Percival jugea Tim si mal en point qu'il lui abandonna le lit entier. Il refusa toutefois de s'installer sur le canapé pour camper sur la moquette avec un couverture et un coussin. Tim apprécia qu'il demeure dans la même pièce que lui, sa présence le réconfortant. Il aurait aimé être dans ses bras, mais sa peau était si sensible par endroits que même la couette lui pesait.
— Tu aurais dû me laisser les tailler en pièces, grommela Percival du bas de son lit, comme Tim laissait échapper un geignement involontaire.
— C'est ma faute aussi. J'aurais dû t'appeler de suite à la rescousse. Je pensais pas que tu t'en sortirais comme un charme face à dix types !
Il avait vraiment craint que Percival ne se fasse tabasser sans s'imaginer qu'il arriverait armé de son épée, prêt à en découdre. Il aurait pu s'en douter pourtant : Percival était un chevalier.
— Ton manque de confiance en moi ne t'honore pas, mais ton désir de me protéger, oui.
— Dis… Quand j'irais mieux, tu voudras bien…
Tim s'arrêta, incertain de la formule à employer.
Faire l'amour ne convenait pas, baiser était trop cru, coucher pouvait prêter à confusion puisque techniquement, ils partageaient le même lit en temps habituel et s'y caressaient de façon intime.
— ...me fourrer la rondelle, acheva-t-il finalement, optant finalement l'expression imagée du Moyen-âge.
Légèrement embarrassé par sa demande, il la justifia : évoquant son effroi à la perspective d'être en quelque sorte violé par son propre téléphone mobile.
Face à l'absence de réaction de Percival, il enchaîna :
— J'en ai envie parce que je t'aime.
— Si c'est vraiment ce que tu souhaites, d'accord. Quand il te plaira, répondit enfin le chevalier.
Il ne semblait pas déborder d'enthousiasme à la perspective qu'ils unissent leurs corps de cette manière, mais Tim n'en prit pas ombrage, ce qui comptait, c'est qu'il ait accepté.
Le lendemain, même sans savoir ce qui lui était vraiment arrivé sa mère l'autorisa à rater deux jours de lycée, le temps qu'il se remette. Cela aurait pu être une aubaine, excepté que ce n'était pas du luxe.
De son côté, Percival l'enjoignit à se reposer, expliquant qu'ils ne reprendraient pas l'entraînement avant plusieurs jours, trop forcer pouvant nuire.
— Tu aurais dû me laisser les tailler en pièces, grommela Percival du bas de son lit, comme Tim laissait échapper un geignement involontaire.
— C'est ma faute aussi. J'aurais dû t'appeler de suite à la rescousse. Je pensais pas que tu t'en sortirais comme un charme face à dix types !
Il avait vraiment craint que Percival ne se fasse tabasser sans s'imaginer qu'il arriverait armé de son épée, prêt à en découdre. Il aurait pu s'en douter pourtant : Percival était un chevalier.
— Ton manque de confiance en moi ne t'honore pas, mais ton désir de me protéger, oui.
— Dis… Quand j'irais mieux, tu voudras bien…
Tim s'arrêta, incertain de la formule à employer.
Faire l'amour ne convenait pas, baiser était trop cru, coucher pouvait prêter à confusion puisque techniquement, ils partageaient le même lit en temps habituel et s'y caressaient de façon intime.
— ...me fourrer la rondelle, acheva-t-il finalement, optant finalement l'expression imagée du Moyen-âge.
Légèrement embarrassé par sa demande, il la justifia : évoquant son effroi à la perspective d'être en quelque sorte violé par son propre téléphone mobile.
Face à l'absence de réaction de Percival, il enchaîna :
— J'en ai envie parce que je t'aime.
— Si c'est vraiment ce que tu souhaites, d'accord. Quand il te plaira, répondit enfin le chevalier.
Il ne semblait pas déborder d'enthousiasme à la perspective qu'ils unissent leurs corps de cette manière, mais Tim n'en prit pas ombrage, ce qui comptait, c'est qu'il ait accepté.
Le lendemain, même sans savoir ce qui lui était vraiment arrivé sa mère l'autorisa à rater deux jours de lycée, le temps qu'il se remette. Cela aurait pu être une aubaine, excepté que ce n'était pas du luxe.
De son côté, Percival l'enjoignit à se reposer, expliquant qu'ils ne reprendraient pas l'entraînement avant plusieurs jours, trop forcer pouvant nuire.
1 commentaire:
Décidément Percival est une énigme il ne laisse rien paraître de ses sentiments hormis la colère ^^
Tim en revanche on lit en lui comme dans un livre il est tellement sensible :)
Merci pour l'épisode du jour, à chaque fin d'épisodes j'ai hâte de lire le prochain, je veux trop savoir comment cette histoire va finir ^__^
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