Ulf le fit glisser de son épaule de sorte à ce qu'ils se retrouvent nez à nez, les yeux dans les yeux, les lèvres toutes proches. Le moine retint son souffle. Il ne pouvait, il ne voulait pas et pourtant, il avait envie que le viking réduise à néant cet espace entre leurs deux bouches.
Le géant blond eut un sourire carnassier, il pressa étroitement Theodebert contre son torse et lui donna un baiser.
Theodebert ne chercha pas à s'y soustraire. C'était au-dessus de ses forces. Ce fut Ulf qui, au bout d'un long moment, détacha doucement ses lèvres de celles de Theodebert et déclara :
– Peu importe les règles et la morale... L'amour n'a ni âge, ni frontière, ni race, ni sexe, ni religion...
Theodebert secoua la tête, priant intérieurement Dieu de le libérer des tentations. Il n'avait jamais eu jusque là à résister aux plaisirs de la chair, jamais il n'avait touché ses parties intimes. Son seul péché avait été son trop grand amour du chant, mais à côté des désirs inavouables que l'homme du Nord lui inspirait, ce n'était rien.
Ulf caressa la tonsure du moine, le faisant frémir.
– Tu es adorable, même avec ton crâne rasé. Je souleverai bien ta robe pour te prendre, mais nous sommes trop exposés au milieu de ses champs, et surtout, je ne veux pas te faire de mal.
Le sens exact échappa à Theodebert, mais il comprit qu'il était question de sexe. Réalisant que loin de l'effrayer, la perspective lui plaisait, il paniqua. Il fallait qu'il s'échappe, qu'il s'éloigne de cet homme et se repente de ses pensées impures. Il se débrouilla pour remonter une de ses jambes et frappa les parties intimes de Ulf qui le lâcha. Theodebert tomba sur la terre labourée, se remit debout et courut droit devant, sans se retourner, avec l'énergie du désespoir.
Hélas, en dépit de la douleur qu'il avait dû causer au géant blond, celui-ci se remit vite. Il l'entendit l'appeler et s'approcher derrière lui. Theodebert releva sa robe pour accélérer l'allure, mais bientôt Ulf le talonna et finalement le plaqua au sol. Tout étourdi, Theodebert ne bougea plus. Le viking se redressa, cessant de l'écraser de tout son poids, l'attrapa par la ceinture et le jeta à nouveau sur son épaule.
– Je t'apprendrai à te battre, si tu veux. Ton coup manquait de force, même si tu ne m'as pas raté.
Le moine préféra se réfugier dans le silence. Ulf, après quelques tentatives pour parler avec lui, se mit en marche.
Le géant blond eut un sourire carnassier, il pressa étroitement Theodebert contre son torse et lui donna un baiser.
Theodebert ne chercha pas à s'y soustraire. C'était au-dessus de ses forces. Ce fut Ulf qui, au bout d'un long moment, détacha doucement ses lèvres de celles de Theodebert et déclara :
– Peu importe les règles et la morale... L'amour n'a ni âge, ni frontière, ni race, ni sexe, ni religion...
Theodebert secoua la tête, priant intérieurement Dieu de le libérer des tentations. Il n'avait jamais eu jusque là à résister aux plaisirs de la chair, jamais il n'avait touché ses parties intimes. Son seul péché avait été son trop grand amour du chant, mais à côté des désirs inavouables que l'homme du Nord lui inspirait, ce n'était rien.
Ulf caressa la tonsure du moine, le faisant frémir.
– Tu es adorable, même avec ton crâne rasé. Je souleverai bien ta robe pour te prendre, mais nous sommes trop exposés au milieu de ses champs, et surtout, je ne veux pas te faire de mal.
Le sens exact échappa à Theodebert, mais il comprit qu'il était question de sexe. Réalisant que loin de l'effrayer, la perspective lui plaisait, il paniqua. Il fallait qu'il s'échappe, qu'il s'éloigne de cet homme et se repente de ses pensées impures. Il se débrouilla pour remonter une de ses jambes et frappa les parties intimes de Ulf qui le lâcha. Theodebert tomba sur la terre labourée, se remit debout et courut droit devant, sans se retourner, avec l'énergie du désespoir.
Hélas, en dépit de la douleur qu'il avait dû causer au géant blond, celui-ci se remit vite. Il l'entendit l'appeler et s'approcher derrière lui. Theodebert releva sa robe pour accélérer l'allure, mais bientôt Ulf le talonna et finalement le plaqua au sol. Tout étourdi, Theodebert ne bougea plus. Le viking se redressa, cessant de l'écraser de tout son poids, l'attrapa par la ceinture et le jeta à nouveau sur son épaule.
– Je t'apprendrai à te battre, si tu veux. Ton coup manquait de force, même si tu ne m'as pas raté.
Le moine préféra se réfugier dans le silence. Ulf, après quelques tentatives pour parler avec lui, se mit en marche.
1 commentaire:
Lol trop fort Theodebert ^^ il n'aura pas été bien loin avant que Ulf le rattrape :)
Merci pour cet épisode, j'ai bien ri avec la fuite de Theodebert et la réplique de Ulf comme quoi il allait lui apprendre à se battre ^^
Bon week-end à toi et vivement le prochain épisode :D
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