A peine eût-il posé les croissants et pains au chocolat sur la table que les garçons s'en emparèrent. Gaëlle leur jeta un regard plein d'envie qui culpabilisa Ethan. Jonas cependant eût tôt fait de donner à la petite une tranche de pain avec de la confiture dessus.
— Puis-je vous aider ? proposa Ethan en le voyant ensuite fourrager dans les placards.
— Non, c'est bon. Vous ne connaissez pas l'emplacement des choses.
— C'est l'occasion d'apprendre, répondit Ethan avec douceur, sans se laisser démonter par le ton froid de Jonas.
Il avait l'habitude de prendre vite ses marques dans les maisons et appartements inconnus. Il était aussi un expert pour désamorcer les tensions qu'entraînaient l'intrusion d'un étranger dans le cercle familial. Il était cependant face à un adversaire coriace et hostile. Tout ça parce que la cliente n'avait pas mis au courant son mari…
Il vint se placer derrière lui afin d'avoir un aperçu du contenu des placards ouverts et le parfum citronné de Jonas lui chatouilla aussitôt les narines. Rêvasser sur les hommes casés et hétérosexuels était vraiment vain. Cependant, plutôt que de se morigéner, Ethan se rassura : il ne faisait de mal à personne et il saurait se tenir.
Jonas pivota brusquement.
— Puisque vous tenez à vous rendre utile... grommela-t-il en lui tendant une pile précaire de bols et tasses empilés.
Leurs mains se touchèrent brièvement quand Ethan la récupéra et il se mordit la lèvre. Ce contact anodin l'avait électrisé. Il était attiré par cet homme sans bien savoir pour quoi vu comment il était mal embouché. Il avait toutefois intérêt à ne surtout rien en laisser transparaître. Si Jonas se plaignait de lui à la société, il risquait de se retrouver au chômage. Les garçons jusque là silencieux, car occupés à manger, commencèrent à se chamailler : il s'agissait de savoir qui aurait le dernier croissant.
— Calmez-vous, bon sang ! s'écria Jonas en pure perte, tout en préparant du café.
— Prenez une moitié chacun, suggéra Ethan, coupant court à la dispute.
— Une autre tartine, papa, s'il-te-plaît, réclama Gaëlle.
— Attends, ma princesse. Je suis en train de faire chauffer du lait pour vous.
Ethan qui avait noté où était rangé le sac à pain destiné à la fillette et la place de la confiture dans le frigo, se chargea de la tâche, ce qui lui valut un grand sourire de Gaëlle.
Jonas le remercia du bout des lèvres et versa le café, puis le lait.
— Je vous ai préparé une tasse sans même vous demander si vous en buviez, grommela-t-il ensuite. Vous voulez un sucre ?
— Non, je le bois noir.
— Moi aussi.
Ethan inspira à fond, ravalant la colère qui montait en lui. L'épouse de Jonas avait écrit que ce dernier le prenait avec deux sucres. Apparemment, plutôt que de souhaiter que la personne qui allait la remplacer prenne soin de son mari, elle avait voulu lui pourrir la vie. En gros, mieux valait ne pas tenir compte de ce qu'elle avait écrit sur les préférences de son époux. Ethan s'était enquiquiné à apprendre des choses qui ne lui serait d'aucune utilité.
— Puis-je vous aider ? proposa Ethan en le voyant ensuite fourrager dans les placards.
— Non, c'est bon. Vous ne connaissez pas l'emplacement des choses.
— C'est l'occasion d'apprendre, répondit Ethan avec douceur, sans se laisser démonter par le ton froid de Jonas.
Il avait l'habitude de prendre vite ses marques dans les maisons et appartements inconnus. Il était aussi un expert pour désamorcer les tensions qu'entraînaient l'intrusion d'un étranger dans le cercle familial. Il était cependant face à un adversaire coriace et hostile. Tout ça parce que la cliente n'avait pas mis au courant son mari…
Il vint se placer derrière lui afin d'avoir un aperçu du contenu des placards ouverts et le parfum citronné de Jonas lui chatouilla aussitôt les narines. Rêvasser sur les hommes casés et hétérosexuels était vraiment vain. Cependant, plutôt que de se morigéner, Ethan se rassura : il ne faisait de mal à personne et il saurait se tenir.
Jonas pivota brusquement.
— Puisque vous tenez à vous rendre utile... grommela-t-il en lui tendant une pile précaire de bols et tasses empilés.
Leurs mains se touchèrent brièvement quand Ethan la récupéra et il se mordit la lèvre. Ce contact anodin l'avait électrisé. Il était attiré par cet homme sans bien savoir pour quoi vu comment il était mal embouché. Il avait toutefois intérêt à ne surtout rien en laisser transparaître. Si Jonas se plaignait de lui à la société, il risquait de se retrouver au chômage. Les garçons jusque là silencieux, car occupés à manger, commencèrent à se chamailler : il s'agissait de savoir qui aurait le dernier croissant.
— Calmez-vous, bon sang ! s'écria Jonas en pure perte, tout en préparant du café.
— Prenez une moitié chacun, suggéra Ethan, coupant court à la dispute.
— Une autre tartine, papa, s'il-te-plaît, réclama Gaëlle.
— Attends, ma princesse. Je suis en train de faire chauffer du lait pour vous.
Ethan qui avait noté où était rangé le sac à pain destiné à la fillette et la place de la confiture dans le frigo, se chargea de la tâche, ce qui lui valut un grand sourire de Gaëlle.
Jonas le remercia du bout des lèvres et versa le café, puis le lait.
— Je vous ai préparé une tasse sans même vous demander si vous en buviez, grommela-t-il ensuite. Vous voulez un sucre ?
— Non, je le bois noir.
— Moi aussi.
Ethan inspira à fond, ravalant la colère qui montait en lui. L'épouse de Jonas avait écrit que ce dernier le prenait avec deux sucres. Apparemment, plutôt que de souhaiter que la personne qui allait la remplacer prenne soin de son mari, elle avait voulu lui pourrir la vie. En gros, mieux valait ne pas tenir compte de ce qu'elle avait écrit sur les préférences de son époux. Ethan s'était enquiquiné à apprendre des choses qui ne lui serait d'aucune utilité.
2 commentaires:
C'est à se demander si l'épouse connait bien son mari lol Je pense que cela va être dur pour Ethan d'apprivoiser Jonas car il a l'air d'avoir du caractère ^^
Et les enfants ont l'air d'être de sacré numéro
Merci pour l'épisode, je suis impatiente de lire la suite :)
Allons, Jonas est juste mal réveillé... Enfin, peut-être. :p
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