Kembou était content. Wyatt l’avait invité à venir alors même qu’il était occupé depuis des semaines. Cela tombait bien, car c’était un samedi où il ne travaillait pas, autrement, cela aurait été compliqué, surtout que les horaires des transports en commun, le dimanche, ce n’était pas tip-top.
Kembou effectua le trajet avec aise. Il commençait à le connaître et savait ce qu’il y avait au bout.
Quand Wyatt lui ouvrit la porte, il fut frappé par la pâleur de son ami, ses cheveux ébouriffés et ses yeux cernés. Il résista vaillamment à l’envie de caresser ses joues blanches.
— Hé ! Ça va ? Tu nous couverais pas quelque chose ?
— Je ne dors pas très bien ces derniers temps.
Ça, c’était évident.
— Toujours une tonne de devoirs ?
— Oui, j’ai pris du retard, d’ailleurs.
Et pourtant, il lui avait proposé de venir. Kembou éprouva un soupçon de culpabilité : il ne voulait pas empêcher son ami d’étudier. D’un autre côté, il était clair que Wyatt avait besoin de repos et de détente.
Ils jouèrent donc à la console et après plusieurs parties, Wyatt, l’air de rien, sortit un truc énorme :
— Tu ferais quoi si un garçon t’avouait qu’il t’aimait ? Tu serais dégoûté, embêté, enchanté… ?
Kembou se demanda aussitôt si Dominique avait parlé. Pourtant, il avait promis qu’il serait aussi muet qu’une tombe. A moins qu’il n’ait déclaré sa flamme à Wyatt, mais non, cela ne collait pas. Ils avaient échangé quelques mails et Dominique lui avait assuré que même s’il était attiré par Wyatt et qu’il avait eu envie de sortir avec, son cœur n’était pas pris. Maintenant, cela n’empêchait pas Wyatt de se mettre à éprouver des sentiments pour lui… Et merde !
— Kembou, toujours avec moi ? demanda Wyatt en agitant ses longs doigts minces devant ses yeux.
Si le garçon était Wyatt, Kembou aurait été ravi, mais ce n’était pas la question.
Un type normal aurait sûrement été horrifié, mais Kembou, lui, ne l’était pas. Enfin, comme avait dit une fois Wyatt, la normalité n’était jamais qu’un ensemble de critères arbitraires fabriquées de toutes pièces par la société...
— Oui, oui. Je réfléchissais à ta colle. Ce n’est pas comme si les sentiments se commandaient. Je veux dire, on peut travailler dessus, mais ce n’est pas comme si l’on pouvait s’empêcher de les ressentir, donc, cela ne me dérangerait pas.
Kembou effectua le trajet avec aise. Il commençait à le connaître et savait ce qu’il y avait au bout.
Quand Wyatt lui ouvrit la porte, il fut frappé par la pâleur de son ami, ses cheveux ébouriffés et ses yeux cernés. Il résista vaillamment à l’envie de caresser ses joues blanches.
— Hé ! Ça va ? Tu nous couverais pas quelque chose ?
— Je ne dors pas très bien ces derniers temps.
Ça, c’était évident.
— Toujours une tonne de devoirs ?
— Oui, j’ai pris du retard, d’ailleurs.
Et pourtant, il lui avait proposé de venir. Kembou éprouva un soupçon de culpabilité : il ne voulait pas empêcher son ami d’étudier. D’un autre côté, il était clair que Wyatt avait besoin de repos et de détente.
Ils jouèrent donc à la console et après plusieurs parties, Wyatt, l’air de rien, sortit un truc énorme :
— Tu ferais quoi si un garçon t’avouait qu’il t’aimait ? Tu serais dégoûté, embêté, enchanté… ?
Kembou se demanda aussitôt si Dominique avait parlé. Pourtant, il avait promis qu’il serait aussi muet qu’une tombe. A moins qu’il n’ait déclaré sa flamme à Wyatt, mais non, cela ne collait pas. Ils avaient échangé quelques mails et Dominique lui avait assuré que même s’il était attiré par Wyatt et qu’il avait eu envie de sortir avec, son cœur n’était pas pris. Maintenant, cela n’empêchait pas Wyatt de se mettre à éprouver des sentiments pour lui… Et merde !
— Kembou, toujours avec moi ? demanda Wyatt en agitant ses longs doigts minces devant ses yeux.
Si le garçon était Wyatt, Kembou aurait été ravi, mais ce n’était pas la question.
Un type normal aurait sûrement été horrifié, mais Kembou, lui, ne l’était pas. Enfin, comme avait dit une fois Wyatt, la normalité n’était jamais qu’un ensemble de critères arbitraires fabriquées de toutes pièces par la société...
— Oui, oui. Je réfléchissais à ta colle. Ce n’est pas comme si les sentiments se commandaient. Je veux dire, on peut travailler dessus, mais ce n’est pas comme si l’on pouvait s’empêcher de les ressentir, donc, cela ne me dérangerait pas.
1 commentaire:
Ho ho Wyatt se lance sans filet pour tâter le terrain avec Kembou ^___^
Hâte de lire la suite XD
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