Enfin, ce n'était pas le job d'Ethan de juger ses clients, pas plus la personne qu'il remplaçait que ceux dont il allait s'occuper. Son temps parmi eux serait limité. Trop s'impliquer entraînait d'inutiles complications, sans compter la tristesse au moment du départ. Il le savait par expérience.
Ethan se désintéressa du père comme des enfants qui semblaient fascinés par les blablas de la société qui l'employait et contempla le salon.
Il était fort petit et bourré à craquer avec son canapé deux places, ses deux fauteuils en tissu bleu, son pouf poire noir, sa table basse rectangulaire au plateau de verre, et ses étagères pleines de livres et d'objets qui masquaient les murs.
Au sol, comme dans l'entrée, c'était du carrelage imitant du marbre, ce qui faciliterait le nettoyage. Il y avait toutefois un tapis à franges aux formes géométriques colorés qui avait tout d'un nid à poussière.
— Pa', pourquoi tu ne consultes pas tes mails ? Maman t'en a peut-être envoyé un, suggéra Gilbert.
— Oui, plus tard…
Il ne le précisa pas, mais Ethan l'entendit presque dire : « quand vous ne serez pas tous à regarder par dessus mon épaule. »
— Papa, j'ai faim, déclara soudain Gaëlle.
— J'ai apporté des croissants et des pains au chocolat pour le petit déjeuner, intervint Ethan.
— Chic ! s'écria Gui.
Même Gilbert qui jusque là avait affiché une mine renfrognée et boudeuse eut un sourire. Rien de tel que la nourriture pour amadouer les gens…
— Gaëlle est allergique au gluten, rétorqua Jonas, glacial.
Lui, il faudrait plus que des viennoiseries pour rentrer dans ses petits papiers.
— Je connais des recettes adaptés, assura Ethan, tout en maudissant en silence sa cliente qui aurait dû indiquer cela dans le formulaire correspondant.
Il n'aurait pas dû être surpris pourtant. Il avait bien vu qu'elle avait rempli toutes les informations à la va vite, pressée de s'en débarrasser. Mais quand même, elle aurait pu prendre la peine de le signaler.
— Super, mais c'est trop tard pour ce matin. Mais allons petit déjeuner. On s'occupera de vous installer après.
Son sort avait été statué. Qu'il soit renvoyé eut été surprenant en même temps.
Ils retraversèrent l'entrée pour rejoindre la cuisine qui était blanche avec des placards en bois contreplaqué. La table ronde recouverte d'un linoleum à carreaux occupait la majeure partie de la pièce. Ethan qui avait abandonné ses chaussures, son blouson et sa valise dans l'entrée, mais avait gardé son sac à dos en sortit les sachets de la boulangerie.
Ethan se désintéressa du père comme des enfants qui semblaient fascinés par les blablas de la société qui l'employait et contempla le salon.
Il était fort petit et bourré à craquer avec son canapé deux places, ses deux fauteuils en tissu bleu, son pouf poire noir, sa table basse rectangulaire au plateau de verre, et ses étagères pleines de livres et d'objets qui masquaient les murs.
Au sol, comme dans l'entrée, c'était du carrelage imitant du marbre, ce qui faciliterait le nettoyage. Il y avait toutefois un tapis à franges aux formes géométriques colorés qui avait tout d'un nid à poussière.
— Pa', pourquoi tu ne consultes pas tes mails ? Maman t'en a peut-être envoyé un, suggéra Gilbert.
— Oui, plus tard…
Il ne le précisa pas, mais Ethan l'entendit presque dire : « quand vous ne serez pas tous à regarder par dessus mon épaule. »
— Papa, j'ai faim, déclara soudain Gaëlle.
— J'ai apporté des croissants et des pains au chocolat pour le petit déjeuner, intervint Ethan.
— Chic ! s'écria Gui.
Même Gilbert qui jusque là avait affiché une mine renfrognée et boudeuse eut un sourire. Rien de tel que la nourriture pour amadouer les gens…
— Gaëlle est allergique au gluten, rétorqua Jonas, glacial.
Lui, il faudrait plus que des viennoiseries pour rentrer dans ses petits papiers.
— Je connais des recettes adaptés, assura Ethan, tout en maudissant en silence sa cliente qui aurait dû indiquer cela dans le formulaire correspondant.
Il n'aurait pas dû être surpris pourtant. Il avait bien vu qu'elle avait rempli toutes les informations à la va vite, pressée de s'en débarrasser. Mais quand même, elle aurait pu prendre la peine de le signaler.
— Super, mais c'est trop tard pour ce matin. Mais allons petit déjeuner. On s'occupera de vous installer après.
Son sort avait été statué. Qu'il soit renvoyé eut été surprenant en même temps.
Ils retraversèrent l'entrée pour rejoindre la cuisine qui était blanche avec des placards en bois contreplaqué. La table ronde recouverte d'un linoleum à carreaux occupait la majeure partie de la pièce. Ethan qui avait abandonné ses chaussures, son blouson et sa valise dans l'entrée, mais avait gardé son sac à dos en sortit les sachets de la boulangerie.
2 commentaires:
Cela commence bien entre Ethan et Jonas lol il y'a de l'électricité dans l'air et j'espère qu'il vont réussir à s'entendre ces deux -là ^_^
Merci pour l'épisode, vu comme ça la mère a l'air d'être spéciale pour ne pas préciser les allergies de sa fille :)
J'ai hâte d'être à demain pour lire la suite XD
Pour Gwen, je dirai qu'elle a des excuses. En tout cas, c'est loin d'être un personnage tout noir, même si elle n'est bien sûr pas toute blanche. Personne ne l'est d'ailleurs dans cette histoire. J'espère que je saurais rendre les contrastes de chacun.
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