L'adolescent prit les mains du chevalier entre les siennes, ferma les yeux, se souvenant de la chambre de Percival avec la grande cheminée et le lit à baldaquin dans lequel il l'avait surpris avec Lubin...
C'était au-dessus de ses forces. Il rouvrit les paupières. Percival ne le regardait même pas, son attention centrée sur la tapisserie !
— Cela ne marche pas, murmura Tim, regrettant de ne pouvoir réclamer un ultime baiser sans se soucier des visiteurs qui s'en offusqueraient.
Percival lui pressa doucement le bout des doigts.
— Je suis certain que tu es capable de me renvoyer d'où je viens. Rappelle-toi des fois précédentes.
Tim avait seulement souhaité et espéré de toutes les fibres de son être. Cela n'avait fonctionné que deux fois. Or, il avait l'impression de l'avoir fait avec autant d'intensité à chaque fois. D'ailleurs, la première fois, cela s'était déroulé à son insu et non de façon consciente, comme pour son retour. Ce qu'il désirait profondément, c'était que Percival reste. Seulement, c'était égoïste de sa part. Il n'avait plus qu'à prier que le chevalier soit exaucé et heureux.
Il inspira à fond.
— D'accord, réessayons.
Percival hocha la tête, puis arracha ses mains à celle de l'adolescent.
— Tiens-moi plutôt par ma cape. Si nous ne sommes pas en contact direct, cela devrait éviter que nous repartions ensemble.
Ce n'était pas idiot et ne partait pas d'un mauvais sentiment, mais l'adolescent fut blessé que Percival ne veuille pas risquer qu'il soit transporté avec lui dans le passé. Avait-il donc si hâte d'être débarrasser de lui à tout jamais ?
Il obtempéra, le tissu lui brûlant les doigts et ferma les yeux, priant de toutes forces pour le bonheur de Percival.
Quand il les rouvrit, croyant avoir échoué car il sentait toujours l'étoffe entre ses doigts, Percival avait disparu, ne laissant de lui que sa cape.Tim la serra contre lui. Il était dévasté.
Avec un temps de décalage il réalisait que le retour de Percivakl à son époque signifiait qu'il était et enterré depuis quelque chose comme sept siècles.
Il huma la cape. L'odeur de Percival y était toujours attaché. Refoulant les larmes qui menaçaient de couler, il garda un long moment le visage enfoui dedans, puis la roula en boule dans ses bras.
C'était au-dessus de ses forces. Il rouvrit les paupières. Percival ne le regardait même pas, son attention centrée sur la tapisserie !
— Cela ne marche pas, murmura Tim, regrettant de ne pouvoir réclamer un ultime baiser sans se soucier des visiteurs qui s'en offusqueraient.
Percival lui pressa doucement le bout des doigts.
— Je suis certain que tu es capable de me renvoyer d'où je viens. Rappelle-toi des fois précédentes.
Tim avait seulement souhaité et espéré de toutes les fibres de son être. Cela n'avait fonctionné que deux fois. Or, il avait l'impression de l'avoir fait avec autant d'intensité à chaque fois. D'ailleurs, la première fois, cela s'était déroulé à son insu et non de façon consciente, comme pour son retour. Ce qu'il désirait profondément, c'était que Percival reste. Seulement, c'était égoïste de sa part. Il n'avait plus qu'à prier que le chevalier soit exaucé et heureux.
Il inspira à fond.
— D'accord, réessayons.
Percival hocha la tête, puis arracha ses mains à celle de l'adolescent.
— Tiens-moi plutôt par ma cape. Si nous ne sommes pas en contact direct, cela devrait éviter que nous repartions ensemble.
Ce n'était pas idiot et ne partait pas d'un mauvais sentiment, mais l'adolescent fut blessé que Percival ne veuille pas risquer qu'il soit transporté avec lui dans le passé. Avait-il donc si hâte d'être débarrasser de lui à tout jamais ?
Il obtempéra, le tissu lui brûlant les doigts et ferma les yeux, priant de toutes forces pour le bonheur de Percival.
Quand il les rouvrit, croyant avoir échoué car il sentait toujours l'étoffe entre ses doigts, Percival avait disparu, ne laissant de lui que sa cape.Tim la serra contre lui. Il était dévasté.
Avec un temps de décalage il réalisait que le retour de Percivakl à son époque signifiait qu'il était et enterré depuis quelque chose comme sept siècles.
Il huma la cape. L'odeur de Percival y était toujours attaché. Refoulant les larmes qui menaçaient de couler, il garda un long moment le visage enfoui dedans, puis la roula en boule dans ses bras.