Le souvenir du dégoût de sa mère et de la colère de son père à l’idée qu’il puisse être comme Dominique l’empêcha de se laisser aller à la joie.
Il se détacha lentement de l’étreinte de Kembou et lui rapporta d’une voix hachée les propos blessants qu’avaient eu ses parents.
— Ils en tiennent une couche, maugréa Kembou.
— Je ne les comprends pas et savoir qu’ils cesseraient de me considérer comme leur fils s’ils savaient…
Wyatt ne réussit à pas finir.
— Malgré tout, je suppose que je devrais les remercier, dit Kembou.
— Hein ?
— Grâce à eux, tu t’es déclaré…
La déplaisante scène avait en effet eu une conséquence positive.
Wyatt éternua et frissonna.
— Il faudrait mieux que tu ailles te mettre au chaud. Il y a un café à deux pas d’ici, proposa Kembou.
C’était tentant.
— Non, il vaut mieux que je rentre. Pas envie que mes parents me posent des questions.
— D’accord, je te raccompagne. Enfin, pas jusqu’à ta porte, parce que si j’ai bien suivi, je ne suis pas vraiment le bienvenu chez toi.
Kembou enleva son bonnet et l’enfonça sur le crâne de Wyatt qui protesta pour la forme, tout en appréciant l’attention.
Ils attrapèrent un bus au vol.
Wyatt aurait aimé en savoir plus sur ce que ressentait Kembou à son égard, mais pas quand tout le monde pouvait les écouter. Cela attendrait. Ce qui comptait, c’est qu’il l’aimait.
Kembou s’arrêta à l’entrée de la rue.
Wyatt n’avait aucune envie de le quitter. Il le fallait pourtant.
Ils se regardèrent et se sourirent, et puis Kembou récupéra son bonnet et déposa un rapide baiser sur le sommet de la tête de Wyatt qui en resta interdit.
— A bientôt ! lança Kembou en s’éloignant.
Wyatt toucha du bout des doigts l’endroit où son ami l’avait embrassé, puis se dépêcha de rentrer.
Ses parents étaient sortis voir des amis. Son absence ne les avait pas troublés le moins du monde.
Marina qui papotait au téléphone lui fit un vague geste de la main.
Wyatt aurait pu profiter plus longtemps de la compagnie de Kembou.
Il se détacha lentement de l’étreinte de Kembou et lui rapporta d’une voix hachée les propos blessants qu’avaient eu ses parents.
— Ils en tiennent une couche, maugréa Kembou.
— Je ne les comprends pas et savoir qu’ils cesseraient de me considérer comme leur fils s’ils savaient…
Wyatt ne réussit à pas finir.
— Malgré tout, je suppose que je devrais les remercier, dit Kembou.
— Hein ?
— Grâce à eux, tu t’es déclaré…
La déplaisante scène avait en effet eu une conséquence positive.
Wyatt éternua et frissonna.
— Il faudrait mieux que tu ailles te mettre au chaud. Il y a un café à deux pas d’ici, proposa Kembou.
C’était tentant.
— Non, il vaut mieux que je rentre. Pas envie que mes parents me posent des questions.
— D’accord, je te raccompagne. Enfin, pas jusqu’à ta porte, parce que si j’ai bien suivi, je ne suis pas vraiment le bienvenu chez toi.
Kembou enleva son bonnet et l’enfonça sur le crâne de Wyatt qui protesta pour la forme, tout en appréciant l’attention.
Ils attrapèrent un bus au vol.
Wyatt aurait aimé en savoir plus sur ce que ressentait Kembou à son égard, mais pas quand tout le monde pouvait les écouter. Cela attendrait. Ce qui comptait, c’est qu’il l’aimait.
Kembou s’arrêta à l’entrée de la rue.
Wyatt n’avait aucune envie de le quitter. Il le fallait pourtant.
Ils se regardèrent et se sourirent, et puis Kembou récupéra son bonnet et déposa un rapide baiser sur le sommet de la tête de Wyatt qui en resta interdit.
— A bientôt ! lança Kembou en s’éloignant.
Wyatt toucha du bout des doigts l’endroit où son ami l’avait embrassé, puis se dépêcha de rentrer.
Ses parents étaient sortis voir des amis. Son absence ne les avait pas troublés le moins du monde.
Marina qui papotait au téléphone lui fit un vague geste de la main.
Wyatt aurait pu profiter plus longtemps de la compagnie de Kembou.
1 commentaire:
Merci pour cet épisode de début de semaine :)
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cela ne va pas être simpke pour nos deux tourtereaux ^^
Hâte de lire la suite *__*
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