CHUTE
Être célèbre comportait un certain nombre d'avantages et à peu près autant d'inconvénients. Par exemple, les portes de lieux très sélect vous étaient ouvertes, mais en contrepartie, se promener dans une rue lambda nécessitait un déguisement ou une escorte. L'autre possibilité, celle que préférait Mael était de sortir durant la nuit. Les rues étaient alors moins fréquentées et les probabilités de tomber sur quelqu'un qui le reconnaîtrait faibles.
C'était lors d'une de ses sorties nocturnes qu'il avait remarqué pour la première fois cette drôle de corde qui descendait le long de la façade d'un immeuble. Intrigué, il était resté longtemps à la regarder, pestant contre l'éclairage plus que modeste que fournissaient les lampadaires de la ville.
Il avait fini par réaliser qu'aussi incroyable que cela puisse paraître, c'était une formidablement longue tresse de cheveux.
Se déguisant du mieux qu'il pouvait, il était revenu en journée et l'avait revue. L'immense tresse tombait du septième au quatrième étage, ce qui impliquait qu'elle faisait un paquet de mètres. Était-ce une vraie ou une synthétique ? C'était dur d'imaginer que cela puisse appartenir à quelqu'un, et pourtant...
Au final, la curiosité l'emporta sur la raison. Mael attendit que quelqu'un ayant le code de l'immeuble entre et s'engouffra derrière. Sachant que la personne possédant les longs cheveux tressés qui l'intriguait tant était au septième, il prit l'ascenseur. Il découvrit que ce dernier n'allait qu'au sixième, ce qui ne fit que l'intriguer davantage. Comment accédait-on au septième ? Il était certain d'avoir bien compté le nombre d'étages de l'immeuble.
Il emprunta l'escalier recouvert d'un beau tapis en velours, montant les marches quatre à quatre, mais là encore, il ne parvint qu'au sixième. C'était à ne rien y comprendre, il redescendit, perplexe et demanda finalement à la concierge comment se rendre au septième, prétendant visiter un ami.
La femme le regarda suspicieusement – il faut dire qu'avec ses grosses lunettes, son chapeau enfoncé sur les oreilles et son menton caché dans son foulard, il n'inspirait guère confiance – mais elle lui indiqua finalement une porte sur le côté qui donnait sur un petit escalier tout poussiéreux et peu engageant.
Mael l'emprunta néanmoins avec empressement, désireux d'arriver en haut au plus vite. C'est essoufflé qu'il atteint l'ultime palier. Il resta interdit, constatant qu'il n'y avait pas qu'une seule porte. Il fit le tour de l'étage, cherchant à déterminer par rapport à la position de la fenêtre qu'il regardait d'en bas, de l'extérieur, derrière laquelle se cachait la tresse.
C'était lors d'une de ses sorties nocturnes qu'il avait remarqué pour la première fois cette drôle de corde qui descendait le long de la façade d'un immeuble. Intrigué, il était resté longtemps à la regarder, pestant contre l'éclairage plus que modeste que fournissaient les lampadaires de la ville.
Il avait fini par réaliser qu'aussi incroyable que cela puisse paraître, c'était une formidablement longue tresse de cheveux.
Se déguisant du mieux qu'il pouvait, il était revenu en journée et l'avait revue. L'immense tresse tombait du septième au quatrième étage, ce qui impliquait qu'elle faisait un paquet de mètres. Était-ce une vraie ou une synthétique ? C'était dur d'imaginer que cela puisse appartenir à quelqu'un, et pourtant...
Au final, la curiosité l'emporta sur la raison. Mael attendit que quelqu'un ayant le code de l'immeuble entre et s'engouffra derrière. Sachant que la personne possédant les longs cheveux tressés qui l'intriguait tant était au septième, il prit l'ascenseur. Il découvrit que ce dernier n'allait qu'au sixième, ce qui ne fit que l'intriguer davantage. Comment accédait-on au septième ? Il était certain d'avoir bien compté le nombre d'étages de l'immeuble.
Il emprunta l'escalier recouvert d'un beau tapis en velours, montant les marches quatre à quatre, mais là encore, il ne parvint qu'au sixième. C'était à ne rien y comprendre, il redescendit, perplexe et demanda finalement à la concierge comment se rendre au septième, prétendant visiter un ami.
La femme le regarda suspicieusement – il faut dire qu'avec ses grosses lunettes, son chapeau enfoncé sur les oreilles et son menton caché dans son foulard, il n'inspirait guère confiance – mais elle lui indiqua finalement une porte sur le côté qui donnait sur un petit escalier tout poussiéreux et peu engageant.
Mael l'emprunta néanmoins avec empressement, désireux d'arriver en haut au plus vite. C'est essoufflé qu'il atteint l'ultime palier. Il resta interdit, constatant qu'il n'y avait pas qu'une seule porte. Il fit le tour de l'étage, cherchant à déterminer par rapport à la position de la fenêtre qu'il regardait d'en bas, de l'extérieur, derrière laquelle se cachait la tresse.