Wyatt se leva si brutalement de sa chaise qu’elle chuta avec fracas. Il ne prit pas la peine de la relever. Il en avait par dessus la tête des devoirs, des leçons et examens, il en avait sa claque des langages informatiques et - c’était officiel - il détestait l’électronique. S’il ne se lassait pas de travailler en binôme avec Dominique, efficace et agréable, les travaux de groupe était un cauchemar, certains se laissant honteusement porter.
Il voulait des vacances, du temps pour écrire sans se soucier de l’heure, pour voir Kembou autrement qu’en coup de vent.
Il ne l’avait jamais vu qu’une fois de plus depuis sa visite surprise où il s’était montré assez froid avec Dominique, qui, bizarrement, ne lui tenait pas grief. Son nouvel ami lui avait assuré que Kembou avait de bonnes raisons pour son comportement. Il n’avait pas daigné lui dire lesquelles. Wyatt avait préféré ne pas trop réfléchir à la question et quand Kembou l’avait visité, il avait préféré jouer et rire avec lui sans lui chercher des poux pour son attitude de la dernière fois.
Il avait fait part de quelques idées à Kembou, le genre que ses parents qualifiaient « d’élucubrations » et son ami y avait réagi avec son sérieux et son pragmatisme habituel. Ses quelques heures passées en sa compagnie avaient été heureuses et bien trop courtes. Kembou lui manquait de façon plus aiguë qu’il ne l’aurait cru.
Ces derniers temps, il avait failli à plus d’une reprise tout envoyer valser pour aller surprendre à son tour son ami. La perspective de croiser Rokia et les risques d’avoir de mauvais résultats qui lui auraient valu les foudres de son père l’avaient retenu.
Wyatt s’étira. Il avait besoin d’une pause, c’était clair. 15H30, trop tard pour une sieste, trop tôt pour un goûter. Cela ne l’arrêta pas pour autant. Il avait mangé à midi à peine de toute façon.
Il cassa une barre de chocolat de la tablette et la savoura longuement.
Il retourna ensuite devant son ordinateur, ce qui l’obligea à remettre la chaise en place, mais lança un jeu qu’il arrêta vite. Il était fatigué des écrans. Il bouquina un moment, puis l’inspiration pour écrire lui vint.
Il ferma le livre et reprit son cahier d’écriture. Les aventures du garçon blanc recueilli par une tribu africaine n’étaient pas restées tout à fait au point mort. Les deux enfants avaient atteint l’âge de douze ans et les fiançailles du fils du chef avec une fille d’une tribu voisine allaient être célébrées.
Il voulait des vacances, du temps pour écrire sans se soucier de l’heure, pour voir Kembou autrement qu’en coup de vent.
Il ne l’avait jamais vu qu’une fois de plus depuis sa visite surprise où il s’était montré assez froid avec Dominique, qui, bizarrement, ne lui tenait pas grief. Son nouvel ami lui avait assuré que Kembou avait de bonnes raisons pour son comportement. Il n’avait pas daigné lui dire lesquelles. Wyatt avait préféré ne pas trop réfléchir à la question et quand Kembou l’avait visité, il avait préféré jouer et rire avec lui sans lui chercher des poux pour son attitude de la dernière fois.
Il avait fait part de quelques idées à Kembou, le genre que ses parents qualifiaient « d’élucubrations » et son ami y avait réagi avec son sérieux et son pragmatisme habituel. Ses quelques heures passées en sa compagnie avaient été heureuses et bien trop courtes. Kembou lui manquait de façon plus aiguë qu’il ne l’aurait cru.
Ces derniers temps, il avait failli à plus d’une reprise tout envoyer valser pour aller surprendre à son tour son ami. La perspective de croiser Rokia et les risques d’avoir de mauvais résultats qui lui auraient valu les foudres de son père l’avaient retenu.
Wyatt s’étira. Il avait besoin d’une pause, c’était clair. 15H30, trop tard pour une sieste, trop tôt pour un goûter. Cela ne l’arrêta pas pour autant. Il avait mangé à midi à peine de toute façon.
Il cassa une barre de chocolat de la tablette et la savoura longuement.
Il retourna ensuite devant son ordinateur, ce qui l’obligea à remettre la chaise en place, mais lança un jeu qu’il arrêta vite. Il était fatigué des écrans. Il bouquina un moment, puis l’inspiration pour écrire lui vint.
Il ferma le livre et reprit son cahier d’écriture. Les aventures du garçon blanc recueilli par une tribu africaine n’étaient pas restées tout à fait au point mort. Les deux enfants avaient atteint l’âge de douze ans et les fiançailles du fils du chef avec une fille d’une tribu voisine allaient être célébrées.
1 commentaire:
Une très bonne chose que Wyatt s’octroie une pause pour écrire cela faisait longtemps et je suis curieuse de voir avancer son histoire ^__^
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