— On peut dire que tu l'as échappé belle. Tu as dû subir un lavage d'estomac par intubation trachéale comme tu étais inconscient.
Roy l'avait effectivement empoisonné, mais Albin avait été sauvé. Qu'était devenu son beau-père ?
— Comment...
Parler lui faisait mal.
— C'est une longue histoire. Si j'étais là, c'est que je m'étais trompé dans mes dates de réservations à l'auberge. C'était la panique quand je suis arrivé. Les nains avaient appelé la police et les pompiers, mais ils se voyaient déjà t'enterrer comme tu ne respirais plus. J'ai vérifié ton pouls et t'ai fait un bouche à bouche. Bref, tu as été amené à temps l'hôpital. Sinon, René Joyeux m'a téléphoné pour me dire que ton beau-père était passé aux aveux. Il a reconnu avoir tenté de t'empoisonner et aussi t'avoir violé. Enfin, indirectement, parce qu'il a assuré que tu étais consentant, mais il s'est pris les pieds dans le tapis en révélant à quel âge les choses avaient commencé entre vous. Il va en prendre pour un paquet d'années.
Albin gémit. Tout le monde savait ce que lui avait fait Roy. Il aurait voulu se cacher dans un trou.
Valérian continua :
— Tu vas avoir le droit à un suivi psychologique avant de sortir d'ici.
Albin comprit qu'il n'avait pas son mot à dire. Une part de lui regrettait de ne pas être mort. Il avait trop honte.
Et pourtant, le regard de Valérian sur lui ne semblait pas avoir du tout changé. Il lisait dans ses yeux toujours le même intérêt et la même admiration. Ne réalisait-il donc pas à quel point l'adolescent était laid et sale ?
— Dès que tu seras plus en forme, je t'enverrai les nains. Pas tous à la fois bien sûr.
— Non. Personne, réussit à articuler Albin avec difficulté.
— Pourquoi ? Tu sais, ils tiennent à toi et c'était traumatisant pour eux que tu sois étendu comme ça, comme mort.
Seulement, maintenant ils savaient combien il était vil.
Valérian, comme s'il comprenait, reprit :
— Enfin, toi aussi tu as été secoué. C'est normal qu'il te faille du temps. Je vais te laisser te reposer et m'occuper de mes autres patients.
Il quitta la chambre, laissant Albin seul avec ses pensées.
Il avait peine à croire que le cauchemar soit terminé. Derrière les barreaux, Roy ne pourrait plus l'atteindre. En contrepartie, tout le monde savait que Roy l'avait touché, caressé et embrassé, nuit après nuit. C'était le prix à payer. Il avait devoir vivre avec le fait que tout le monde sache.
Roy l'avait effectivement empoisonné, mais Albin avait été sauvé. Qu'était devenu son beau-père ?
— Comment...
Parler lui faisait mal.
— C'est une longue histoire. Si j'étais là, c'est que je m'étais trompé dans mes dates de réservations à l'auberge. C'était la panique quand je suis arrivé. Les nains avaient appelé la police et les pompiers, mais ils se voyaient déjà t'enterrer comme tu ne respirais plus. J'ai vérifié ton pouls et t'ai fait un bouche à bouche. Bref, tu as été amené à temps l'hôpital. Sinon, René Joyeux m'a téléphoné pour me dire que ton beau-père était passé aux aveux. Il a reconnu avoir tenté de t'empoisonner et aussi t'avoir violé. Enfin, indirectement, parce qu'il a assuré que tu étais consentant, mais il s'est pris les pieds dans le tapis en révélant à quel âge les choses avaient commencé entre vous. Il va en prendre pour un paquet d'années.
Albin gémit. Tout le monde savait ce que lui avait fait Roy. Il aurait voulu se cacher dans un trou.
Valérian continua :
— Tu vas avoir le droit à un suivi psychologique avant de sortir d'ici.
Albin comprit qu'il n'avait pas son mot à dire. Une part de lui regrettait de ne pas être mort. Il avait trop honte.
Et pourtant, le regard de Valérian sur lui ne semblait pas avoir du tout changé. Il lisait dans ses yeux toujours le même intérêt et la même admiration. Ne réalisait-il donc pas à quel point l'adolescent était laid et sale ?
— Dès que tu seras plus en forme, je t'enverrai les nains. Pas tous à la fois bien sûr.
— Non. Personne, réussit à articuler Albin avec difficulté.
— Pourquoi ? Tu sais, ils tiennent à toi et c'était traumatisant pour eux que tu sois étendu comme ça, comme mort.
Seulement, maintenant ils savaient combien il était vil.
Valérian, comme s'il comprenait, reprit :
— Enfin, toi aussi tu as été secoué. C'est normal qu'il te faille du temps. Je vais te laisser te reposer et m'occuper de mes autres patients.
Il quitta la chambre, laissant Albin seul avec ses pensées.
Il avait peine à croire que le cauchemar soit terminé. Derrière les barreaux, Roy ne pourrait plus l'atteindre. En contrepartie, tout le monde savait que Roy l'avait touché, caressé et embrassé, nuit après nuit. C'était le prix à payer. Il avait devoir vivre avec le fait que tout le monde sache.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Franchement ce conte plus sombre que les autres me passionne, j'adore quand les persos souffre cela permet d'apprécier le bonheur une fois qu'ils l'ont trouvé ^^
(oui c'est mon côté SM lol)
En attendant je suis curieuse de voir comment Albin va faire face à tout ça et comment il va se lier avec son "prince charmant" :)
Vivement la suite XD
Le conte devrait se terminer cette semaine, du coup, j'espère que tu n'en seras pas trop triste car c'est vrai qu'il est plus court que d'autres... Au final, je crois que c'est cendrillon revisité qui aura la palme du plus long.
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