Le deuxième après-midi de Tim avec Félicien se déroula comme un charme. Ils avaient beaucoup de centres d'intérêts communs et jouaient aux mêmes jeux vidéos.
C'est tout naturellement que Tim invita Félicien chez lui la semaine suivante, précisant que son ami Percival serait sûrement également présent, de même que sa mère.
Il lui fallut expliquer les fausses circonstances qui avaient conduit Percival à vivre temporairement avec eux et Félicien devina tout seul que c'était avec lui que Tim couchait.
Il affirma qu'il serait ravi de le rencontrer.
Tim, pour sa part, était plus partagé sur la question. Il craignait que Percival ne soit attiré par Félicien ou pire tombe amoureux. Félicien ne manquait pas d'atouts. Il ressemblait vaguement à Lubin, mais en plus mince. Il y avait aussi de fortes probabilités pour que Félicien craque pour le chevalier.
Il préféra laisser Percival choisir si oui ou non, il voulait faire la connaissance de Félicien.
Le chevalier opta hélas pour une réponse positive.
— Un peu de compagnie ne me fera point de mal, déclara-t-il.
Tim se garda de justesse de s'insurger : la sienne ne lui suffisait donc pas ? Il savait bien que sa jalousie était ridicule, d'autant qu'il était vrai que le chevalier menait une vie plutôt solitaire, ses fréquentations se limitant à Tim et sa mère, à moins de compter la boulangère et quelques vendeurs et caissières.
C'est finalement avec plus d'appréhension que de plaisir que Tim vit se rapprocher la visite de son ami.
Félicien se montra ponctuel et d'une politesse exemplaire avec la mère de l'adolescent avant qu'ils ne se replient dans la chambre.
Tim avait guetté les réactions de Percival comme de Félicien au moment où il s'étaient vus, mais n'avait rien réussi à déduire de leurs expressions.
Félicien, comme avec lui au café, commença par questionner Percival sur des sujets neutres, sans savoir qu'avec le chevalier, il n'y avait rien de vraiment anodin, pas même ses goûts musicaux.
Tim voulut répondre pour lui, mais Percival le coupa :
— J'affectionne la musique médiévale.
Après encore quelques propos légers, Félicien demanda :
— Ce n'est pas trop dur pour toi de t'être disputé avec tes parents au sujet de ton orientation ?
— Non, répondit Percival.
Il faut dire que c'était faux.
Tim réalisa avec embarras qu'il ne s'était même pas enquis d'une éventuelle famille du chevalier qui pourrait déplorer sa disparition.
C'est tout naturellement que Tim invita Félicien chez lui la semaine suivante, précisant que son ami Percival serait sûrement également présent, de même que sa mère.
Il lui fallut expliquer les fausses circonstances qui avaient conduit Percival à vivre temporairement avec eux et Félicien devina tout seul que c'était avec lui que Tim couchait.
Il affirma qu'il serait ravi de le rencontrer.
Tim, pour sa part, était plus partagé sur la question. Il craignait que Percival ne soit attiré par Félicien ou pire tombe amoureux. Félicien ne manquait pas d'atouts. Il ressemblait vaguement à Lubin, mais en plus mince. Il y avait aussi de fortes probabilités pour que Félicien craque pour le chevalier.
Il préféra laisser Percival choisir si oui ou non, il voulait faire la connaissance de Félicien.
Le chevalier opta hélas pour une réponse positive.
— Un peu de compagnie ne me fera point de mal, déclara-t-il.
Tim se garda de justesse de s'insurger : la sienne ne lui suffisait donc pas ? Il savait bien que sa jalousie était ridicule, d'autant qu'il était vrai que le chevalier menait une vie plutôt solitaire, ses fréquentations se limitant à Tim et sa mère, à moins de compter la boulangère et quelques vendeurs et caissières.
C'est finalement avec plus d'appréhension que de plaisir que Tim vit se rapprocher la visite de son ami.
Félicien se montra ponctuel et d'une politesse exemplaire avec la mère de l'adolescent avant qu'ils ne se replient dans la chambre.
Tim avait guetté les réactions de Percival comme de Félicien au moment où il s'étaient vus, mais n'avait rien réussi à déduire de leurs expressions.
Félicien, comme avec lui au café, commença par questionner Percival sur des sujets neutres, sans savoir qu'avec le chevalier, il n'y avait rien de vraiment anodin, pas même ses goûts musicaux.
Tim voulut répondre pour lui, mais Percival le coupa :
— J'affectionne la musique médiévale.
Après encore quelques propos légers, Félicien demanda :
— Ce n'est pas trop dur pour toi de t'être disputé avec tes parents au sujet de ton orientation ?
— Non, répondit Percival.
Il faut dire que c'était faux.
Tim réalisa avec embarras qu'il ne s'était même pas enquis d'une éventuelle famille du chevalier qui pourrait déplorer sa disparition.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode du jour ^__^
Pauvre Tim je comprends sa jalousie et sa peur que Percival soit attiré par Félicien, il est tellement accro à son chevalier :) J'ai hâte de voir si Félicien va draguer ou non Percival et si le chevalier pourrait-être attiré par lui...
Vivement la suite XD
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