— Il va falloir qu'on s'organise pour les deux semaines à venir, continua Jonas. Je vais sûrement devoir prendre mon lundi. Non, parce qu'à l'école, ils ne vont pas vous confier Gaëlle et Gui comme ça…
— Votre épouse m'a présenté à l'épique pédagogique vendredi matin, après que les enfants soient entrés dans la cour.
— Je vois, lâcha Jonas, la main crispée sur sa tasse à café, les narines de son nez frémissantes.
Il était furieux que l'école ait été mis au courant et pas lui, et s'il n'éclatait pas, c'était sûrement pour éviter de perturber davantage les enfants qui l'étaient déjà assez comme ça.
Si leur mère avait préparé sa famille comme elle aurait dû, l'ambiance aurait été pu être excellente au lieu de ce malaise.
Les enfants eurent tôt fait d'engloutir leur petit déjeuner. Gilbert s'éclipsa aussi sec, non sans avoir mis son bol au lave-vaisselle. Gui fila ensuite. Seule Gaëlle resta.
— Papa, je m'habille comment ?
— Allez-y, je vais débarrasser, déclara Ethan.
Jonas acquiesça.
Ethan, dès qu'il eut fini de ranger ce qui traînait, examina la cuisine, en procédant de manière systématique. Il était essentiel qu'il sache où les choses se trouvaient et les provisions alimentaires en réserve. Il ne s'agissait pas d'indiscrétion : il en avait besoin pour effectuer correctement son travail.
Il n'était pas loin d'avoir fini son inspection quand Jonas revint.
Il lui décocha un regard noir, mécontent à ne pas en douter de le retrouver à fouiller les tiroirs.
Ethan s'empressa de justifier sa démarche, arrachant un soupir à son interlocuteur.
— Suivez-moi avec vos affaires.
Ethan ne discuta pas et récupéra sa valise dans l'entrée avant de monter derrière Jonas dont le pantalon moulait les fesses d'une façon tout à fait distrayante.
Le palier de l'escalier débouchait sur cinq portes. Sur trois d'entre elles étaient cloutés des lettres avec de drôles de bonhommes - le nom de chaque enfant - et sur une était accrochée le panneau WC.
Jonas poussa celle vierge de toute inscription, dévoilant une pièce avec un lit double possédant des tablettes de chevet intégrées en face duquel se dressait une vaste armoire. C'était la chambre qu'il devait partager avec sa femme et aussi incroyable que cela puisse paraître à Ethan, Jonas comptait à priori l'installer là, avec lui.
— Votre épouse m'a présenté à l'épique pédagogique vendredi matin, après que les enfants soient entrés dans la cour.
— Je vois, lâcha Jonas, la main crispée sur sa tasse à café, les narines de son nez frémissantes.
Il était furieux que l'école ait été mis au courant et pas lui, et s'il n'éclatait pas, c'était sûrement pour éviter de perturber davantage les enfants qui l'étaient déjà assez comme ça.
Si leur mère avait préparé sa famille comme elle aurait dû, l'ambiance aurait été pu être excellente au lieu de ce malaise.
Les enfants eurent tôt fait d'engloutir leur petit déjeuner. Gilbert s'éclipsa aussi sec, non sans avoir mis son bol au lave-vaisselle. Gui fila ensuite. Seule Gaëlle resta.
— Papa, je m'habille comment ?
— Allez-y, je vais débarrasser, déclara Ethan.
Jonas acquiesça.
Ethan, dès qu'il eut fini de ranger ce qui traînait, examina la cuisine, en procédant de manière systématique. Il était essentiel qu'il sache où les choses se trouvaient et les provisions alimentaires en réserve. Il ne s'agissait pas d'indiscrétion : il en avait besoin pour effectuer correctement son travail.
Il n'était pas loin d'avoir fini son inspection quand Jonas revint.
Il lui décocha un regard noir, mécontent à ne pas en douter de le retrouver à fouiller les tiroirs.
Ethan s'empressa de justifier sa démarche, arrachant un soupir à son interlocuteur.
— Suivez-moi avec vos affaires.
Ethan ne discuta pas et récupéra sa valise dans l'entrée avant de monter derrière Jonas dont le pantalon moulait les fesses d'une façon tout à fait distrayante.
Le palier de l'escalier débouchait sur cinq portes. Sur trois d'entre elles étaient cloutés des lettres avec de drôles de bonhommes - le nom de chaque enfant - et sur une était accrochée le panneau WC.
Jonas poussa celle vierge de toute inscription, dévoilant une pièce avec un lit double possédant des tablettes de chevet intégrées en face duquel se dressait une vaste armoire. C'était la chambre qu'il devait partager avec sa femme et aussi incroyable que cela puisse paraître à Ethan, Jonas comptait à priori l'installer là, avec lui.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour, je suis toujours aussi passionnée par cette histoire ^__^
Je suis curieuse de voir l'évolution de la relation entre Ethan et Jonas mais aussi entre Ethan et les enfants :)
Passe un bon week-end et vivement la suite XD
J'espère que tu ne trouveras pas le rythme trop lent, car les choses vont se développer plutôt doucement.
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