— Moi, il me débecte ce type, déclara Gilbert. Il est hors de question que j'aille chez lui un week-end sur deux et pendant les vacances scolaires. Chaque fois que je le vois, il en remet une couche sur la nécessité que je consulte un psy, continua-t-il d'un ton révolté. Non, c'est fini, je ne veux plus mettre les pieds là-bas.
Jonas grimaça. Le divorce n'était même pas effectif que les problèmes liés à sa séparation avec Gwen commençaient déjà.
— Pense à ta mère...
— Elle le soutient avec son histoire de psy. Elle croit que cela ne me ferait pas de mal.
— C'est quoi ton problème avec les psy ?
Gilbert afficha un air excédé, comme si son père se montrait volontairement obtus.
— Il y en a qui prétendent soigner l'homosexualité, comme si c'était une maladie dont je devrais avoir honte, les enfoirés ! Ils feraient mieux de balayer devant leurs portes !
— Je ne savais pas que cela existait, et ta mère n'est probablement pas au courant non plus.
Gilbert opina, mais c'était clair qu'il ne décolérait pas. Hélas, Jonas n'avait pas vraiment de solution à lui proposer, à part de prendre sur lui et de ne pas relever les propos de Jean-Antoine.
— Je vais tâcher d'en parler à ta mère, d'accord ?
La plus susceptible d'arranger les choses, c'était elle, mais peut-être ne voudrait-elle pas entendre que son Jean-Antoine avait un gros défaut de tolérance.
Et Gwen, en effet, quand il souleva le problème, interpréta de travers, accusant Jonas de monter Gilbert contre Jean-Antoine qui n'était rien d'autre que bien intentionné.
Jonas se retrouva à faire part de ses inquiétudes par téléphone à Ethan qui jugea les trois parties coupables : Gwen, d'aveuglement, Jean-Antoine, d'ingérance et Gilbert, d'obstination.
— Si tu as une idée pour arranger les choses, je suis preneur.
Un long soupir se fit entendre.
— Je pourrais tenter de démontrer à Jean-Antoine l'inutilité de ce genre de thérapie puisque j'ai été obligé d'en suivre une.
D'une voix de plus en plus altérée, Ethan lui confia son passé et le mensonge dans lequel il vivait avec ses parents. Il en souffrait encore, c'était une évidence, mais Jonas, sentant que c'était complexe, ne lui conseilla pas de crever l'abcès. Lui-même n'était pas pressé d'annoncer à ses parents sa séparation avec Gwen.
Jonas grimaça. Le divorce n'était même pas effectif que les problèmes liés à sa séparation avec Gwen commençaient déjà.
— Pense à ta mère...
— Elle le soutient avec son histoire de psy. Elle croit que cela ne me ferait pas de mal.
— C'est quoi ton problème avec les psy ?
Gilbert afficha un air excédé, comme si son père se montrait volontairement obtus.
— Il y en a qui prétendent soigner l'homosexualité, comme si c'était une maladie dont je devrais avoir honte, les enfoirés ! Ils feraient mieux de balayer devant leurs portes !
— Je ne savais pas que cela existait, et ta mère n'est probablement pas au courant non plus.
Gilbert opina, mais c'était clair qu'il ne décolérait pas. Hélas, Jonas n'avait pas vraiment de solution à lui proposer, à part de prendre sur lui et de ne pas relever les propos de Jean-Antoine.
— Je vais tâcher d'en parler à ta mère, d'accord ?
La plus susceptible d'arranger les choses, c'était elle, mais peut-être ne voudrait-elle pas entendre que son Jean-Antoine avait un gros défaut de tolérance.
Et Gwen, en effet, quand il souleva le problème, interpréta de travers, accusant Jonas de monter Gilbert contre Jean-Antoine qui n'était rien d'autre que bien intentionné.
Jonas se retrouva à faire part de ses inquiétudes par téléphone à Ethan qui jugea les trois parties coupables : Gwen, d'aveuglement, Jean-Antoine, d'ingérance et Gilbert, d'obstination.
— Si tu as une idée pour arranger les choses, je suis preneur.
Un long soupir se fit entendre.
— Je pourrais tenter de démontrer à Jean-Antoine l'inutilité de ce genre de thérapie puisque j'ai été obligé d'en suivre une.
D'une voix de plus en plus altérée, Ethan lui confia son passé et le mensonge dans lequel il vivait avec ses parents. Il en souffrait encore, c'était une évidence, mais Jonas, sentant que c'était complexe, ne lui conseilla pas de crever l'abcès. Lui-même n'était pas pressé d'annoncer à ses parents sa séparation avec Gwen.
2 commentaires:
Whaou quel épisode riche en émotions :)
Merci c'est toujours un plaisir de lire tes histoires ^__^
Vivement la suite XD
La fin se rapproche à grands pas... Vais-je ensuite me lancer dans une autre histoire ? Voyage dans le temps, transporté dans un autre monde, exploitation d'une idée plus ancienne dont j'avais fait part sur le blog... Toutes les possibilités sont ouvertes !
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