— Cela ne sert à rien. Je ne viendrai avec toi que si tu m'y obliges.
— Je vois...
Roy, tout en le déshabillant du regard, se lança dans un grand discours sur la beauté incomparable d'Albin, comme s'il n'était qu'un corps, instrument qu'il pouvait faire gémir à sa guise.
Même s'il ne le touchait pas, Albin se sentait sali. Ses nerfs lâchèrent. Il prit une part du gâteau et mordit dedans. S'il était drogué, s'il s'évanouissait, comme la dernière fois, au moins, il ne l'entendrait plus. Si Roy l'emmenait de force, au moins les nains ne feraient pas sa connaissance et il n'aurait pas le carreau cassé à expliquer...
Il ne ressentit aucune sensation de faiblesse et sa tête ne lui tourna pas.
Roy continua à le couvrir de compliments, répétant qu'Albin était sien.
Au bout d'un moment, une violente douleur brûla l'estomac d'Albin. Roy avait bien trafiqué le gâteau, mais plutôt que de l'avoir drogué, il semblait l'avoir empoisonné, songea l'adolescent plié en deux tellement il avait mal. Sans trop savoir comment, il se retrouva par terre, en se tenant le ventre. C'était comme si un feu rongeait ses entrailles.
Roy le regardait, impassible.
— Si tu n'es pas à moi, tu seras à personne d'autre. Personne, tu m'entends ? Mais ne t'inquiète pas, mon tout beau, j'ai prévu de t'accompagner dans la mort.
Albin n'était plus en mesure de répondre. Il était toujours conscient, mais à peine. Et Roy continuait à parler, débitant des propos insensés.
Combien de temps s'écoula ainsi ? Soudain, la cavalerie fut là, les sept nains au grand complet. Pierre maîtrisa Roy qui voulait prendre la fuite. Violette s'empressa d'emmener les trois enfants dehors. René et Carole se penchèrent quant à eux sur l'adolescent.
Albin battit des paupières et tout devint noir. Il eut un sursaut de conscience quand quelqu'un lui insuffla de l'air dans la bouche.
C'était Valérian. Comment cela se faisait-il qu'il soit là ? Albin repartit très loin.
Quand il émergea à nouveau, il était allongé dans une pièce toute blanche dans un lit recouvert d'une couette multicolore. Il était branché à un goutte à goutte. Il comprit qu'il était à l'hôpital en voyant une infirmière.
— Réveillé ? Magnifique, je vais prévenir le docteur Dinère, dit-elle, et elle s'en fut.
— Je vois...
Roy, tout en le déshabillant du regard, se lança dans un grand discours sur la beauté incomparable d'Albin, comme s'il n'était qu'un corps, instrument qu'il pouvait faire gémir à sa guise.
Même s'il ne le touchait pas, Albin se sentait sali. Ses nerfs lâchèrent. Il prit une part du gâteau et mordit dedans. S'il était drogué, s'il s'évanouissait, comme la dernière fois, au moins, il ne l'entendrait plus. Si Roy l'emmenait de force, au moins les nains ne feraient pas sa connaissance et il n'aurait pas le carreau cassé à expliquer...
Il ne ressentit aucune sensation de faiblesse et sa tête ne lui tourna pas.
Roy continua à le couvrir de compliments, répétant qu'Albin était sien.
Au bout d'un moment, une violente douleur brûla l'estomac d'Albin. Roy avait bien trafiqué le gâteau, mais plutôt que de l'avoir drogué, il semblait l'avoir empoisonné, songea l'adolescent plié en deux tellement il avait mal. Sans trop savoir comment, il se retrouva par terre, en se tenant le ventre. C'était comme si un feu rongeait ses entrailles.
Roy le regardait, impassible.
— Si tu n'es pas à moi, tu seras à personne d'autre. Personne, tu m'entends ? Mais ne t'inquiète pas, mon tout beau, j'ai prévu de t'accompagner dans la mort.
Albin n'était plus en mesure de répondre. Il était toujours conscient, mais à peine. Et Roy continuait à parler, débitant des propos insensés.
Combien de temps s'écoula ainsi ? Soudain, la cavalerie fut là, les sept nains au grand complet. Pierre maîtrisa Roy qui voulait prendre la fuite. Violette s'empressa d'emmener les trois enfants dehors. René et Carole se penchèrent quant à eux sur l'adolescent.
Albin battit des paupières et tout devint noir. Il eut un sursaut de conscience quand quelqu'un lui insuffla de l'air dans la bouche.
C'était Valérian. Comment cela se faisait-il qu'il soit là ? Albin repartit très loin.
Quand il émergea à nouveau, il était allongé dans une pièce toute blanche dans un lit recouvert d'une couette multicolore. Il était branché à un goutte à goutte. Il comprit qu'il était à l'hôpital en voyant une infirmière.
— Réveillé ? Magnifique, je vais prévenir le docteur Dinère, dit-elle, et elle s'en fut.
1 commentaire:
Merci pour cet épisode ^__^
Décidément Albin en aura vu de toutes les couleurs avec Roy et pas sûre que ce soit fini ^^"
Heureusement que la cavalerie et le "prince charmant" sont arrivés lol
Trop hâte de lire la suite mais en attendant je te souhaite un très bon week-end XD
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