— Je crois que tu es sur la bonne voie et que tu n'as plus besoin de mes services.
Ce fut comme un coup de massue.
— Il est temps pour moi de regagner mon siècle.
Tim faillit lui déballer sur le champ que toute l'histoire avec Félicien était fausse, mais se tut finalement, réalisant que cela ne changerait rien. Percival ne voulait pas regagner son époque parce qu'il était jaloux du temps qu'il consacrait à Félicien ou parce qu'il était irrité que leur relation physique se soit achevée. Il n'avait pas parut souffrir le moins du monde qu'elle s'arrête. Le chevalier avait toujours eu l'intention de regagner son siècle une fois qu'il aurait aidé Tim à devenir fort.
— Tu m'as laissé une ouverture exprès, lança Tim en désespoir de cause.
— Point du tout. Je ne sais si c'est ton nouvel amour qui te donne des ailes ou si tu voulais me prouver et te démontrer à toi-même que Félicien ne constituait pas une distraction qui te détournerait de ton but, mais tu as redoublé d'efforts ces derniers jours.
Il avait seulement éprouvé le besoin de se défouler, oui, et maintenant, il le regrettait.
—Je suis loin d'avoir ton niveau, argua-t-il encore, cherchant à retenir Percival, mais le chevalier ne mordit pas à l'hameçon.
— Veux-tu bien que nous allions au musée ce matin, avant ton rendez-vous ?
L'air manqua à Tim. C'était trop soudain.
— Tu ne peux pas disparaître comme ça. Que va dire ma mère ?
— Tu la salueras pour moi. Et je suis sûr que tu trouveras quelque chose à raconter. Une réconciliation subite avec ma parentèle ou quelque autre fable…
Tim était coincé. Il ne pouvait plus tergiverser, alors il accepta.
Le cœur en miettes, trop triste pour éprouver ne serait-ce qu'un soupçon d'excitation, il regarda Percival se déshabiller pour enfiler ses habits médiévaux.
Le trajet jusqu'au musée se fit en silence ou presque.
Sur place, une fois les tickets achetés, ils retrouvèrent le chemin de la salle où était exposée la tapisserie du Don d'amour.
Tim traînait des pieds, obligeant Percival à marcher lentement.
Il lui rappela qu'il n'avait aucune garantie qu'il réussisse à le renvoyer dans le passé, taisant le fait qu'il souhaitait très fort échouer.
Percival le mit à l'aise. Tout ce qu'il voulait, c'était que Tim essaye.
Ce fut comme un coup de massue.
— Il est temps pour moi de regagner mon siècle.
Tim faillit lui déballer sur le champ que toute l'histoire avec Félicien était fausse, mais se tut finalement, réalisant que cela ne changerait rien. Percival ne voulait pas regagner son époque parce qu'il était jaloux du temps qu'il consacrait à Félicien ou parce qu'il était irrité que leur relation physique se soit achevée. Il n'avait pas parut souffrir le moins du monde qu'elle s'arrête. Le chevalier avait toujours eu l'intention de regagner son siècle une fois qu'il aurait aidé Tim à devenir fort.
— Tu m'as laissé une ouverture exprès, lança Tim en désespoir de cause.
— Point du tout. Je ne sais si c'est ton nouvel amour qui te donne des ailes ou si tu voulais me prouver et te démontrer à toi-même que Félicien ne constituait pas une distraction qui te détournerait de ton but, mais tu as redoublé d'efforts ces derniers jours.
Il avait seulement éprouvé le besoin de se défouler, oui, et maintenant, il le regrettait.
—Je suis loin d'avoir ton niveau, argua-t-il encore, cherchant à retenir Percival, mais le chevalier ne mordit pas à l'hameçon.
— Veux-tu bien que nous allions au musée ce matin, avant ton rendez-vous ?
L'air manqua à Tim. C'était trop soudain.
— Tu ne peux pas disparaître comme ça. Que va dire ma mère ?
— Tu la salueras pour moi. Et je suis sûr que tu trouveras quelque chose à raconter. Une réconciliation subite avec ma parentèle ou quelque autre fable…
Tim était coincé. Il ne pouvait plus tergiverser, alors il accepta.
Le cœur en miettes, trop triste pour éprouver ne serait-ce qu'un soupçon d'excitation, il regarda Percival se déshabiller pour enfiler ses habits médiévaux.
Le trajet jusqu'au musée se fit en silence ou presque.
Sur place, une fois les tickets achetés, ils retrouvèrent le chemin de la salle où était exposée la tapisserie du Don d'amour.
Tim traînait des pieds, obligeant Percival à marcher lentement.
Il lui rappela qu'il n'avait aucune garantie qu'il réussisse à le renvoyer dans le passé, taisant le fait qu'il souhaitait très fort échouer.
Percival le mit à l'aise. Tout ce qu'il voulait, c'était que Tim essaye.
2 commentaires:
Oh mon dieu quel épisode O__O Percival veux vraiment rentrer chez lui alors au final il n'éprouverait pas les même sentiments que Tim?... Pauvre Tim j'imagine ce qu'il doit ressentir mais s'il aime Percival la solution serait de le laisser repartir...
Que de suspens mon dieu mon esprit est en ébullition et imagine tout un tas de scénario possible pour qu’un happy end soit réalisable entre eux
Merci pour l'épisode, passe un bon week-end et vivement la suite ^____^
Serait-ce la première de mes histoires à mal se terminer ? *suspense*
Bon week-end à toi aussi ! :)
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