aimait ainsi. Cela risquait de sonner le glas de leur amitié. Se taire semblait plus sage. Tant que Kembou ne rencontrait personnage, rien n’avait besoin de changer. Et pourtant que Wyatt le veuille ou non, depuis que leurs chemins avaient divergé, qu’ils étaient géographiquement éloignés, leur relation avait pris un visage nouveau. Dans la vie, rien n’était immuable.
Au bout du compte, il était perdu, de quoi regretter avoir pris conscience de la véritable nature de ses sentiments.
2 commentaires:
Ho la la je sens que ce n'est pas encore gagné pour que ces deux là s'avouent leur amour ^__^"
Mais je sens que si Dominique s'en mêle cela va simplifier les choses :)
Merci pour l'épisode ^o^
Mais y aura-t-il besoin de Dominique ? :)
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