Cependant, il n'aurait pas dû autant se décharger sur elle, les week-ends compris. Il est vrai qu'elle s'était plainte et qu'il n'avait pas voulu comprendre. Elle avait eu raison de s'octroyer des vacances, mais tort de disparaître de cette façon. C'était injuste pour les enfants. Elle ne pouvait sincèrement croire qu'elle était remplaçable par le premier type venu. Elle cherchait plutôt à leur montrer à quel point elle leur était indispensable.
Elle exagérait quand même en faisant comme s'il lui laissait tout gérer. Chaque fois qu'elle lui avait demandé, il s'était occupé des enfants, les emmenant au square, au parc d'attractions, dans les boutiques. Cela lui arrivait même de façon spontanée. Par ailleurs, il participait aux corvées de la maison dans une moindre mesure : il récurait tous les plats ne passant pas au lave-vaisselle, sortait les poubelles dans la rue, tondait la pelouse, emmenait Gaëlle à son cours de danse et Gui au judo...
Jonas hésita, puis tapa un bref message : "Bonne vacances. Nous aurons une longue discussion à ton retour."
Il reposa le téléphone sur la commode, passa les mains sur ses joues, réalisa qu'il ne s'était ni rasé ni douché et descendit à la salle de bain carrelée de vert.
Il en ressortit propre et de meilleure humeur. Il commençait à digérer.
Il monta vérifier que tout se passait bien pour Gui avec le nounou et les trouva en pleine partie, assis au bureau.
— Tu vas me ruiner ! s'écria Ethan tandis que son fils s'esclaffait.
Sa présence n'était pas nécessaire : Gui avait adopté d'emblée le nouveau venu qui apparemment jouait de bon cœur.
Gui ne serait pas content s'il lui piquait son partenaire de jeu pour parler organisation… Son fils, absorbé par le jeu, ne le remarqua même pas, mais le nounou lui adressa un discret sourire avant qu'il ne referme la porte.
Jonas alla pousser celle de Gaëlle. La fillette était perchée sur son lit, en train d'habiller une poupée.
— Pourquoi elle est partie maman ? Elle en avait assez de nous ?
Jonas la rejoignit et lui ébouriffa les cheveux.
— Elle avait seulement besoin de changer d'air. Elle sera vite de retour, ma princesse, assura-t-il avant de poser un baiser sur le sommet de son crâne.
— Pourquoi elle nous a rien dit ?
Ce point contrariait également toujours Jonas.
— Elle devait craindre qu'on l'en empêche.
— Pourquoi ?
— Parce que… soupira Jonas.
Il ne s'attarda pas et partit voir Gilbert qui avait abandonné la DS pour un jeu sur son téléphone.
Elle exagérait quand même en faisant comme s'il lui laissait tout gérer. Chaque fois qu'elle lui avait demandé, il s'était occupé des enfants, les emmenant au square, au parc d'attractions, dans les boutiques. Cela lui arrivait même de façon spontanée. Par ailleurs, il participait aux corvées de la maison dans une moindre mesure : il récurait tous les plats ne passant pas au lave-vaisselle, sortait les poubelles dans la rue, tondait la pelouse, emmenait Gaëlle à son cours de danse et Gui au judo...
Jonas hésita, puis tapa un bref message : "Bonne vacances. Nous aurons une longue discussion à ton retour."
Il reposa le téléphone sur la commode, passa les mains sur ses joues, réalisa qu'il ne s'était ni rasé ni douché et descendit à la salle de bain carrelée de vert.
Il en ressortit propre et de meilleure humeur. Il commençait à digérer.
Il monta vérifier que tout se passait bien pour Gui avec le nounou et les trouva en pleine partie, assis au bureau.
— Tu vas me ruiner ! s'écria Ethan tandis que son fils s'esclaffait.
Sa présence n'était pas nécessaire : Gui avait adopté d'emblée le nouveau venu qui apparemment jouait de bon cœur.
Gui ne serait pas content s'il lui piquait son partenaire de jeu pour parler organisation… Son fils, absorbé par le jeu, ne le remarqua même pas, mais le nounou lui adressa un discret sourire avant qu'il ne referme la porte.
Jonas alla pousser celle de Gaëlle. La fillette était perchée sur son lit, en train d'habiller une poupée.
— Pourquoi elle est partie maman ? Elle en avait assez de nous ?
Jonas la rejoignit et lui ébouriffa les cheveux.
— Elle avait seulement besoin de changer d'air. Elle sera vite de retour, ma princesse, assura-t-il avant de poser un baiser sur le sommet de son crâne.
— Pourquoi elle nous a rien dit ?
Ce point contrariait également toujours Jonas.
— Elle devait craindre qu'on l'en empêche.
— Pourquoi ?
— Parce que… soupira Jonas.
Il ne s'attarda pas et partit voir Gilbert qui avait abandonné la DS pour un jeu sur son téléphone.
1 commentaire:
Encore un super épisode merci ^__^
Je suis de plus en plus curieuse de lire la suite
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