Il s'était à moitié assoupi, le contenu prêchi-prêcha du livre l'ennuyant quand un grand bruit l'éveilla.
Les sens en alerte, il se munit d'un balai et partit enquêter sur l'origine du fracas. Il descendit doucement et arriva dans la salle de restauration en bas. Roy était là, un sac sur le dos, barbu et échevelé, mais c'était indéniablement lui. Il était entré en brisant le carreau d'une fenêtre.
Albin se raidit, ses doigts se crispèrent sur le manche de son balai.
— Va-t-en, voulut-il crier, mais seul un murmure s'échappa de sa gorge étranglée.
— Je suis venu fêter ton anniversaire. Dix-huit ans, ce n'est pas rien. Je suis désolé d'avoir raté le jour J, mais j'attendais un moment propice. C'est un peu trop animé par ici à mon goût...
— Ce n'était pas la peine.
— Je sais bien, j'ai compris que tu ne voulais plus me voir. C'est pour cela que je me suis déguisé la dernière fois. Hélas, ces maudits nains sont revenus et m'ont empêché de t'emmener avec moi.
Albin déglutit. L'affreux livreur et lui ne faisait bien qu'un. Deux visages pour un même cauchemar.
Roy s'approcha. L'adolescent le regarda faire, comme un lapin apeuré dans la lumière des phares d'une voiture, il était paralysé.
Quand Roy fut tout près, Albin eut la présence d'esprit de se servir de son balai pour le repousser, mais il manqua d'adresse et son beau-père qui était déterminé le délesta sans trop de peine de son arme improvisée.
Roy l'embrassa tandis que le balai tombait bruyamment sur le sol. Albin se débattit, en vain, son beau-père le maintenant contre lui les mains plaquées sur ses fesses.
— Allons mon tout beau, cesse de lutter. Tu aimes ça. Cela t'excite. Rentre à la maison avec moi. Ta place est à mes côtés.
— Non, gémit Albin.
Son pénis avait durci et il se dégoûtait pour ça : c'était le mari de sa défunte mère et chacune de ses caresses une trahison. Il le détestait.
Il reprit, la voix tremblante :
— Je ne partirai pas d'ici, je suis majeur désormais, tu ne peux plus me dicter ma conduite.
— Certes, mais ose prétendre que cela ne te manque pas que je te prenne par derrière.
Albin frissonna. Il secoua la tête énergiquement, se refusant à lui donner raison. Une petite voix en lui souffla : « Pas avec lui de toute façon. Jamais plus avec lui. »
— Tu es à moi, tu m'entends ? clama Roy.
Les mots de protestations restèrent coincés dans la gorge d'Albin qui fit vigoureusement non de la tête.
Les sens en alerte, il se munit d'un balai et partit enquêter sur l'origine du fracas. Il descendit doucement et arriva dans la salle de restauration en bas. Roy était là, un sac sur le dos, barbu et échevelé, mais c'était indéniablement lui. Il était entré en brisant le carreau d'une fenêtre.
Albin se raidit, ses doigts se crispèrent sur le manche de son balai.
— Va-t-en, voulut-il crier, mais seul un murmure s'échappa de sa gorge étranglée.
— Je suis venu fêter ton anniversaire. Dix-huit ans, ce n'est pas rien. Je suis désolé d'avoir raté le jour J, mais j'attendais un moment propice. C'est un peu trop animé par ici à mon goût...
— Ce n'était pas la peine.
— Je sais bien, j'ai compris que tu ne voulais plus me voir. C'est pour cela que je me suis déguisé la dernière fois. Hélas, ces maudits nains sont revenus et m'ont empêché de t'emmener avec moi.
Albin déglutit. L'affreux livreur et lui ne faisait bien qu'un. Deux visages pour un même cauchemar.
Roy s'approcha. L'adolescent le regarda faire, comme un lapin apeuré dans la lumière des phares d'une voiture, il était paralysé.
Quand Roy fut tout près, Albin eut la présence d'esprit de se servir de son balai pour le repousser, mais il manqua d'adresse et son beau-père qui était déterminé le délesta sans trop de peine de son arme improvisée.
Roy l'embrassa tandis que le balai tombait bruyamment sur le sol. Albin se débattit, en vain, son beau-père le maintenant contre lui les mains plaquées sur ses fesses.
— Allons mon tout beau, cesse de lutter. Tu aimes ça. Cela t'excite. Rentre à la maison avec moi. Ta place est à mes côtés.
— Non, gémit Albin.
Son pénis avait durci et il se dégoûtait pour ça : c'était le mari de sa défunte mère et chacune de ses caresses une trahison. Il le détestait.
Il reprit, la voix tremblante :
— Je ne partirai pas d'ici, je suis majeur désormais, tu ne peux plus me dicter ma conduite.
— Certes, mais ose prétendre que cela ne te manque pas que je te prenne par derrière.
Albin frissonna. Il secoua la tête énergiquement, se refusant à lui donner raison. Une petite voix en lui souffla : « Pas avec lui de toute façon. Jamais plus avec lui. »
— Tu es à moi, tu m'entends ? clama Roy.
Les mots de protestations restèrent coincés dans la gorge d'Albin qui fit vigoureusement non de la tête.
1 commentaire:
Oh oh les choses se précise, la confrontation entre Roy et Albin ^^
J'espère que quelqu'un viendra à sa rescousse parce que là il est dans la panade notre pauvre Albin >_<
Merci pour l'épisode et hâte de lire la suite bien sûr :)
Enregistrer un commentaire